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c'est un article à explorer
Par Anonyme, le 14.08.2025
??????????????
Par Anonyme, le 30.04.2024
bonsoir ! heureuse d'avoir pu lire un post nouveau sur la situation en terre sainte et sur le " roi mendiant"
Par Anonyme, le 17.01.2024
l'époque où ce genre de site de vraies informations grouillaient sur le net (tout a été effacé!), me manque, j
Par Anonyme, le 23.12.2023
c'est très intéressant !
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Date de création : 28.12.2010
Dernière mise à jour :
14.06.2025
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Israël existe et existera toujours. Cette terre Eretz Israël appartient à Dieu, qui le donna à Israël son fils. De lui, vient les douze fils d’Israël. Cette terre sainte, est exclusive à Dieu. Il ne peut avoir un état politique, sur cette terre bénie de Dieu. C’est une usurpation, et une imposture, si tel ambition n’est que politique, sans l’avis de Dieu. Car Tout est à Dieu. Le peuple de Dieu, ne peut échapper à la règle.
Je laisse la parole à Rachi, le grand commentateur de la Bible.
Ceins ton glaive sur ton flanc, ô héros, c'est ta parure et ta splendeur[1] ;
––Rachi––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
45, 4. Ceins ton glaive sur ton flanc – Pour mener la guerre de [l'étude de] la Tora, qui est « ta parure et ta splendeur »[2].
Qui peut contester Rachi, le grand exégète du Tanakh [Bible]. Israël pays béni de Dieu, appartient à Dieu, elle ne peut être conquise par la force humaine, et de surcroit militaire. Seul Dieu est notre Force, notre Bouclier, notre Épée, notre Rocher, notre Citadelle, notre Armure. Rachi est très respecté par les Juifs pieux, sur l’étude la Torah, Neviim et Ketouvim [Pentateuque, Prophètes et Hagiographes].
Et toujours dans le livre des Tehilim [Les psaumes] :
Tes flèches sont algues, - des peuples succombent sous tes coups - elles percent le cœur des ennemis du roi[3].
––Rachi––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Des peuples succombent sous tes coups – En récompense [de l'étude] de la Tora, les nations seront vaincues par Israël.
Seul l’étude de la Torah, la parole de Dieu, dans une vie pieuse, humble et miséricordieux, nous sommes en toute justice avec Dieu. C’est être ajusté à Dieu, cœur à Cœur.
7 A toi Seigneur, la justice, à nous la confusion de visage, comme c’est le cas aujourd’hui, aux hommes de Juda, aux habitants de Jérusalem et à tout Israël, à ceux qui sont près et à ceux qui sont loin, dans tous les pays oùtu les avez chassés, à cause de leurs iniquités qu’ils ont commises contre toi. 8 Seigneur, à nous la confusion de visage, à nos rois, à nos chefs, et ànos pères, parce que nous avons péché contre toi. 9 Au Seigneur, notre Dieu, les miséricordes et les pardons, car nous nous sommes révoltés contre toi[4].
La prière de Daniel, est un cri lancé vers Dieu. Une supplique d’un déporté à Babylone vers son Seigneur et Maître. Ceux qui n’écoutèrent pas Jérémie le prophète, mais écoutèrent leur propre cœur révolté contre Dieu, allèrent en Égypte, et moururent tous, en terre étrangère.
Daniel supplie encore Dieu par ses paroles ardentes, repentantes :
11 "Tout Israël a transgressé ta loi et s’est détourné pour ne pas écouter ta voix ; alors se sont répandues sur nous la malédiction et l’imprécation qui sont écrites dans la loi de Moshe, serviteur de Dieu, parce que nous avons péché contre lui." 12 Il a tenu ses paroles qu’il a prononcées contre nous et contre nos juges qui nous jugeaient, en faisant venir sur nous une calamitési grande, qu’il n’en est jamais arrivé sous le ciel de pareille à celle qui est arrivée à Jérusalem[5].
Les paroles de Daniel, homme de prédilection, énumère les malédictions de Dieu dans le livre du sang et des prêtres, du Lévite. Ces malédictions seront proclamer par Yehoshua fils de Nûn, sur le mont Ébal, mont de la Malédiction. Parole prononcée contre nous, qu’il n’en est jamais arrivé sous le ciel. Sept fois, il est dit dans la Bible qu’il y aura une tribulation comme jamais il y eut. La dernière est claméepar Jésus. « Il y aura une grande tribulation comme jamais il y a eu, jusqu’à maintenant, et comme il y aura plus[6] ».
28 "Car tu as rendu des jugements justes ; dans tous les maux que tu as fait venir sur nous ; et sur la ville sainte de nos pères, Jérusalem ; c’est par un jugement digne que tu as fait tout cela, à cause de nos péchés." 29 Car nous avons péché et commis l’iniquité en nous retirant de toi, et nous avons manqué en toutes choses. 30 Nous n’avons pas écouté tes commandements et nous ne les avons pas observés, et nous n’avons pas agi selon que tu nous l’aviez commandé, afin que nous fussions heureux[7].
Les Juifs qui qui ne reconnaissent pas leur péché sont en but contre Dieu, ses décrets, ses commandements. Tout cric est valable pour toute la chrétienté, et en particulier l’église catholique. Le chaos vient par habitude de ne plus voir, le bien du mal, car alors le discernement disparait. Le chaos nait d’abord dans le cœur des hommes et se propage en structure peccamineuse. La société permissive devient l’antre de toute monstruosité. La morale n’existe plus, les mœurs deviennent bestiale. Nous sommes arrivés de nouveau dans le monde des anciens NEPHILIM. Ces géants freux qui disparurent de dessus la terre, premier Déluge. Le seconde par le feu. Feu de destruction, physique et spirituel. La disparition humaine est apprêtée, ce n’est qu’une question de temps. Et il ne reste que très peu de temps. Jésus nos donne le signe pars excellence, le signe du figuier annonçant l’été qui approche.
Comme il rentrait en ville de bon matin, il eut faim. Voyant un figuier près du chemin, il s'en approcha, mais n'y trouva rien que des feuilles. Il lui dit alors : "Jamais plus tu ne porteras de fruit!" Et à l'instant même le figuier devint sec[8].
Jésus ne maudit pas vraiment le figuier, sinon, en un geste prophétique et divin, il veut montrer l’incrédulité du peuple d’Israël sur sa messianité divine et humaine. Le signe très réel après le discours eschatologique aux apôtres, lors de sa venue, est la ramure du figuier qui devient souple, par l’été très proche.
"Du figuier apprenez cette parabole. Dès que sa ramure devient flexible et que ses feuilles poussent, vous comprenez que l'été est proche. Ainsi vous, lorsque vous verrez tout cela, comprenez qu'Il est proche, aux portes[9].
Cette résistance des juifs, leur refus et une volonté farouche contre le messie Jésus, révèle un mystère rempli d’espérance. Paul apôtre dans son épitre aux Romains, est clair là-dessus.
Car je ne veux pas, frères, vous laisser ignorer ce mystère, de peur que vous ne vous complaisiez en votre sagesse : une partie d'Israël s'est endurcie jusqu'à ce que soit entrée la totalité des païens, et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : De Sion viendra le Libérateur, il ôtera les impiétés du milieu de Jacob. Et voici qu’elle sera mon alliance avec eux lorsque j'enlèverai leurs péchés. Ennemis, il est vrai, selon l'Evangile, à cause de vous, ils sont, selon l'Election, chéris à cause de leurs pères[10].
Dieu enlève le péché d’Israël, après le temps des nations. Mais en ce jour Israël ne voit pas son péché qui demeure.
L’auteur jean-François Steiner qui écrivit au début des années 1960 : Treblinka La Révolte d’un Camp d’extermination, fut très mal accueilli. J. F. Steiner met au centre de son livre sur la révolte des juifs, le péché du peuple D’Israël. Par leur faute, il y eut la déportation et de plusieurs millions de mort. Une Année à Treblinka deJankiel Wiernik, fut préfacé, annoté et postface de Jean-Louis Panné,édité en 2014. La préface de l’auteur, est un incendiaire contre Jean François Steiner. Il ne peut admettre que la cause de l’extermination des Juifs d’Europe fut le péché d’Israël, et surtout le sionisme contre la Diaspora. Certains déportés eurent la haine profonde contre l’auteur de Treblinka, révolte d’un camp d’extermination.
C’est un exemple terrible, du refus du peuple Juif et sa responsabilité contre sa résistance face à Dieu.
L’extermination, la Shoah, a précipité la création d’un état ethnique, nationaliste, pour tout le peuple en Eretz Israël. Mais la création par des Juifs athées, communistes, tous venus de Russie avec des personne juives venue d’Europe central et des USA, sans la foi encrée sur la Thora, font de l’état politique, et économique d’Israël, un précipite chimique dangereux, vers l’imposture suprême, qu’est la venue du messie-roi des kabbalistes, l’AntiChrist.
Tant qu’il y aura le refus et le péché en Israël, le temps des nations va perdurer jusqu’à la catastrophe final. Jésus ouvrant le rouleau du prophète Isaïe, proclame le passage fameux d’une année de grâce du Seigneur.
On lui remit le livre du prophète Isaïe et, déroulant le livre, il trouva le passage oùil était écrit : L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a consacré par l'onction, pour porter la bonne nouvelle aux pauvres. Il m'a envoyé annoncer aux captifs la délivrance et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer en liberté les opprimés, proclamer une année de grâce du Seigneur. Il replia le livre, le rendit au servant et s'assit[11].
Cette année de grâce, de bienfait, la bienveillance de Dieu, est le temps de l’Assemblée, est accordé pour Israël, et à la Gentilité. Et Jésus se garda dans le silence, la fin du verset : et un jour de vengeance pour notre Dieu …
Part la colère de Dieu contre les hommes, le châtiment se tourna et frappa le christ Jésus, de sa passion à la croix. Mais cette vengeance contre son Corps mystique, nous donne le salut. Cette vengeance de Dieu se retrouve en Isaïe.
"Ditesà ceux qui ont le cœur troublé ; « Prenez courage, ne craignez point : Voici votre Dieu ; la vengeance vient, une revanche divine, il vient lui-même vous sauver[12].»"
∴
En 70 après J.C. Jérusalem et le second Temple furent rasé à la fin du siège de Jérusalem par Vespasien empereur et son fils Titus. Dans La guerre des Juifs, se répète comme du temps de la génération de Judas Macabée, des vauriens abonderont juste avant la ruine de Jérusalem et le sac du Temple. À cette époque des révolutionnaires du nom de Zélotes, dont Simon fils de Cathlas avec Jean, firent des ravages dans la région auprès des Iduméens.
Simon assassina le grand Prêtre Matthias était fils de Bœthos. Matthias avait la confiance du peuple de Jérusalem, avec une population de plus d’un million cent :
Ainsi les maux de Jérusalem empiraient de jour en jour, car les échecs redoublaient l'ardeur des factieux et la faim commençait à les consumer eux-mêmes, comme le peuple et après lui. Le nombre des cadavres amoncelés dans la ville était effroyable ; ils répandaient des exhalaisons pestilentielles, qui faisaient obstacle aux sorties des combattants : car ceux-ci devaient, comme s'ils s'avançaient sur un champ de bataille couvert de carnage, fouler aux pieds des corps. Pourtant, ceux qui marchaient sur les cadavres n'éprouvaient ni terreur ni pitié ; ils ne considéraient pas comme un présage sinistre pour eux-mêmes cet outrage fait aux morts ; ils couraient, les mains souillées du meurtre de leurs concitoyens, lutter contre les étrangers, reprochant à Dieu, à ce qu'il semble, la lenteur du châtiment qu'ils méritaient ; car ce n'était plus l'espérance de la victoire, mais le désespoir de leur salut qui les excitait à lutter encore[13].
Le temple du temps de Nabuchodonosor et le second temple du temps de César Titus furent brulés le même mois. Ce fut le 10 Ab, suivant Jérémie, 111,12 ; le 7 Ab, suivant II Rois, XXV, 8 ; la tradition juive place ces deux catastrophes au 9 Ab. (Le 10 Ab ou Av correspond au 21 août).
Menahem ben Judas, fils de Judas le Galiléen crut être messie guerrier du temps de Flavius Joseph. Ce Menahem était zélote comme son père massacrant le grand prêtre Ananie.
Insatiables de pillage, ils perquisitionnaient dans les maisons des riches ; le meurtre des hommes. Le viol des femmes étaient leurs jeux ; en mème temps qu'ils s'abreuvaient de sang. Ils dévoraient en débauches le produit de leurs vols. On les voyait … arranger leurs cheveux avec art, revêtir des vêtements féminins, s'inonder de parfums, se farder les yeux pour rehausser leur teint. Non seulement ils imitaient mème le sexe des femmes, imaginant, dans leur lubricité, toutes sortes de voluptés défen-dues : ils se vautraient dans la ville comme dans un lieu de prostitution et la souillaient tout entière de leurs impuretés. Sous l'aspect et l'accoutrement de femmes, ils avaient des mains meur-trières ; leur démarche était molle, mais, s'élançant tout à coup, ils se transformaient en combattants, et tirant leur glaive de dessous leurs fins manteaux de couleur, ils transperçaient celui qu'ils rencontraient[14].
Les Romains prirent les trois remparts de la Cité Sainte et se ruèrent au Temple, car les révolutionnaires firent du Sanctuaire, leur forteresse. Ils massacrèrent la population qui ne put se réfugier auprès des Romains. Il y eut plus d’un million mort dans la Ville, àcause de la famine, la guerre civile, l’anthropophagie et le désespoir. Simon et Jean, brigands comme Barabbas, Theudas ou Judas le Galiléen, précipitèrent le Peuple dans une misère sans non. Jean pilla dans le temple les ustensiles, les coupes avant e brûler le sanctuaire. Ils commirent des crimes jusqu’à faire périr l’innocence et brûler le Sanctuaire de l’intérieure. Les Légions Romaines firent fléchir les conjurés et un soldat Juif mit le feu en l’enceinte interne du Temple même. La Cité tomba, Le Sanctuaire disparut sous les décombres et la cendre. Simon mourut décapité à Rome devant l’Imperator et son fils Titus, Jean fut emprisonné à vie[15].
Mais l'origine et la cause de l'incendie doivent être attribuées aux Juifs eux-mèmes.Car, dès que Titus se fut retiré, les factieux, après quelques instants de repos, firent une nouvelle attaque contre les Romains ; les postes qui gardaient le Temple engagèrent le combat avec ceux qui cherchaient à éteindre le feu du sanctuaire intérieur et qui, repoussant les Juifs, les poursuivaient jusqu'au Temple. […]
[…] C'est ainsi que le Temple fut brulé. malgré César…[16]
∴
Dans l’évangile selon saint Mathieu, nous voyons jaillir l’avènement de l’imposture jusqu’à nos jours. Faire croire que Jésus n’est pas ressuscité, et qu’il est bien un imposteur.
Tandis qu'elles s'en allaient, voici que quelques hommes de la garde vinrent en ville rapporter aux grands prêtres tout ce qui s'était passé. Ceux-ci tinrent une réunion avec les anciens et, après avoir délibéré, ils donnèrent aux soldats une forte somme d’argent, avec cette consigne : "Vous direz ceci : Ses disciples sont venus de nuit et l'ont dérobé tandis que nous dormions. Que si l'affaire vient aux oreilles du gouverneur, nous nous chargeons de l'amadouer et de vous épargner tout ennui. » Les soldats, ayant pris l'argent, exécutèrent la consigne, et cette histoire s'est colportée parmi les Juifs jusqu'à ce jour[17].
Dans le discours eschatologique de Jésus à ses disciples au mont des Oliviers, il insiste bien que l’accomplissement des temps des nations ne se fera qu’après la ruine de Jérusalem comme la destruction tu Temple. Cela s’accomplira bien après Gog et Magog, c’est à dire après la fameuse Bataille Armageddôn, comme la ruine et la chute de l’AntiChrist. Ce discours s’exprime par phase successives dans le temps et l’histoire. Cela se déroule dans le temps de l’église, jusqu’à la parousie de Jésus.
Mais lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, alors comprenez que sa dévastation est toute proche. Alors, que ceux qui seront en Judée s'enfuient dans les montagnes, que ceux qui seront àl'intérieur de la ville s'en éloignent, et que ceux qui seront dans les campagnes n'y entrent pas ; car ce seront des jours de vengeance, oùdevra s'accomplir tout ce qui a été écrit. Malheur à celles qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là! "Car il y aura grande détresse sur la terre et colère contre ce peuple.
Ils tomberont sous le tranchant du glaive et ils seront emmenés captifs dans toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par des nations (cf. Apocalypse 11, 2) jusqu'à ce que soient accomplis les temps des nations (kairoi ethnôn, cf. Ezéchiel 30, 3).
Et il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur la terre, les nations seront dans l'angoisse, inquiètes du fracas de la mer et des flots ; des hommes défailliront de frayeur, dans l'attente de ce qui menace le monde habité, car les puissances des cieux seront ébranlées[18].
L’accomplissement du temps des nations n’est pas encore effectif. La prise de Jérusalem par Tsahal en juin 1967, au mont du temple, ne peut être la fin du temps des nations.
Ainsi compris, le « temps des nations»n'est pas celui de l’occupation de la Ville Sainte par les nations, depuis la chute de Jérusalem, jusqu'àsa "réunification" par l'armée israélienne, en 1967, mais, très probablement, l'assaut final des nations coalisées, à la fin des temps, « contre Le Seigneur et contre son Oint»(Psaume 2).
L'Oint étant alors le Peuple de Dieu purifié, c'est-à-dire le Reste d'Israël, qui inclura les purifiés d'Israël, comme prémices, et ceux qui se seront ralliés à lui, au temps de son ultime déréliction, dans l'adoration du même Dieu et la soumission au même Seigneur, Jésus le Christ[19].
∴
Yakov M. Rabkin, juif russe, émigré à Montréal, chimiste et un historien clairvoyant, eut un interview au sortir de son Livre en 2004 : Au Nom de la Torah.
Selon Yosef Salmon, expert israélien de l’histoire du sionisme : « Le sionisme a posé la plus grave des menaces parce qu’il visait àvolerà la communauté traditionnelle, tant au sein de la diaspora qu’en Eretz Israël [Terre d’Israël], tout son patrimoine, à lui enlever l’objet de ses attentes messianiques. Le sionisme défiait tous les aspects du judaïsme traditionnel : dans sa proposition d’une identité juive moderne et nationale, dans la subordination de la société traditionnelle à des styles de vie nouveaux, et dans son attitude envers les concepts religieux de diaspora et de rédemption. La menace sioniste a atteint chaque communauté juive. Elle était implacable et frontale, et l’on ne pouvait lui opposer qu’un rejet sans compromis. » [[20]]
Yakov Rabkin écrit que le sionisme est bien une « menace », une guerre « implacable et frontale », contre elle peuple juif. Il dénonce un écart terrible entre la réalité communauté religieuse se nourrissant de la Torah, en vivant dans la discrétion, l’humilité entre les peuples en accueillant la Diaspora Juive. Or il est grave que les juifs – minorité avant tout religieuse que la tradition oblige à la pudeur, la miséricorde et la bienfaisance – soient de plus en plus associés aux images de soldats et de colons armés qui remplissent les écrans de télévision du monde entier[21].
Rachi Juif en France, Rabbi ben Shlomo Yithach ha Tsarfati, vigneron de la ville de Troy, vivait ainsi au milieu du royaume de France. Rachi répète à qui veut l’entendre, que l’étude de la Torah est le bouclier, l’armure, qui nous protège contre tout ennemi. Elle est cette muraille-là plus puissante contre les assauts des pogromes le plus atroces. Dans son ouvrage Yakov Rabkin nous offre la confirmation, que l’étude de la Torah protège mieux les juifs que l’armée d’Israël[22].
Il condamne toute violence, adepte de la guerre sans merci contre tout ennemi. Il relate le siège de Flavien avec son fils Titus, contre Jérusalem. Les rebelles violents organisent une riposte musclée etprennent leur propre camp en otage en brûlant les entrepôts de vivres qui, selon le Talmud, auraient suffit à leur subsistance pendant des années. La tradition juive condamne les adeptes de la lutte armée et loue ceux qui se sont séparés des défenseurs de la ville.
La tradition Juive puise sa sagesse dans Ecclésiastique, où l’usage est plus fort que le héros qui délivre une ville assiégée.
L’homme fort est celui qui arrive àcontrôler ses propres passions : il est alors « plus puissant que celui qui conquiert une ville ». La révulsion envers la guerre est claire et maintes fois articulée : « Dieu ne nous a pas envoyés en exil parce que nous n’avions pas d’armée, mais parce que nous avons péché. »
Il privilégie l ‘étude la Torah à l’encontre plutôt que les champs de bataille, qui supprime tant de jeunes, et cultive une haine féroce entre les peuples.
Il anticipe vingt ans plus tôt le conflit armé entre Israël, le Hamas, le Hezbollah, l’Iran, la Turquie qui cherche alliance internationale. Il voit le conflit majeur, Gog et Magog à travers les yeux de Rachi.
Les protagonistes de mon livre, érudits talmudiques en majorité, sans être fatalistes, sont convaincus qu’il existe une justice divine. Ils savent, en outre, qu’un petit groupe comme les sionistes, quelle que soit la prouesse de leur armée, n’a aucune chance de prévaloir à long terme contre une population arabe bien plus nombreuse et que leur tentative de s’imposer par la force ne fera qu’augmenter la haine des juifs[23].
Plus loin, il propose un pays, Israël, un espace commun politique entre les Juifs et les Palestiniens. Ces derniers sont relégués comme les Juifs Messianiques d’ailleurs, au rang de citoyen de seconde zone. La politique de l’état d’Israël fait selon Rabkin, accomplis une véritable déportation et un nettoyage ethnique.
Le judaïsme proscrit l’idolâtrie ; l’idolâtrie de l’État d’Israël ne fait pas exception. Le rabbin Adin Steinsaltz de Jérusalem a récemment lancé un appel aux juifs de la diaspora pour qu’ils cessent de vivre par procuration et constituent un foyer intellectuel et spirituel indépendant d’Israël. Hypothéquer l’avenir du judaïsme sur le sort d’un État fragile relèverait pour le moins de la myopie. Les juifs de la diaspora devraient s’intéresser davantage au judaïsme qui les caractérise historiquement qu’à l’État d’Israël qui les menace en les retenant en otages et, ce qui constitue une menace plus grave, en en pervertissant les valeurs morales[24].
Les Juifs Russes, les fameux refuzniks de l’ex URSS, sont plus de 1,5 millions en Israël. La langue russe est la troisième langue, après l’Hébreu et l’Arabe. Tu peux ne pas être Juif pieux, mais sioniste, au sens politique en Israël.
Ce concept national est adopté, dans l’ordre chronologique, par l’Union soviétique, l’Allemagne nazie et l’État d’Israël. Partout ailleurs, les juifs constituent un groupe religieux que l’on peut quitter si l’on ne veut plus pratiquer le judaïsme.
Comme l’a démontré la Shoah, on ne peut pas quitter la « nationalité juive ». Quoique dans des circonstances moins tragiques, les juifs soviétiques ne pouvaient guère la quitter non plus. Leur conscience collective, largement démunie de toute référence judaïque, correspond donc le mieux à l’image du sioniste. Créé par les juifs de Russie, l’État d’Israël continue de trouver un écho parmi les juifs russes les plus éloignés du judaïsme. Et c’est parmi les Israéliens d’origine soviétique que l’on trouve souvent des positions politiques proches du fascisme, dont celle enfaveur d’une déportation de tous les Palestiniens.
Shalom Dov Baer Schneersohn, le Rebbe de Loubavitch … en Russie avait pressenti ce problème au tournant du XX siècle. Selon lui, le sionisme est fondamentalement opposéau judaïsme car le nationalisme, principe cardinal du sionisme, nie le caractère normatif de l’identité juive, nie son lien avec l’allégeance à la Torah. Dans son optique, le sionisme représente une menace plus dangereuse que le christianisme puisqu’’il offre un moyen apparemment innocent de couper le lien entre les juifs et le judaïsme, ce qui est l’objectif séculaire des missionnaires chrétiens. On se souvient que certains penseurs sionistes déclaraient ouvertement que « le juif doit nier son judaïsme afin de pouvoir être rédimé ».[25].
Aujourd’hui, lorsqu’il se trouve une opposition entre le sionisme en Israël, nous sommes condamnés par le Crif français, d’antisémitisme et d’anti-sionisme. Itamar ben Gvir comme Aviezel Smotrich veulent l’éradication du peuple palestinien, la destruction pur et simple de la Bande Gaza, au profit de la venue de leur messie-roi décrit par Maïmonide, dans son commentaire de la Loi des Juges. Ils ont remplacé l’esprit du Judaïsme, enraciné par la Torah par une idéologie eschatologique et politique.
Yuval Harari essayiste en Israël, prêche le sionisme mais fait la différence avec les sionistes et les national-religieux. La disproportion guerrière de Tsahal contre les terroristes du Hamas et du Hezbollah, face au peuple de Gaza et du Liban devient vertigineux. Ils commencent à étendre le conflit vers la Syrie et l’Irak.
Le sionisme religieux entend concilier sionisme et judaïsme orthodoxe. Longtemps minoritaire dans le mouvement sioniste, le sionisme religieux a progressivement imprégné les institutions et la politique israélienne.
Pourtant, le sionisme a longtemps été rejeté par de nombreux Juifs religieux, qui estimaient que l’établissement d’un État juif ne pouvait se faire qu’après l’arrivée du messie[26].
Il sépare le sionisme du judaïsme sans en faire une collusion, le sionisme est l’identité du Juif dans l’état d’Israël. Le premier ministre Netanyahou commit une grave faute contre Dieu. Il remplace la puissance de Dieu, Goël d’Israël par les USA. Cette politique perdure de fait, depuis 1948. Les USA sont les alliés indéfectibles d’Israël par le lobby sioniste américain selon Yakov Rebkin. Il dit à Joe Biden, il y a de cela quelques mois : Il me faut trois choses, des armes, des armes et des armes.
Rien de ce qui s’est passé depuis le 7 octobre ne laisse entendre que la coalition de Nétanyahou a changé de perspective. Au contraire, le carnage et la dévastation infligée aux civils palestiniens dans la bande de Gaza, l’exécution et la dépossession de Palestiniens en Cisjordanie, et le rejet de tout futur plan de paix sont autant de facteurs démontrant que le gouvernement actuel d’Israël n’a aucun respect pour les droits humains des Palestiniens à l’échelle individuelle ou pour leurs aspirations nationales collectives[27].
… Il y a deux millénaires, des fanatiques religieux ont infligé une catastrophe terrible au peuple juif. Par intégrisme religieux, ils se sont rebellés contre l’Empire romain. Les légions du général Vespasien et de son fils Titus ont vaincu les fanatiques juifs, conquis une ville après l’autre et fini par encercler Jérusalem d’acier.
Le rabbin modéré Yoḥanan ben Zakkaïa décidé de fuir la ville assiégée. Pour échapper aux zélotes,qui l’auraient exécuté sans autre forme de procès, il s’est caché dans un cercueil. Selon la tradition juive, Ben Zakkaïa prophétisé après avoir quitté la ville que Vespasien deviendrait empereur de Rome. Le général, ravi de cette prédiction, a accepté d’exaucer toute demande que formulerait Ben Zakkaï. Le rabbin a demandé àVespasien d’épargner la petite ville de Yavné, et de l’autoriser à y établir un centre d’études juives[28].
…Le judaïsme a renoncé au temple incendié, aux rites sanglants et aux zélotes qui ont déclenché la rébellion, pour devenir une religion fondée sur l’étude. Les Juifs ont vécu à Yavné et ont étudié. Ils se sont installés au Caire et à Bagdad, et ont étudié. Ils se sont installés à Vilnius et à Brooklyn, et ont étudié.
Deux millénaires plus tard, des Juifs du monde entier sont revenus à Jérusalem, en apparence pour mettre en pratique ce qu’ils avaient appris. Quelle grande vérité ont-ils donc découverte en deux mille ans d’étude ?À en juger par les paroles et les actes de Nétanyahou et de ses alliés, les Juifs ont appris ce que Vespasien, Titus et leurs légionnaires savaient depuis le début : la soif de pouvoir, la joie de se sentir supérieur et le plaisir sinistre de piétiner les plus faibles[29].
Le sionisme et surtout le sionisme religieux, prépare la venue du messie-roi, la reconstruction du IIIe temple. Tout est apprêté, car l’Institut du Temple, depuis 1988, a réussi à préparer cette reconstruction, et l’attente de la geoula, la délivrance d’Israël. Tous les artefacts constituant l’ensemble du Bert Hakmidash, sont de l’ocre de 70. Les pierres qui sont fabriqué pour le Temple, comme les ustensiles, les autels, les vêtements sacerdotaux, le rideau entre le Hekal et le Debir.
[1] Tehilm, 45, 4
[2] Le commentaire de Rachi sur Les Psaumes, Tome 1, (chapitres 1 à 50), traduit par G. Pell, Copyright © 2006, Tous droits réservés aux Editions GALLIAM. Khayat, B.P. 50083, 91500 Jérusalem, Israël, Distributeur :, Nouvelle Librairie Gallia, 6, rue Méa Chéarim, 95229 Jérusalem, Israël, Tél. : (2) 537 49 25 Imprimé en Israël, p. 225
[3] Tehilim, 45 6
[4] Dn. 9, 7 à 9
[5] Dn, 9, 11 à 12
[6] Mt. 24, 21
[7] Nd. 3, 28 à 30
[8] Mt. 21, 18 à 19
[9] Mt. 24, 32 et 33
[10] Rm. 11, 25 à 28
[11] Lc. 4, 17 à 20
[12] Is. 15, 4
[14] Guerre des Juifs de Flavius Joseph, livre IV-VII, paragraphe 10, texte numérisé et mise en page par François-Dominique Fournier, Flaviuse Joseph, Œuvres complètes, trad. en français sous la direction de Théodore Reinach,.... Traduction de René Harmand, ... ; révisée et annotée par S. Reinach et J. Weill E. Paris, Librairie Ernest Leroux, 28, rue Bonaparte,(Vie), 1932. Publications de la Société des études juives, p. 69
[15] Ibid. pp 86-87-141-142-185
[16] Livre VI, iv, Ibid. pp. 190-191 et 192
[17] Mt. 28, 12 à 15
[18] Lc. 21, 20 à 26
[19] Fin du temps des nations en 1967: genèse d’une illusion religieuse érigée en réalisation d’une prophétie biblique, Menahem R. Macina, Première mise en ligne, le 30 octobre 2005, sur mon site Rivtsion.org. , Texte revu et corrigé, le 02 août 2019, sur Academia.edu, p. 4
[20] Revue internationale et stratégique 2004/4N°56, Article de revue, L’opposition juive au sionisme, Par Yakov M. Rabkin Pages 17 à 23, p. 2
[21] Ibid. p. 4
[22] Ibid. p. 4
[23] Ibid. p. 5
[24] Ibid. p. 6
[25] Ibid. pp. 6 et 7
[26] Penser l’avenir du sionisme après le 7 octobre : le délicat exercice de Yuval Harari, Analyse, Source The Washington Post, traduit d l’anglais, réservé aux abonnés, lecture 11mn, publié le 05 octobre 2024, Courrier International, Réveil Courrier, N° Spécial « 7 octobre, un an de guerre », p. 10
[27] Ibid. p. 10
[28] Ibid. pp. 13 et 14
[29] Ibid. pp. 14 et 15