2. Le châtiment de Babylone

La Prostituée fameuse.

17 Alors l’un des sept Anges aux sept coupes s’en vint me dire : « Viens, que je te montre le jugement de la Prostituée, assise au bord des grandes eaux ; c’est avec elle qu’ont forniqué les rois de la terre et les habitants de la terre se sont saoulés du vin de sa prostitution. » Il me transporta au désert, en esprit. Et je vis une femme, assise sur une Bête écarlate couverte de titres blasphématoires et portant sept têtes et dix cornes.

Chaque empire procédait à un culte de latrie plus ou moins prononcé sur leur roi et seigneur comme ceux de Rome[1]. Ce serpent est toujours le même, c’est l’Antique Serpent d’où jaillit de sa bouche d’ombre, le venin mortelle, mais aussi celui qui se mord la queue, l’Ouroboros. Sa colère est celle de Léviathan, le Styx qui entraîne les âmes dans son antre. Ce serpent peut être personnifié avec le nom de Draco, nom des sources et des rivières en Asie Mineure qui devint Dracula, le vampire de la Transmoldavie. Il est le serpent ailé le Dragon rouge feu de Babylone. Dans l’épopée de Gilgamesh, le serpent s’empare de l’herbe de l’immortalité des mains du héros, et terrasse, Tiamat le Prince de la Mer.

Babylone est la Cité de Satan qui s’oppose à la Cité de Dieu. Babylone veut dire la porte du dieu, ses principaux dieux sont évidemment Tiamat, Bélial, Marduk, Shammash. Nabuchodonosor roi de Babylone voulut se déifier mais Dieu le châtia pour sa faute. Elle est assise au bord des grandes eaux du fleuve Styx qui fait descendre les âmes des morts dans l’Hadès. Ce sont les eaux de la seconde mort. Celles-ci sont en opposition avec les eaux du Baptême, les eaux de l’Apostasie. En ces jours-ci, Babylone se déploie sur toute la Terre, se lover comme un serpent, sur toutes les cités des cinq continents pour ne constituer qu’une seule et unique Mégalopole. Le Satan est celui qui anime la femme hideuse, la Prostituée fameuse, elle est sa servante et fait la guerre à la vraie Femme, Marie notre Mère. La Femme Vierge fera tomber la Cité du Péché par son humilité, son amour, son obéissance La Femme écarlate enfanta en nos jours, l’Enfant Lune.

Les habitants de la terre se saouleront du vin de l’idolâtrie démoniaque grâce à la personne même de l’AntiChrist. Ils seront séduits par la richesse, et la puissance de domination dans la crainte servile de Lucifer. Le Nouvel Age d’or met à mal la famille, prône la communauté homosexuelle, l’euthanasie, l’avortement, les cérémonies païennes, les messes noires et les sacrifices humains.

Cette femme assise sur une Bête, s’assoit sur le Dragon rouge qui a donné son pouvoir à celle-ci. Au sommet de la pyramide de la nouvelle Babel, le Conseil des Treize Mages noirs, construisent la couronne d’or du futur Monarque, le Fils de la Perdition.

La femme, vêtue de pourpre et d’écarlate, étincelait d’or, de pierres précieuses et de perles ; elle tenait à la main une coupe en or, remplie d’abominations et des souillures de sa prostitution. Sur son front, un nom était inscrit – un mystère !- « Babylone la Grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre. » Et sous mes yeux, la femme se saoulait du sang des saints et du sang des martyrs de Jésus. À sa vue, je fut bien stupéfait ; mais l’Ange me dit : « Pourquoi t’étonner ? je vais te dire, moi, le mystère de la femme et de la Bête qui la porte, aux sept têtes et aux dix cornes.

Le manteau pourpre et d’écarlate est la chlamyde sacerdotale, le vêtement d’une seule pièce, celui de sa Passion que porta Jésus sur ses épaules face aux Juifs et le Sanhédrin, déchaînés contre Lui. Yechoua nous fit comprendre que son Corps mystique est d’Un seul tenant, comme Dieu est Un.

Cette femme porte le vêtement sacerdotal du futur Roi du monde car Babylone sera un système religieux inversé. Elle sera constituée de l’Ordre rouge, les cent-vingt grands prêtres de l’AntiChrist, le Futur Kahal rouge. L’or étincelant est la richesse matérielle et spirituelle donnée par le Dragon, cette richesse colossale tiendra grâce à l’iniquité et l’orgueil. La Bête écarlate est le titre sacerdotal du Seigneur de ce monde. Les titres blasphématoires sont les sept péchés capitaux portés à son comble. À sa main elle porte la coupe de la souillure de sa prostitution, c’est l’œuvre inique de la secte maçonnique qui construit le temple spirituel de l’Etre Suprême, le grand Pentacle des satanistes.

Son titre « Babylone la Grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre, est la contamination de la civilisation Occidentale sur toutes les traditions de la terre des divers peuples. La démocratie usurppe touts les royaumes de ce monde, pour ne conserver qu’un seul système unique et normalisé.

Babylone est dite Grande par son amplitude et son influence sur tous les peuples proches ou lointains. Son front ou sa corne, désigne bien la grandeur de son orgueil et sa cruauté à l’égard de la Vie.

Cette femme qui se saoule du sang du peuple de Dieu est le mystère de l’Iniquité qui perdure depuis la Croix sur le Golgotha. Cette beuverie abjecte correspond aux divers empires qui se succédèrent tout le long du pèlerinage de l’Église jusqu’en la seconde Parousie de notre Seigneur. La virginité et l’innocence ne peuvent comprendre la violence et la cruauté. Dieu innocent du mal, et nous, son Peuple, à leur Image et à leur Ressemblance nous fait vivre de son innocence.

Symbolisme de la Bête et de la Prostituée.

« Cette Bête-là, elle était et elle n’est plus ; elle va remonter de l’Abîme, mais pour s’en aller à sa perte ; et les habitants de la terre, dont le nom ne fut pas inscrit dès l’origine du monde dans le livre de vie, s’émerveilleront au spectacle de la Bête, de ce qu’elle était, n’est plus, et reparaîtra. C’est ici qu’il faut un esprit doué de finesse ! Les sept têtes, ce sont sept collines sur lesquelles la femme est assise.

« Ce sont aussi sept rois, dont cinq ont passé, l’un vit et le dernier n’est pas encore venu ; une fois là, il faut qu’il demeure un peu. Quant à la Bête qui était et n’est plus, elle-même fait le huitième ; l’un des sept cependant ; il s’en va à sa perte. Et ces dix cornes-là, ce sont dix rois ; ils n’ont pas encore reçu de royauté, ils recevront un pouvoir royal, pour une heure seulement avec la Bête.

Cette Bête qui n’est plus, et remonte de l’abîme, est le Prince Déchu de la Gloire, terrassé par la Croix, au pied et injuriant son ancien Maître et Seigneur. Il provoqua la furie des hommes contre Jésus le Crucifié. Il remonte avec plus de colère dans ses entrailles, vaincu par les Rayons divins de l’Amour ; allant à sa perte et en ayant la crainte du Grand Jugement. Il sera la Tête de la Bête, fait de chair et de sang ; et ensemble, séduire ceux qui refuseront le Salut et la Vie Éternelle. L’Apparition ou la Parousie de l’AntiChrist, provoquera le discernement du bon grain de l’ivraie. Il a sauvé toutes les brebis perdues. Toutefois, un certain nombre refuseront l’invitation de Dieu notre Père au Festin des Noces de l’agneau. Ceux-ci s’excluront du Livre de Vie, le Cœur de Dieu

L’Ange dit qu’il faut un esprit doué de finesse ; cette ville qui possède sept collines est Rome, la capitale de l’empire Romain. Géographiquement elle est située sur sept collines mais symboliquement, ce sont les sept têtes de l’intelligence du paganisme dans sa plénitude. Satan fit plonger les Romains par le truchement des dieux olympiens. Du temps des Apôtres, ce fut Simon le Magicien, le père de la Gnose chrétienne, qui fit mordre la poussière à tous ceux qui ne crurent pas ou nièrent la Vérité du Père. Cet empire de Rome[2], était animé par l’Esprit de révolte qui se déguise en des noms différents mais garde toujours la même identité. Cet Esprit malin fut à l’origine des puissances assyrienne, Babylonienne, Mèdes, Grec et Romaine.

Cet empire fut dominé par le Vieux Serpent qui prête ses titres, sa couronne, sa puissance et son trône. Après la destruction de l’empire romain, cette puissance sommeilla et attendit son heure, l’heure de la vaine gloire. Chaque pays de l’Europe[3] voulut le pouvoir politique et militaire.

Les Quinze qui forment l’Europe, est l’image parfaite des divers pays qui engendrent des empires colossaux. Ceux-ci formeront la Puissance du futur Gouvernement Mondial avec à sa Tête, le Seigneur du monde. Mais actuellement, nous pouvons voir un groupe différent qui s’intitule le Groupe des Dix, ou plus simplement le G 10, les dix pays les plus riches et les plus industrialisés du Monde. Cela nous rappelle les dix cornes de la Bête.

Enfin, si l’Europe fut crée après la seconde Guerre Mondiale, c’est que l’empire de Rome s’est de nouveau réveillé après un long sommeil de plus de mille quatre cent soixante-quatorze ans. La Bête qui remonte de l’abîme renaît de ses cendres, cette Bête est l’oiseau de feu, le Phoenix légendaire des Égyptiens. Cet oiseau de feu augure un terrible malheur pour les îles lointaines, et présage la funeste tempête qui s’en vient. Cet oiseau inaugure le grand Soir, et du plus profond de l’espace, sortant de la constellation de l’aigle, il avance dans le silence du deuil, le passage de la mort à la vie nouvelle.

Les sept têtes donc, d’après l’Ange sont sept rois, cinq sont passés, l’un vit, c’est la puissance de Rome ; celle qui doit venir par la puissance du mystère de l’Iniquité est l’AntiChrist-Légion, notre système moderne. Ce dernier va accoucher du monstre inique, l’Homme perdu, il sera ce Huitième Roi. Comme nous le savons, le chiffre huit constitue deux chiffre : le sept et le un ; le un est dessus le sept. L’AntiChrist voudra être en dessus de Dieu, se faire Dieu, Lui-même, voilà la suprême et dernière folie des hommes.

L’un des sept va à sa perte, c’est la civilisation Occidentale qui s’anéantira avec la chute de l’Homme perdu, et aussi le Faux Prophète, l’Anti Pape. Les dix cornes sont ces dix pays qui forment le G 10, cette royauté est leur participation avec l’Ere à faire la guerre au Peuple Saint que sera l’Église Une. Cette Guerre qui sera la dernière est la fameuse Bataille au lieu dit Harmageddôn, elle ne durera qu’une heure, cela exprime un temps exceptionnellement court, quelques heures ou plusieurs jours. En ce temps-là, la désolation sera grande dans le monde, mais après cette lourde heure, nous verrons le Triduum des ténèbres qui précèdera la Parousie de Jésus et l’Heure du Jugement dans la Vallée de Josaphat. Deux Vallées se correspondent, la première est la Vallée des Ossements, vers les divines Sentences de Jésus dans la Vallée de la Décision. Il est ce nouvel Arbre de Mambré, le Chêne éternel. Cet Arbre est la Présence et l’éternelle jeunesse de Dieu.

Cette femme, Babylone la grande, nous l’avons remarqué, est une contre-façon de la vraie Cité de Dieu. Irénée de Lyon qui vient de la ville de Smyrne en Asie Mineur, fut le disciple de Polycarpe, martyre, celui-ci connut Jean le disciple que Jésus aimé. Irénée eut comme élève, Didyme l’aveugle. Dans son traité Contre les hérésies, le second évêque de Lyon nous offre une belle image : Il en est comme de l’authentique portrait d’un roi qu’aurait réalisé avec un grand soin un habile artiste au moyen d’une riche mosaïque. Pour effacer les traits de l’homme, quelqu’un bouleverse alors l’agencement des pierres, de façon à faire apparaître l’image, maladroitement dessinée, d’un chien ou d’un renard. Puis il déclare préférentiellement que c’est là l’authentique portrait du roi effectué par l’habile artiste. Il montre les pierres– celles-là mêmes que le premier artiste avait adroitement disposé pour dessiner les traits du roi, mais que le second vient de transformer vilainement en l’image d’un chien – et, par l’éclat de ces pierres, il parvient à tromper les simples, c’est-à-dire ceux qui ignorent les traits du roi, et à les persuader que cette détestable image de renard est l’authentique portrait du roi.[4]

Irénée nous parle de Marc le Magicien. C’est un véritable précurseur de l’Antéchrist, car mêlant les jeux d’Anaxilaus aux supercheries de ceux qu’on nomme magiciens, il se fait passer pour faiseur de miracles aux yeux de ceux qui n’ont jamais eu le sens ou qui l’ont perdu. Feignant d’ eucharistier une coupe mêlée de vin et prolongeant la parole de l’invocation, il fait en sorte que cette coupe apparaisse pourpre ou rouge. On s’imagine alors que la grâce venue des régions qui sont au-dessus de toutes choses fait couler son propre sang dans la coupe de Marc en réponse à l’invocation de celui-ci, et les assistants brûlent du désir de goûter à ce breuvage, afin qu’en eux aussi se répande la Grâce invoquée par ce magicien.[5]

Irénée de Lyon nous facilite la tâche en nous donnant ce fait malheureusement historique. L’AntiChrist fera de même en trompant le monde mais sur une échelle plus grande encore. Marc le Magicien ne peut faire d’invocation mais des évocations, seules les invocations sont réservées à Dieu et Dieu Seul. Le Démon copie et singe sans cesse l’œuvre admirable de Dieu, Tertullien, puis Origène mettent la lumière sur cette supercherie.

Plus loin, dans le texte d’Irénée, saint et martyr, il fait parler un vieillard contre ce Marc, coupable d’illusionner et tromper les simples et les ignorants. Tu n’est qu’un fabricant d’idoles, Marc et un charlatan ! – Rompu aux artifices de l’astrologies et de la magie, - tu confirmes par eux tes doctrines de mensonge. – Comme signe, tu fais voir à ceux que tu trompes – les œuvres de la Puissance apostate, - celles que ton père Satan te donne sans cesse – d’accomplir par la vertu de l’ange Azazel – car il a en toi un précurseur de l’impiété qui doit se déchaîner contre Dieu.[6]

Ces paroles de ce vieillard, fou de Dieu, fut comme Mattathias père de Juda dit le Maccabée. Ils sont implacable par leur Vérité. Il annonce la venue de l’Impiété su la Terre. Comme dit Irénée, le vrai Apostat est le Démon, l’Antique Serpent. Il nous fait boire la coupe amère de son venin, coupe qui provoque le vertige de l’Apostasie et la Grande Colère qui vient de Dieu.

Irénée fit comme Justin, il met aussi en scène Simon le Magicien qui fut confronté au Prince des Apôtres. Il s’agit en effet de Simon de Samarie, ce magicien dont Luc, disciple et compagnon des apôtres,…Ce Simon donc feignit d’embrasser la foi. Il pensa que les apôtres eux aussi opéraient des guérisons par la magie… Périsse ton argent avec toi, puisque tu as pensé pouvoir acquérir le don de Dieu à prix d’argent ! »… Dans son désir de rivaliser avec les apôtres et de devenir célèbre lui aussi, il s’appliqua davantage encore à toutes les pratiques magiques, au point de rendre muets d’admiration une foule d’hommes. Il vivait au temps de l’empereur Claude, qui, dit-on, alla jusqu’à l’honorer d’une statue pour sa magie. C’est ainsi qu’il fut glorifié par un grand nombre à l’égal de Dieu.[7]

Ils sont tous d’accord pour remettre à la Bête leur puissance et leur pouvoir. Ils mèneront campagne contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, car il est Seigneur des Seigneurs et Roi des rois, avec les siens : les appelés, les choisis, les fidèles.

L’Aigle royal à deux ailes resplendissante de gloire arrachera les ailes du rapace sans pitié, ceux des dix rois ainsi que de la Bête. Cette guerre est spirituelle, eschatologique, les esprits malins ont à faire aux esprits bienheureux. Et Rome païenne, à la Fin, sombrera dans les flammes, le feu et le soufre comme Sodome, Gomorrhe et les villes de la Plaine, en punition pour tous les martyrs Chrétiens. Ce flot de sang crie vengeance de la terre vers le ciel.

L’Orgueil ne peut rien contre l’Humilité de la Vierge Marie, la Femme fera s’écrouler Babylone la Grande. Dieu est humble de Cœur, le Cœur de Dieu saigne d’Amour pour nous autres, les Exilés de la Cité d’En-Haut. Ils mèneront campagne, mais c’est Dieu le Maître de Tout, qui fait campagne contre l’Iniquité, faire éclater au grand Jour la Gloire de son Fils, aux yeux de tous, les bons comme les méchants.

L’Agneau est Seigneur des Seigneurs, Il le dit dans l’évangile de Marc, le lion, l’un des quatre Vivants : C’est David lui-même qui a dit par l’Esprit Saint : le Seigneur dit à mon Seigneur : Siège à ma droite, jusqu’à ce que j’ai mis tes ennemis dessous tes pieds. David en personne l’appelle Seigneur ; comment alors peut-il être son fils ? Et la foule nombreuse l’écoutait avec plaisir.[8] Nous autres les amis de l’Agneau nous avons plaisir à écouter notre Rabbouni, la Parole fait chair. Dans le Te Deum du prophète royal, David, le guerrier de Dieu nous chante la Venue remplie de Victoire Glorieuse de Dieu.

…Et la Terre s’ébranla et chancela, les assises des montagnes frémirent, (sous sa colère elles furent ébranlées) ; une fumée monta à ses narines et de sa bouche un feu dévorait (des braises s’y enflammèrent). Il inclina les cieux et descendit, une sombre Nuée sous ses pieds ; il chevaucha un chérubin et vola, il plana sur les ailes du vent Yahvé tonna des cieux, le Très-Haut donna de la voix ; il décocha ses flèches et les dispersa, il lança les éclairs et les chassa…[9] Dieu donne le pouvoir royal à qui Il veut, nous l’avons vu avec Saül, Dieu chassa ce roi désobéissant et choisit David qui devint son fidèle serviteur.

Le Peuple de Dieu est royal, sacerdotal. Les siens sont les appelés, les choisis et les fidèles. Dieu appelle ses biens aimés comme Samuel : Yahvé appela : « Samuel, Samuel »…et celui-ci répondit pour la troisième fois : « Parle car ton serviteur écoute.[10] chacun de nous, réponds à l’appel de Dieu car Il est tout Amour, et irrésistible. Nous sommes les choisis de Dieu, Dieu le Premier, nous a choisi selon son Amour car éternel est son amour. Le véritable choix est de choisir son Fils unique, l’Agneau de Dieu, et faire sa volonté. Les fidèles de Dieu sont ceux qui vivent de la Parole de Dieu. Jacques le frère de Jésus, nous écrit dans son Épitre, l’excellente parole suivante :C’’est par les œuvres que l’homme est justifié et non par la foi seule.[11] La contemplation et l’action sont la meilleure combinaison qui détruit tout obstacle et toutes ténèbres.

Et ces eaux-là, poursuivit l’Ange, où la Prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations et des langues. Mais ces dix cornes-là et la Bête, ils vont prendre en haine la Prostituée, ils la dépouilleront de ses vêtements, toute nue, ils en mangeront la chair, ils la consumeront par le feu ; car Dieu leur a inspiré la résolution de réaliser son propre dessein, de se mettre d’accord pour remettre leur pouvoir royal à la Bête, jusqu’à l’accomplissement des paroles de Dieu. Et cette femme-là, c’est la Grande Cité, celle qui règne sur les rois de la terre.

Ces eaux tumultueuses, cet océan en furie est manipulé par le noir chef d’orchestre, Tiamat. L’accentuation sur les peuples, les foules, les nations et les langues prononce l’envergure démentielle, l’unité d’un instant de tout les peuples contre la civilisation Occidentale. Celle qui a installé le mystère de l’Iniquité, par sa disparition, laissera le fruit amer de l’Iniquité même, l’Homme Inique.

Dieu permet ce terrible fléau pour que Babylone soit détruite à tout jamais et soit précipitée dans l’Abîme. Les hommes, pendant la grande Bataille, discerneront le mal qui est en elle et en eux, se convertiront par la grâce de Dieu, ils sortiront de leur maléfique torpeur, rejetant leur conduite pour être purifiés dans le Sang de celui qu’ils ont crucifié.

L’Esprit de Gloire avec Marie et l’Église, montreront l’Iniquité de la Grande Prostituée et Dieu au Jugement Dernier, fera éclater face à tous, le péché du monde, et la grande culpabilité de Lucifer. Du temps des Hébreux, la femme adultère était déshabillée devant tous et le Peuple lapidait celle-ci en toute justice :

Eux qui aiguisent leurs langues comme une épée, ils ajustent leur flèche, parole amère, pour tirer en cachette sur l’innocent, ils tirent soudain et ne craignent rien.

Ils s’encouragent dans leur méchante besogne, ils calculent pour tendre des pièges, ils disent : « Qui les verra et scrutera nos secrets ? » Il les scrute, celui qui scrute le fond de l’homme et le cœur profond.[12]

Les hommes avides de pouvoir et de puissance, basculent avec grande facilité dans le fleuve de l’Iniquité. Ces rois se soumettront aveuglément au Seigneur de ce monde et ne reconnaîtront pas le Roi des rois. Ils seront fascinés par l’image du Messie conquérant, justicier impitoyable, fort terriblement avec son sceptre de fer rouillé, le Libérateur violent. Il sera l’Image et la Ressemblance du Renard, échappé de la mosaïque d’Irénée de Lion.

Notre Roi, à sa première Parousie, fut le Fils de l’homme défiguré, Roi qui subit les outrages et les humiliations, mais Il reviendra dans sa Gloire avec les Anges et tous les Saints. Un agneau est fragile et sans défense, il se laisse faire et reste confiant avec ceux qui le prennent dans leurs bras. Jésus, le véritable Agneau pascal, se laissa faire non par des hommes de bien car Lui seul est le Bien, mais par l’Humanité déchaînée au pied de sa Croix. Lui qui est le Maître et Seigneur de toutes les Armées du Ciel. Dieu, mon Dieu Tu acceptas les outrages et la Mort ignominieuse.

Jésus, comme l’agneau mené à l’abattoir, Lui, la Parole fait chair, n’ouvrit pas sa Bouche pour se défendre, mais proclama avec ferveur et ses dernières forces, les sept Paroles sur la Croix. Il ne prononça aucune parole de colère ni d’injustice. Il reçut de Dieu notre Père, la puissance de donner sa Vie pour la multitude qui Le mis à mort. Voilà la liberté surnaturelle de Dieu, notre Roi est Jésus Crucifié, Il vint en sa Kénose, pour ne pas nous faire peur. Cependant, Il se montra à sa transfiguration, face à ses Amis, dans sa Gloire. Dieu, le Fidèle dans sa Parole nous laisse libres. Jésus vient et viendra dans sa majestueuse Gloire.

Ces rois, ces cornes ont comme maître la Licorne car cette licorne n’est pas blanche mais noire, sa corne unique sur son front représente l’orgueil. Ces dix cornes puissantes de la force du Dragon mangeront la chair de la femme et la consumeront par le feu. Les satanistes et les sectes païennes font des sacrifices humains pour avoir une force plus grande. Les hommes coupables de fornication avec Satan, dépouilleront la femme qui est l’AntiChrist Légion. La démocratie actuelle baissera l’échine pour contempler la dernière et ultime théocratie érigée par les hommes, ce sera la dernière ziggurat de Babel faite de chair et de sang.La grande Cité donnera naissance à la Cité de Satan qui sera le peuple inique, foule immense qui suivra leur Faux Pasteur.