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Publié le 13/10/2023 à 14:22 par laparousiedejesus Tags : abime tohu bohu chaos

… Un silence profond régnait dans la Convention nationale quand, le 18 floréal ( 7 mai 1794) , il monta à la tribune.

 

… Ah ! les prêtres ! Écoutez ce que pense d'eux l'orateur, et dites si jamais tableau plus saisissant et plus vrai en a été tracé : «Fanatiques , n'espérez rien de nous. Rappeler les hommes au culte pur de l'Etre suprême, c'est porter un coup mortel au fanatisme. Toutes les fic-tions disparaissent devant la vérité, et toutes les folies tombent de-vant la raison. Sans contrainte, sans persécution , toutes les sectes doivent se confondre d'elles-mêmes dans la religion universelle de la nature. Nous vous conseillerons donc de maintenir les principes que vous avez manifestés jusqu'ici . Que la liberté des cultes soit respectée, pour le triomphe même de la raison ; mais qu'elle ne trouble point l'ordre public, et qu'elle ne devienne point un moyen de conspiration . Si la malveillance contre-révolutionnaire se cachait sous ce prétexte, réprimez-là , et reposez-vous du reste sur la puis-sance des principes et sur la force même des choses. Prêtres ambi-tieux , n'attendez donc pas que nous travaillions à rétablir votre em-pire, une telle entreprise serait même au-dessus de notre puissance.


Vous vous êtes tués vous-mêmes, et on ne revient pas plus à la vie morale qu'à la vie physique. Et d'ailleurs , qu'y a-t-il entre les prê-tres et Dieu ? Les prêtres sont à la morale ce que les charlatans sont à la médecine. Combien le Dieu de la nature est différent du Dieu des prêtres ! Je ne connais rien de si ressemblant à l'athéisme que les religions qu'ils ont faites. A force de défigurer l'Être su-prême, ils l'ont anéanti autant qu'il était en eux ; ils en ont fait tantôt un globe de feu, tantôt un bœuf, tantôt un arbre, tantôt un homme, tantôt un roi. Les prêtres ont créé Dieu à leur image ; ils l'ont fait jaloux, capricieux, avide, cruel, implacable . Ils l'ont traité comme jadis les maires du palais traitèrent les descendants de Clovis, pour régner sous son nom et se mettre à sa place . Ils l'ont relégué dans le ciel comme dans un palais, et ne l'ont appelé sur la terre que pour demander à leur profit des dîmes, des richesses, des honneurs, des plaisirs et de la puissance.

 

Le véritable prêtre de l'Être suprême, c'est la nature ; son temple, l'univers ; son culte, la vertu; ses fêtes, la joie d'un grand peuple rassemblé sous ses yeux pour resserrer les doux nœuds de la fraternité universelle et pour lui présenter l'hommage des cœurs sensibles et purs . Prêtres, par quel titre avez-vous prouvé votre mission ? Avez-vous été plus justes, plus modestes, plus amis de la vérité que les autres hommes? Avez-vous chéri l'égalité , défendu les droits des peuples, abhorré le despotisme et abattu la tyrannie? C'est vous qui avez dit aux rois : Vous êtes les images de Dieu sur la terre, c'est de lui seul que vous tenez votre puissance. Et les rois vous ont répondu : Oui, vous êtes vraiment les envoyés de Dieu , unissons-nous pour partager les dé-pouilles et les adorations des mortels . Le sceptre et l'encensoir ont conspiré pour déshonorer le ciel et pour usurper la terre . Laissons les prêtres et retournons à la Divinité. »

 

… Mais rien ne terrifia plus le peuple que les profanations reli-gieuses dont Moulins fut le théâtre. A la suite de la cérémonie du 26 dans la cathédrale désaffectée, au cours de laquelle le représentant avait lu ses arrêtés contre le célibat des prêtres, une véritable procession s'était formée qui, dirigée par l'ex-éminariste, se mit à abattre tous les signes extérieurs du culte, croix, statues, calvaires ; on draina les sacristies, on fit au cours de Bercy un amas 'de chasubles, chapes et autres orne-ments sacrés, jusqu'à des voiles de religieuses qui furent brûlés pendant que la bande d'iconoclastes, l’ex-confrère de l'Oratoire en tête, dansait une ronde folle autour des déguisements flam-bants de la superstition (1). Puis c'est le tour des prêtres, " ces imposteurs qui s'avisent encore déjouer leurs comédies reli-gieuses », qu'il fait tantôt rejeter dans l'église et tantôt qu’il en expulse. Il invite les autorités à « faire disparaître tous les attributs du culte des prêtres et à substituer à leur Dieu celui des sans-culottes» . Et c est avec une légitime satisfaction qu'il écrit le 30 septembre à la Convention :


" Les prêtres et leurs idoles sont rentrés dans les temples ; l'œil du républicain n'est plus frappé que des signes de la régénération, des attri-buts de la puissance et de 1’immortalité du peuple. Des fêtes civiques, des spectacles où les vertus et le malheur sont hono-rés, remplissent aujourd'hui le vide immense des jours que le fanatisme seul avait consacrés à son profit (2). » Partout où passa Fouché avec l’aval de Hebert et Anaxagoras Chaumette, Nevers, Saint-Cyr, et bientôt Lyon. Ce fut un carnage sanglant.

 

C’est le Comité du Salut public à Paris, avec à sa tête Robespierre, qui dépêcha Carrier un juriste. Il fut le responsable du désastre sanglant et atroce, de Nantes. Carrier se déchaîna amplement dans toute sa grandeur cynique, persécuter de façon frénétique tous les prêtres se trouvant sur son chemin.

 

Les enfants ne furent pas épargnés non plus comme elles vieillards. Nantes, aux yeux de Carrier était le centre névralgique de la contre-révolution le foyer de la Vendée. Il voulut écraser cette ville pour anéantir les Vendéens Catholiques, comme les prêtres. Écraser l’armée et les prêtres, c’était exterminer la rébellion pour la république naissante.


L’épuration, la dératisation, furet des noms employés par ces exterminateurs. Mais lors du procès en 1974, Carrier, nia catégoriquement sa responsabilité, face à ses meurtres.

 

Nous retrouvons toute cette iniquité et es meurtres partout en France, Paris comme Bordeaux d’ailleurs. Cette dernière fit assassinée par guillotine sur l’ancienne palace royal près de 400 prêtres, place qui devint par la suite : la place Gambetta à Bordeaux.

 

L’Être Suprême et Robespierre

 

Quoi qu'il en soit, le 18 floréal an II de la république (7 mai 94 , vieux style) , il monte à la tribune de la convention, un volumineux cahier à la main ; et après avoir promené, d'un air satisfait de lui-même, ses regards sur l'assemblée , il débita de sa voix gla-pissante un long rapport au nom du comité de salut public, suivi d'un projet de décret portant délivrance d'un certificat de vie à l'Être Suprême.
… Ce n'était pas tout d'avoir fait reconnaître son Être Suprême par la convention, Robespierre vou-lut aussi le faire reconnaître par la société mère..

 

 

L’interdiction de la sainte messe pendant les confinements, une attaque contre Jésus le Messie et la liberté des fidèles, fut une première mondiale, après la révolution dite française.

 

Le premier confinement, du « covid-19 », fut affublé par l’interdiction de la sainte messe, partout où se trouvait des églises ou cathédrales en France et à travers le monde. Le dimanche de Pâques 2020, nous vîmes le pape François, seul, face à la place saint Pierre, vide de pèlerins. Voir la photo ci-dessus.

 

Pendant les 2000 ans de Chrétienté à travers les continents, ce fut une première, pour les églises pour assister à leur désertion forcée. Pendant la période des catacombes, jusqu’à l’officialisation de la chrétienté par Constantin le grand, la Voie du Salut, confrontée par la persécution sanglante des empereurs Romains, avaient leurs assemblées dans les maisons des notables chrétiens. Comme nous l’avons vu plus haut, pendant la Terreur, au sein de la Révolution française, toutes les églises furent fermées. C’est que les décrets révolutionnaires ne concernait que la France. En nos jours, et la seule différence en mars 2020. ces fermetures à cause du confinement, furent mondiaux. Il est étonnant que les pandémies réelles, comme l’a pu le remarqué Philon d’Alexandrie, furent toutes avérés pendant les guerres entre pays, clans, régions. Elles furent aussi accompagnées par de terribles tremblement de terre. Je ne peux imaginer la pandémie biblique comme l’a cité un économiste Juif turque naturalisé américain, Nouriel Roubini, dans son livre, les Dix Mega Menaces, janvier 2023.

 

Elle sera mondial avec un taux de létalité entre 45 à 85 %, comme celle de 1347 en Europe. Ces satiriques furent établies grâces à des médecins qui comptèrent le nombre de morts par département en France, par exemple. Je ne peux parler des mouvements tectoniques sur le globe entier, il y e se trouve trop de paramètres, et ce n’es pas le sujet ici. Mais, nous somme au courant par des sites hebdomadaires comme : https://www.notre-planete.info/

 

Pendant les pandémies mortelles, comme la Peste Noire dans toute l’Europe, de 1347 à 1354, le confinement concernait les pestiférés. Les personnes valides pouvaient vaquer à leur travail dans les champs, les échoppes des divers guildes et autres commanderies militaires. Entre 589 et 590, une violente épidémie de peste sévit à Rome, pendant le pontificat de Grégoire le grand.Peste terrible qui faisait périr ceux qui l’attraper, le matin, mourraient le soir.

 

La première victime de la peste à Rome fut le pape Pélage II, décédé le 5 février 590 et enterré à Saint Pierre. Le clergé romain et le sénat élurent comme successeur saint Grégoire le Grand (540-604) qui, après avoir été préfet de la ville, avait vécu dans sa cellule monastique sur le mont Cœlius. Après avoir été consacré le 3 octobre 590, le nouveau pape fit immédiatement face au fléau de la peste. Grégoire de Tours (538-594), contemporain et chroniqueur de ces événements, dit que dans un sermon mémorable prononcé dans l’église de Sainte Sabine, saint Grégoire le Grand avait invité les Romains à suivre, contrits et pénitents, l’exemple des habitants de Ninive : « Regardez autour de vous : voici l’épée de la colère de Dieu brandie sur tout le peuple. La mort subite nous arrache du monde, presque sans nous donner une minute de temps. En ce moment même, oh combien sont pris par le mal, ici autour de nous, sans même pouvoir penser à la pénitence ».

 

… La légende dorée, du Bienheureux Jacques de Voragine, qui est un recueil des traditions transmises depuis les premiers siècles de l’ère chrétienne, raconte qu’à mesure que l’image sacrée avançait, l’air devenait plus sain et plus clair et les miasmes de la peste se dissolvaient, comme s’ils ne pouvaient supporter sa présence. On avait atteint le pont qui relie la ville au mausolée d’Hadrien, connu au Moyen-Âge sous le nom de Castellum Crescentii, quand tout à coup un chœur d’anges fit entendre ce chant : « Regina Cœli, laetare, Alleluja – Quia quem meruisti portare, Alleluja – Resurrexit sicut dixit, Alleluia ! » Grégoire répondit à haute voix : « Ora pro nobis rogamus, Alleluja ! ». Ainsi naquit le Regina Cœli, l’antienne avec laquelle, à Pâques, l’Église salue Marie pour la résurrection du Sauveur.

 


Après le chant, les anges se disposèrent en cercle autour de l’image de la Vierge et saint Grégoire, levant les yeux, vit au sommet du château un ange qui, après avoir séché l’épée ruisselante de sang, la replaça dans son fourreau, en signe de l’arrêt du châtiment. Grégoire comprit alors que la peste était finie et c’est ce qui se produisit. Ce château fut désormais appelé le Château de l’ange ou Château-Saint-Ange et, en mémoire du miracle, les Romains placèrent à son sommet une statue de saint Michel, chef des milices célestes, en train de rengainer l’épée.


Si l’ange, grâce à l’appel de saint Grégoire, rengaina l’épée, cela signifie qu’elle avait été dégainée auparavant pour punir les péchés du peuple romain. Les anges sont en effet les exécuteurs des châtiments divins sur les peuples.
Les paroles de saint Grégoire le Grand doivent encore résonner dans nos cœurs :

 

« Que dirons-nous des terribles événements dont nous sommes témoins sinon qu’ils prédisent une colère future ? Alors pensez chers frères, avec une extrême attention à ce jour-là, corrigez votre vie, changez vos habitudes, domptez les tentations du mal avec toutes vos forces, punissez avec des larmes les péchés commis » (Homélie sur les Évangiles).

 

Le clergé et les évêques en France, à partir de mas 2020, notamment, furent dociles aux mesures ministérielles. La contestation fut absente dans notre territoire comme ailleurs, dans tous les pays dits civilisés. Elle prit force néanmoins second confinement 2020. Nous constatons ces faits, comme une anticipation « presque immédiat », lors de la venue du faux messie et son imposture mondiale. Lisons ce qu’écris le Catéchisme sur la catastrophe de l’église.

 

675 Avant l’avènement du Christ, l’Église
doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la
foi de nombreux croyants (cf. Lc 18, 8 ; Mt 24,
12). La persécution qui accompagne son
pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21, 12 ; Jn 15, 19-20)
dévoilera le " mystère d’iniquité " sous la forme
d’une imposture religieuse apportant aux hommes
une solution apparente à leurs problèmes au prix
de l’apostasie de la vérité. L’imposture religieuse
suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire
celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se
glorifie lui-même à la place de Dieu et de son
Messie venu dans la chair (cf. 2 Th 2, 4-12 ; 1 Th
5, 2-3 ; 2 Jn 7 ; 1 Jn 2, 18. 22).

 

Voit-ci l’évangile une de saint Grégoire le grand

 

Remettez-vous donc le jour du jugement devant les yeux, frères très chers, et en comparaison, tout ce qui semble pénible actuellement vous deviendra léger. C’est au sujet de ce jour que le prophète affirme : «Il est proche, le grand jour du Seigneur, proche et venant en toute hâte. Le cri du jour du Seigneur est amer, l’homme vaillant y sera éprouvé. Jour de colère que ce jour-là, jour de tribulation et d’angoisse, jour de calamité et de malheur, jour de ténèbres et d’obscurité, jour de brume et de tornade, jour de sonneries de trompe et de trompette.» (So 1, 14-16). De ce jour-là, le Seigneur dit encore par la voix du prophète : «Encore une fois, et j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel.» (Ag 2, 6)


Voyez, nous venons de le dire : il a ébranlé l’air, et la terre n’a pas résisté; qui donc pourra tenir quand il ébranlera le ciel? Et que dire des événements terrifiants dont nous sommes les spectateurs, sinon qu’ils sont les annonciateurs de la colère à venir? Il nous faut donc considérer qu’il y a autant de différence entre les tribulations actuelles et celles du dernier jour, qu’entre la personne d’un annonciateur et celle d’un juge plein de puissance. Ainsi, frères très chers, appliquez toute votre attention à la pensée de ce jour; rectifiez votre vie, changez de mœurs, surmontez les mauvaises tentations en leur résistant, et celles auxquelles vous avez succombé, expiez-les par vos larmes.


Vous verrez un jour l’avènement du Juge éternel avec d’autant plus d’assurance que la crainte de sa rigueur vous en aura dès maintenant fait prendre les devants.

 

Grégoire le grand fit cette homélie selon l’évangile de saint Luc au chapitre 21, aux verset 25 à 33. Celle-ci fut écrite en pleine peste, juste après la mort du pape Pelage, et fut élevé en tant que pape, arraché de sa solitude de moine ermite.

 

Grégoire le Grand commente se verset magnifique de Jésus sur l’eschatologie. «Quand cela commencera d’arriver, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche.»


Dans l’Ecriture Sainte, le mot «tête» est souvent mis à la place du mot «esprit», car de même que les membres sont commandés par la tête, les pensées sont gouvernées par l’esprit. Lever la tête, c’est donc élever son esprit vers les joies de la patrie céleste. Ainsi, ceux qui aiment Dieu sont invités à se réjouir d’une grande joie à cause de la fin du monde, parce qu’ils vont rencontrer bientôt celui qu’ils aiment, tandis que passe ce qu’ils n’ont pas aimé. Que le fidèle qui désire voir Dieu se garde bien de pleurer sur les malheurs qui frappent le monde, puisqu’il sait que ces malheurs mêmes amènent sa fin.

 

 

Cette prophétie ci-dessous, vient d’une lettre fameuse de saint Grégoire le Grand, datant de 595 après J.C., à Jean de Constantinople. Ce dernier avait pris le titre pompeux d’Évêque universelle ou œcuménique. Grégoire, pape de Rome dénonça cet orgueil terrible par un de ses confrère dans le sacerdoce.

 

« Autrefois, l’apôtre Jean s’écriait : Mes petits-enfants, voici la dernière heure. Cette prédiction de la Vérité se réalise. La peste et l’épée sévissent contre le monde ; les nations se lèvent contre les nations ; l’univers est ébranlé, la terre s’entr’ouvre pour engloutir ses habitants. Tout ce qui a été prédit arrive. Le roi de l’orgueil est proche, et, ce qui est horrible à dire, les prêtres se disposent à lui former une armée ; car ils ne songent qu’à s’élever, ceux qui n’ont été établis que pour conduire les autres à l’humilité.

 

J’ai mis plus de un et demi pour accepté le passage qui suit ci-dessous. C’est un extrait d’une lettre de Vladimir Soloviev en 1896. Je comprenais que le tiers des étoiles fut balayé par le dragon rouge feu.


Puis un second signe apparut au ciel : un énorme Dragon rouge-feu, à sept têtes et dix cornes, chaque tête surmontée d'un diadème. Sa queue balaie le tiers des étoiles du ciel et les précipite sur la terre.
Comme j’aime beaucoup Denys l’Aréopagite, ainsi que son œuvre, il est mon unique maître et ami.? Il écrivit entre autre la Hiérarchie Célèste, sublime livre. Je remarquais que la Hiérarchie ecclésiastique, était sur le même calque. Je me suis dit que si le tiers des étoiles furent balayées et précipitée sur la terre, au moment de l’avènement du Faux prophète, le tiers de l’ordre ecclésiastique tombera avec lui, acclamer le faux messie. Je me suis trompé. J’ai une grande conscience de l’ordre sacerdotal. Je me confie un peu. La plupart mourront martyr, beacuoup apostasieront, par peur, manque de foi, compromission etc… et suivrait l’AntiChrist.

 

Je suis obliger de confirmer que Vladimir Soloviev dans lettre de 1896, a raison d’écrire à son ami, que 99 % des prêtres et moines suivront comme des moutons sans berger, le faux pasteur, le berger mercenaire.

 

Et, pour commencer, je commence par la fin. Respice fine. Sur ce sujet, il n'y a que trois choses certaines attestées par la parole de Dieu

 

1° L'Évangile sera prêché par toute la terre, c'est- à-dire que la vérité sera proposée à tout le genre humain, ou à toutes les nations ;…

 

… 2 " Le Fils de l'Homme ne trouvera que peu de foi sur la terre, c'est-à-dire que les vrais croyants ne for-meront à la fin qu'une minorité numériquement insi-gnifiante et que la plus grande partie de l'humanité suivra l’Antéchrist ;


3° Néanmoins, après une lutte courte et acharnée, le parti du mal sera vaincu et la minorité des vrais croyants triomphera complètement. De ces trois vérités aussi simples qu'incontestables pour tout croyant, je déduis tout le plan de la politique chrétienne.

 

… Et, comme il n’y a dans le monde chrétien qu’un seul centre d’unité légitime et traditionnel, il s’ensuit que les croyants doivent se rallier autour de lui ; ce qui est d'autant plus idoine qu'il n'a plus de pouvoir extérieur compulsif et que, partant, chacun peut s'y rallier dans la mesure indiquée par sa conscience. Je sais qu'il y a des prêtres et des moines qui pensent autrement et qui demandent qu'on s'abandonne à l'autorité ecclésiastique sans réserve, comme à Dieu.

 

C'est une erreur qu'il faudra nommer hérésie, quand elle sera nettement formulée. Il faut s'attendre à ce que quatre-vingt-dix-neuf pour cent des prêtres et moines se déclareront pour l'A-C. C'est leur bon droit et c'est leur affaire.
Tout à tous,
Vladimir Soloviev

 


Et encore, de la lettre de Grégoire le grand à l’empereur, le pape réfute fort bien l’argument que l’on tirait de la frivolité d’un titre honorifique auquel on affectait, à Constantinople, de ne pas attacher une grande importance. 

 

« Je prie Votre Piété Impériale, dit-il, de bien remarquer qu’il y a des choses frivoles qui sont inoffensives, mais qu’il en est aussi de très nuisibles.


Lorsque l’AntiChrist viendra et qu’il se dira Dieu, ce sera une chose parfaitement frivole, mais qui sera très pernicieuse.
Si nous ne voulons apercevoir dans ce mot que la quantité des syllabes, nous n’en trouverons que deux (De-us) ; mais si nous supposons le poids d’iniquité de ce titre, nous le trouverons énorme. 
Moi, je dis, sans la moindre hésitation, que quiconque s’appelle l’évêque universel ou désire ce titre, est, par son orgueil, LE PRÉCURSEUR DE L’ANTICHRIST, parce qu’il prétend ainsi s’élever au-dessus des autres. L’erreur où il tombe vient d’un orgueil égal à celui de l’Anté-Christ, parce que, comme ce Pervers veut être regardé comme élevé au-dessus des autres hommes comme un Dieu, de même quiconque désire être appelé seul évêque s’élève au-dessus des autres. »

 

Petits enfants, voici venue la dernière heure. Vous avez ouï dire que l'Antichrist doit venir ; et déjà maintenant beaucoup d'antichrists sont survenus : à quoi nous reconnaissons que la dernière heure est là.
Ils sont sortis de chez nous, mais ils n'étaient pas des nôtres. S'ils avaient été des nôtres, ils seraient restés avec nous. Mais il fallait que fût démontré que tous n'étaient pas des nôtres.
… je viens au nom de mon Père et vous ne m'accueillez pas ; qu'un autre vienne en son propre nom, celui- là, vous l’accueillerez.

 

 

 

ÉPILOGUE OU L’IMPOSSIBLE ABOLITION DU SACRIFICE PERPÉTUEL

 

LE TOHOU VAVOHOU TAV

 

Ces réflexions sur le Tohu Bohu m’habite depuis près de neuf ans, parler de ce chaos. Le Tohu Bohu Aleph, qui correspond à la protologie, le commencement de la création. Au Tohu Bohu Tav, la fin du monde, tel que nous le connaissons est déjà parmi nous. La création, avant la création de la lumière, n’était que ténèbres, vague, informe. Dieu seul en est Le Témoin privilégié exclusif. Avant cela, … Dieu. Car Dieu est l’Éternel. Nous verrons que c’est la mère aux sept fils, du temps d’Antiochus Épiphane, qui s’exprima, qu’à partir de rien, Dieu créa ciel et terre. Dans le livre de l’Apocalypse selon saint Jean, voici ceci : Puis je vis un ciel nouveau, une terre nouvelle - car le premier ciel et la première terre ont disparu, et de mer, il n'y en a plus.

 

Pierre apôtre dans sa lettre écrit ces quelques verset : Ce sont de nouveaux cieux et une terre nouvelle que nous attendons selon sa promesse, où la justice habitera.


Ce qui est très intéressant, c’est le commentaire de Rachi sur le verset : Au commencement, Dieu – Elokim créa le ciel et la terre. Il dit ce qui suit sur la justice première, Justice Aleph :

 

3 Elokim créa : Il n'est pas dit : « Hachem créa », mais « Elokim créa»... L'intention première de Dieu avait été de créer le monde selon l'attribut de justice, Elokim étant le nom de Dieu lorsqu'Il exerce la justice], mais Il s'est rendu compte qu'il ne subsisterait pas. Aussi a-t-Il fait passer au premier plan l'attribut de miséricorde (Hachem étant le nom de Dieu lorsqu'II agit avec miséricorde] et la-t-Il associe a celui de la jus-tice. C'est ainsi qu'il est écrit : « le jour où Hachem-Elokim fit terre et cieux » (infra2, 4) (Beréchith raba 12, 15).

 

Pierre, prince des apôtres, quant à lui, écrit où la justice habitera dans terre nouvelles et cieux nouveaux. C’est la Justice immortelle, que Dieu donna à Adam d’avant sa chute. Nous vivrons dans la justice de Dieu. Enfin nous serons ajusté au Cœur de Dieu, par le Cœur transpercé de Jésus. Rachi nous apprends que Dieu, lorsqu’Il créa, Il est Justice, Elohim, il n’est pas Hachem, ou plutôt, il est toujours Hachem, mais dans un sens très caché, secret. Dieu est Hachem et Elohim. Dieu est Un. Justice et Miséricorde. Et Dieu est Justice miséricorde dans sa création nouvelle, lui l’Éternel. Dans la lettre de Pierre, Justice est Tav. Car, au premier chapitre de l’Apocalypse selon l’Aigle de Patmos, il est écrit : Je suis l'Alpha [Aleph] et l’Oméga [Tav], dit le Seigneur Dieu, "Il est, Il était et Il vient", le Maître-de-tout.


Plus loin, toujours dans le même chapitre, Apocalypse 1, 17 A sa vue, je tombai à ses pieds, comme mort; mais il posa sur moi sa main droite en disant : "Ne crains pas, je suis le Premier et le Dernier, le Vivant ; je fus mort, et me voici vivant pour les siècles des siècles, détenant la clef de la Mort et de l'Hadès.


Dans le livre de Baruch, Jérémie, écrit our encourager le peuple d’Israël en déportation à Babylone : Ne craignez pas ces faux dieux… N’ayez pas peur de ces faix dieux,…

 

Le livre du prophète Isaïe nous livre et révèle ce passage admirable : Car voici que je vais créer des cieux nouveaux et une terre nouvelle, on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit. Et l’Esprit de Dieu couve sur les eaux nouvelles et Cieux nouveaux. Dans le sens de Rachi, le verbe couver, fait que, l’Esprit ne touche pas à la Création, il le laisse libre, comme en sustentation. Dieu veille au grain, sur sa progéniture. Toujours dans le livre d’Isaïe, Dieu dit : Qui a agi et accompli? Celui qui dès le commencement appelle les générations ; moi, Yahvé, je suis le premier, et avec les derniers je serai encore.

 

Et encore : Ainsi parle Yahvé, roi d'Israël, Yahvé Sabaot, son rédempteur : Je suis le premier et je suis le dernier, à part moi, il n'y a pas de dieu. Et pour finir, Dieu nous révèle qu’Il est toujours Aleph et Tav. Ecoute-moi, Jacob, Israël que j'ai appelé, c'est moi, moi qui suis le premier et c'est moi aussi le dernier.

 

Le cantique de Moïse contient tous les livres des prophètes qui annonces les décrets de Dieu, irrévocable et majestueux, Lui le Grand Roi.


"Voyez maintenant que c’est moi, moi qui suis Dieu, et qu’il n’y a point de Dieu à côté de moi. C’est moi qui fais mourir et qui fais vivre ; j’ai blessé, et c’est moi qui guérirai, et il n’y a personne qui délivre de ma main."
Oui, je lève ma main vers le ciel, et je dis : Je vis éternellement !

 

Dieu est l’éternel. Il est Dieu lorsqu’Il crée la première terre et les premiers cieux, Il est Dieu, lorsque’Il crée terre nouvelle et cieux nouveaux. Il y eu des ténèbres, lors de la création de cette terre informe. Il est y aussi des ténèbres aujourd’hui. Dernières ténèbres
Moïse nous offrit deux chemins, le chemin de la vie, et et le chemin de la mort. Nous avons perdu l’arbre de la vie, du temps d’Adam. Mais, Jésus qui est le premier et le dernier, est Le Vivant. Il nous ouvre dans sa pleine justice et pleine miséricorde, le Chemin. Et ce Chemin, c’est son Cœur transpercé.

 

2 Or, la terre était tohu et bohu et des ténèbres couvraient la face de l’abîme, et le souffle d’Elohim planait sur la face des eaux.

 

Voici une autre traduction du verset 2 :


2 Or la terre n’était que solitude et vide ; des ténèbres couvraient la face de l’abîme, et le souffle du Seigneur planait à la surface des eaux. (Genèse 1 : 2).

 

Ce Chaos comme apparent, que je nomme Tohu Bohu Aleph correspond au Tohu Bohu Tav. Tout au long du chemin que fait Israël, le peuple de Dieu, passe du chaos à l’harmonie, des épreuves et souffrances à cause de ses ruptures avec l’Alliance de Dieu, Testament sanglant de Dieu, à la grâce, purifié de ses péchés. Le prophète Isaïe assure avec promptitude les décrets juste et droit de Dieu contre son peuple à la nuque raide.

 

L'épée de Yahvé est pleine de sang, gluante de graisse, du sang des agneaux et des boucs, de la graisse des rognons de béliers; car il y a pour Yahvé un sacrifice à Boçra, un grand carnage au pays d'Edom.
Les buffles tombent avec eux, les veaux avec les boeufs gras, leur terre est abreuvée de sang, leur poussière engluée de graisse.


Car c'est un jour de vengeance pour Yahvé, l'année de la rétribution, dans le procès de Sion. Ses torrents se changent en poix, sa poussière en soufre, son pays devient de la poix brûlante. Nuit et jour il ne s'éteint pas, éternellement s'élève sa fumée, d'âge en âge il sera desséché, toujours et à jamais, personne n'y passera.


Isaïe 34, 11 Ce sera le domaine du pélican et du hérisson, la chouette et le corbeau l’habiteront ; Yahvé y tendra le cordeau du chaos et le niveau du vide.

 

Dans le livre de Jérémie, Dieu voit sa terre, Israël, c’est à dire l’alliance rompue avec son peuple. Et Dieu, dans sa mansuétude et sa justice, fait arrêter ses bénédictions. Il arrête de faire pleuvoir la terre agricole, comme ses grâces. David ne se plaint-il pas lorsque le Seigneur ne part plus avec les armées de Juda et d’Israël. J'ai regardé la terre : un chaos; les cieux: leur lumière a disparu.

 

Car ainsi parle l’Eternel, le Créateur des cieux ce Seigneur qui a formé, façonné la terre, qui l’a affermie, qui l’a créée non pour demeurer déserte mais pour être habitée : Je suis l’Eternel, et il n’en est pas d’autre !

 

David, dans ses épreuves terrible compose un psaume sur ses tribulations, face à ses ennemis. J’enfonce dans la bourbe du gouffre, et rien qui tienne ; je suis entré dans l'abîme des eaux et le flot me submerge.


Dans ce conteste, le chaos ou Thohu Bohu, signifie le mal, l’épreuve. L’abîme est le chaos sans fond des angoisses et des souffrances du prophète royal. Ce psaume figure la vie terrestre de Jésus le messie.

Voici le commentaire de Rachi sur le verset 2 du chapitre 1 dans le livre BERECHIT, selon la traduction du rabbin Rachi :

 

2 Or, la terre était tohu et bohu [solitude et chaos] et des ténèbres couvraient la face de l’abîme, et le souffle d’Elohim planait sur la face des eaux.

 

4 Tohou et vohou : Tohou signifie étonnement, stupéfaction, l'homme étant frappé d'étonnement et de stupeur en présence du vohou. En français médiéval: « estordison».


Vohou signifie vide et solitude.


5 La face de l'abîme : À la surface des eaux qui étaient sur la terre.
• Et le souffle de Elokim planait : Le trône de la majesté divine se tenait dans les airs et planait à la surface des eaux grâce au souffle de la bouche du Saint béni soit-Il et par Sa parole, comme une colombe qui plane sur son nid (Beréchith raba 2, Haguiga 15a). En français médiéval : « acoveter».