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c'est un article à explorer
Par Anonyme, le 14.08.2025
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Par Anonyme, le 30.04.2024
bonsoir ! heureuse d'avoir pu lire un post nouveau sur la situation en terre sainte et sur le " roi mendiant"
Par Anonyme, le 17.01.2024
l'époque où ce genre de site de vraies informations grouillaient sur le net (tout a été effacé!), me manque, j
Par Anonyme, le 23.12.2023
c'est très intéressant !
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Date de création : 28.12.2010
Dernière mise à jour :
14.06.2025
2476 articles
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Lisons ces quelques lignes de Fulton Sheen. Il lit une homélie à la radio, depuis New York. Celle-ci explique la montée de l’AntiChrist à travers le monde. L’archevêque dévoile une bonne analyse psychologique du faux messie.
… Les hommes se diviseront désormais en deux religions entendues là encore comme un abandon à un absolu. Le conflit du futur est entre un absolu qui est le Dieu-Homme et un absolu qui est l'homme-dieu ; entre le Dieu qui s'est fait homme et l'homme qui se fait dieu ; entre frères en Christ et camarades en anti-Christ.
Mais l’Antéchrist ne sera pas appelé ainsi, sinon il n’aurait pas de disciples. …
… Il est plutôt décrit comme un ange déchu, comme « le prince de ce monde » chargé de nous dire qu’il n’existe pas d’autre monde. Sa logique est simple : s’il n’y a pas de paradis, il n’y a pas d’enfer ; s’il n’y a pas d’enfer, il n’y a pas de péché ; s’il n’y a pas de péché, il n’y a pas de juge, et s’il n’y a pas de jugement alors le mal est le bien et le bien est le mal.
L’Adversaire dira du bien de Jésus, au début en disant qu’il fut un grand et puissant prophète dans ses œuvres, accomplissant le bien être pour les touts petits et le pauvres. Un homme qui travailla pour l’humanitaire.
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Lors des messes noires [détournées], le célébrant [prêtre, évêque, cardinal], en plein cœur de la cérémonie sacrilège, prononce les parles de la Consécration, il détourne la Chair et le Sang de Jésus en des sacrilège infâmes. C’est le cœur de l’abomination de la désolation depuis l’abbé Guibourg au temps de Louis XIV. Et le même temps que l’apparition de Jésus sainte Marguerite-Marie à La coque. Yeshoua ha-Mashia, le Fils de l’Homme dit ceci :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Jésus révèle qu’Il est Le Pain de Vie, Le pain venu du ciel, le Pain vivant. Les vautours ne s’acharnent pas sur ce qui est vivant, mais sur le Cadavre. N’y at-il pas écrit ceci :
Où que soit le cadavre, là se rassembleront les vautours. Ce Cadavre est le Corps mystique de Jésus, l’Église, le Vatican. Satan va frapper le Pasteur jusqu’à faire disperser le troupeau, il ne restera [plus] que les Anawims. Les vautours sont les princes de l’Église, ces prélats, vautrés dans la Haut maçonnerie. Ce cadavre et ces vautours viennent après la Grande tribulation, mais avant que le soleil s’obscurcisse, la lune en sang et les étoiles tombées du ciel. Ce sont les jours [comme] de Noé.
Dans l’Évangile de Luc, le bon médecin, dit ceci :
Prenant alors la parole, ils lui disent: "Où, Seigneur?" Il leur dit : "Où sera le corps, là aussi les aigles se rassembleront. »
Ce corps purifié sera consommé par les aigles des derniers temps, les apôtres du dernier temps. Dans le livre de Job n’est-il pas écrit ceci : Ses petits lapent le sang, où il y a des tués, il est là.." Qui est-il celui-(là )? C’est l’aigle.
Ce n’est pas le faucon qui est écrit. Car ce faux dieu représenté par un faucon, dis-je la tête du faucon, est le fils d’Osiris et Isis : le dieu Horus, le dieu de la Mort. Non ! C’est l’Aigle royal.
Dieu parle à Moïse dans son cantique dans livre du Deutéronome :
Tel un aigle qui veille sur son nid, plane au-dessus de ses petits ; il déploie ses ailes et le prend, il le soutient sur son pennage.
Ces ailes, sont l’Esprit Saint, Esprit de Gloire. L’Ombre, est sa bienveillance cachée, kénose sublime et éternelle. L’aigle plane sur ses petits comme l’esprit de Dieu plane sur les eaux à la Genèse da la création. Ces eaux sont les cœurs des hommes sauvages, foule immense, révolté contre Dieu qui attendent d’être délivrés, par l’authentique Délivrance d’Israël est du Peuple de a Gentilité, son frère.
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Or, tandis qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant :
"Prenez, mangez, ceci est mon corps."
Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna en disant: "Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés.
Dans le sens Hébraïque l’âme et le corps se disent, chair. Ceci est ma chair et mon sang. Le sang c’est la vie. 11 Car le sang, c’est la vie de toute créature. Et moi, je vous l’ai donné afin qu’il serve à accomplir sur l’autel le rite d’expiation pour votre vie.
En effet, c’est parce qu’il représente la vie, que le sang sert d’expiation. C’est pourquoi j’ai dit aux Israélites : Aucun de vous ne doit manger du sang et l’étranger qui réside au milieu de vous n’en consommera pas non plus. Là chair de l’homme pour les Juifs, c’est le corps et l’âme.
Eh bien ! par ma vie, oracle du Seigneur Yahvé, je vais t'ensanglanter et le sang te poursuivra. Je le jure, tu t'es rendue coupable en versant le sang, le sang te poursuivra.
Cela nous rappelle le sang d’Abel qui crie sous la terre à cause du meurtre de son frère Caïn. Terre qui donna notre chair à Adam. La mort n’est-elle pas surgie avec une violence inouïe. Adam et Ève désobéir et mordirent au fruit défendu. La mort arriva dans leur corps. Mais après leur chute, ils pouvaient mourir de façon naturelle. Mais hélas, leur premier né, attrapa la mort de sa main, et la jeta contre son frère. Ce sang nous poursuivit jusqu’à Yeshoua. Il prit tout notre sang et nous offrit son Sang, versé dans une coupe.
À sa Passion, il but à la coupe de vertige, la coupe de la Colère, un jour de vengeance pour Lui et pour nous une année de grâce et de bienfait.
« Je suis passé près de toi, et je t’ai aperçue en train de te débattre dans ton sang. Alors je t’ai dit : ‘Vis dans ton sang !’Je t’ai dit : ‘Vis dans ton sang !’… » Je t’ai lavée dans l'eau, j’ai fait disparaître le sang qui était sur toi et je t’ai parfumée avec de l'huile. Dieu parle de la très jeune Yeroushalaïm, rempli de son sang impur, car sa mère était Hittite et son père était Amorite.
Pour les Juifs le sang, c’est la vie. Le sang de animaux, c’est leur âme. Pour Jésus le Messie, le sang est la vie. Il est le fils de l’homme sans péché, Il est immortel. Il est l’Arbre de la vie, la vie Éternelle.
Pour finir, mais nous ne finissons jamais avec les Saintes Écritures, le chapitre six révèle une parole qui illumine la grande Révélation de la Chair et du Sang de Jésus :
C’est l’Esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie.
L’Esprit de Vérité illumine nos cœurs par la transcendance sur l’immanence. L’homme ombre et poussière, dis-je, ténèbres épaisses sans consistance, ne vivant que par grâce, nous sommes maintenus dans la création de Dieu, se nourris certes de produit de la terre mais surtout de la Parole vivante.
Le grand œuvre pour les occultistes et les alchimistes, n’est pas la transmutation du métal en or, mais de recréer la vie à parti de cette terre rouge sang, le golem, (l’androïde). Les kabbalistes firent cette manipulation à partir de la glaise où se trouve sur le front du golem, une inscription théurgique, et faire vivre ce faux être de boue.
Enfin, c’est la philosophie transhumaniste, faire évacuer la mort, être des hommes augmentés. Cette terre rouge, est la lumière astrale qui pénètre ce tas de boue, caricature de ces sorciers.
À l’époque du XIXe, les occultistes parlaient beaucoup de phénomène androïde. Ils découvraient dans la première révolution industrielle, le métal, le verre, l’électricité, les pistons. Ils imaginèrent ce qui pouvait remplace le fameux golem. Nous comprenons mieux le nœud du film : Metropolis de Fritz Lang
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Cette génération des vauriens comme nous l’apprenons dans le premier des Martyrs d’Israël, sont insensés, tombent dans l'ivresse et la folie. C’est le mystère de l’Iniquité qui se couple avec l’abomination de la désolation. Mystère ésotérique dédié aux dieux infernaux Osiris et Mithra, Ba’al-Molock, Dionysos et le dieu féminin Ishtar-Isis.
C’est la déade androgyne qui se révèle à ces hommes qui porte sur leurs épaules le faux Manteau trempé de Sang de l’Agneau. Dans leur folie abyssale, ils rajoutent les Nom divins d’El Shaddaï-Elohim-Adonaï-Jésus-Jéhovah. Ceci fait partie du Grand Œuvre de la Haute Maçonnerie, qui, in fine, sera de faire assassiner, détruire, faire disparaitre donc, le Bon Pasteur à travers la chair du successeur des Apôtres, le pape. Et en frappant le Pasteur faire disperser le troupeau, le Corps mystique du Christ.
« Dame folie est une femme bruyante, stupide et ne sachant rien. Elle s’est assise, à la porte de sa maison, sur un siège, dans les hauteurs de la ville, pour inviter les passants qui vont droit leur chemin : « Que celui qui est simple entre ici ! » Elle dit à celui qui est dépourvu de sens « Les eaux dérobées sont plus douces, et le pain du mystère est plus agréable ! »
Et il ne sait pas qu’il y a là des ombres, et que ses invités sont déjà dans les profondeurs du schéol. »
Jésus leur répondit : « N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les Douze ? Et l’un de vous est un démon. » Ces hommes ne sont pas des démons incarnés, mais des démons comme le dit Jésus en saint Mathieu. Dans leur cœur et leur entrailles, ils possèdent la malice du démon, sa vengeance, son orgueil, sa jalousie, son envie, sa colère. Ils deviennent Démons-égrégore, du fait qu’ils font barrages à Dieu, s’opposent à sa grâce, ses bénédictions.
Mais lui, se retournant, dit à Pierre : "Passe derrière moi, Satan ! tu me fais obstacle, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes!"
Comme le dit Didyme l’aveugle, dans son livre de la Genèse, Satan rampe sur le ventre, c’est à dire qu’en « vertu » de sa chute, l’antique Serpent de la Genèse, n’a connaissance que sur la matière, le Ciel lui étant fermé. Sa vision est immanente, horizontale, dans la finitude du temps, plongé dans les ténèbres du chaos sans nom, du Conseil des démons.
Saint Cyprien de Carthage n’a-t-il pas écrit quelque part dans son œuvre que le démon se déprave un peu plus au contact des hommes.
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Dans l’évangile selon saint Matthieu, Jésus révèle à ses apôtres, le mystère de cet abomination : « Quand donc vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, dressée en un lieu saint, — que celui qui lit comprenne ! ». C’était lors de la rénovation du second temple à Jérusalem, pendant une période de 47 ans.
Les femmes pendant cette période de la fameuse et sinistre grande tribulation, juste avant les trois jours de ténèbres, la neuvième plaie de l’Égypte, du tempe de Moïse et Aaron.
Malheur à celles qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là! Priez pour que votre fuite ne tombe pas en hiver, ni un sabbat. Car il y aura alors une grande tribulation, telle qu'il n'y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu'à ce jour, et qu'il n'y en aura jamais plus.
"Aussitôt après la tribulation de ces jours-là, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées.
Dans l’évangile selon saint Luc, saint Luc, précise plus cette période comme une espérance magnifique en relevant notre tête, voir non loin, la parousie de Jésus, dans ces ténèbres épaisses.
"Mais lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, alors comprenez que sa dévastation est toute proche. Alors, que ceux qui seront en Judée s'enfuient dans les montagnes, que ceux qui seront à l'intérieur de la ville s'en éloignent, et que ceux qui seront dans les campagnes n'y entrent pas ;car ce seront des jours de vengeance, où devra s'accomplir tout ce qui a été écrit…
… Quand cela commencera d'arriver, redressez-vous et relevez la tête, parce que votre délivrance est proche."
Et il leur dit une parabole: "Voyez le figuier et les autres arbres. Dès qu'ils bourgeonnent, vous comprenez de vous-mêmes, en les regardant, que désormais l'été est proche. Ainsi vous, lorsque vous verrez cela arriver, comprenez que le Royaume de Dieu est proche.
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Nous allons donner un long passage, d’un article issu du Dictionnaire de la Bible sur l’abomination de la Désolation. C’est un complément très riche sur cet autel, où était dédié le sacrifice rituel au faux dieu Zeus-Jupiter.
Dans Daniel. Daniel, à la fin de sa prophétie des soixante-dix semaines, annonce les malheurs qui fondront sur son peuple, lorsque aura cessé l’oblation des sacrifices ; il dit qu'alors ‘al kenaf Sigqüsim meshomem, 1x, 27…
… Saint Jérôme a interprété comme les Septante : Erit in templo abominatio desolationis, « l'abomination de la désolation sera dans le temple. »
… Dans cette nouvelle prophétie, le sens général n'offre aucune diffi-culté. « On souillera, dit-il, le sanctuaire de la force, on fera cesser le sacrifice perpétuel, et l'on y placera haë-igqûs meshomêm, x1, 31. » Ces derniers mots sont tra-duits par les Septante : ἠφανισμένον, « abomi-nation désolée », et par la Vulgate : abominationem in desolationem, « l'abomination dans la désolation. »
… Le mot Sigqüs, pluriel Sigqüsim, est assez fréquem-ment employé dans l'Ancien Testament. C'est un terme de mépris qui signifie étymologiquement « une chose abo-minable, digne d'aversion et d’exécration », et qui est toujours appliqué aux faux dieux et au culte idolâtrique. Nous lisons dans le troisième livre des Rois, χι, 7 : « Chamos, abomination (Sigqüs de Moab ; Moloch, abo-mination des enfants d’Ammon ; » IV Reg., χχπι, 13 : « Astarté, abomination des Sidoniens, » etc. Le pluriel Sigqüsim désigne les faux dieux en général et les idoles ou les signes matériels qui les représentent, dans un grand nombre d’endroits
… Le contexte démontre qu'il n’est pas question d'une statue ou d’une idole proprement dite, mais d'un « autel » ido- -lâtrique, construit, « bâti » sur l'autel des holocaustes, qui est ainsi souillé et profané. Il est dit expressément, I Mac., 1, 57 ; cf. vi, 7, qu'on « où abomination, terme qui ne peut s’appliquer ni à une statue ni à un cippe ou colonne ; et un peu plus loin, 1, 62, nous lisons que « le vingt-cinquième jour du mois on sacrifiait sur l'autel qui était sur l'autel des holo-caustes » ; ce qui montre bien que sur le grand autel des holocaustes, où l’on offrait au vrai Dieu les sacrifices san-glants, on avait construit un autel plus petit, destiné au culte des faux dieux. Joséphe l’a exactement compris ainsi : βωμόν, χατέσφαξε. « Antiochus, ayant fait bâtir un autel sur l'autel des holocaustes, y immola des pourceaux. » Ant. jud., XII, v, 4. Le second livre des Machabées, vr, 2, ne con-tredit nullement le premier ; il ne parle d'aucune statue, mais mentionne seulement que le temple de Jérusalem fut nommé du nom de Jupiter Olympien, c’est-à-dire dédié à Jupiter considéré comme le maitre des dieux qui ha-bitent l’Olympe.
… Le mot « abomination », traduisant l’hébreu Sigqüs, a un sens suffisamment pré-cis : il signifie toujours les faux dieux, un objet idolâ-trique, ou une chose qui se rapporte au culte idolâtrique. L'expression βδέλυγμα, qui en est la traduction et qui vient du verbe βδελύσσω, « avoir mauvaise odeur, » aussi le même sens dans les Septante. Dans le Nouveau Testament, elle est employée six fois : dans les deux passages que nous venons de rapporter, Matth., xx1v, 15; Marc, x111, 14, et dans Luc, xvi, 15; Apoc., xvIt, 4, 5; ΧΧΙ, 27. Les meilleurs exégètes reconnaissent que saint Jean dans l’Apocalypse veut exprimer l'idolâtrie par ce terme. Quant au passage de saint Luc, quoiqu’on l’entende ordinairement d'une chose détestable, abominable en général, il n'y a pas de raison de donner au mot « abomination » de ce verset un sens différent de celui qu'il partout ailleurs, et l’on peut fort bien traduire Ce qui est grand aux yeux des hommes est comme un objet idolâtrique Sigqüs) aux yeux de Dieu. »
… Mais ce n'était encore que le commencement de l’ac-complissement de sa prédiction. « L’abomination » devait apparaître plus d'une fois encore dans le lieu saint. L’em-pereur Adrien, en 137, pour insulter les Juifs, fit placer l'image d’un porc sur la porte de Bethléhem (correspon-dant à la porte actuelle de Jaffa), l'une des principales de la ville devenue Ælia Capitolina, Eusèbe, Chron., 11, {. xxx, col. 559; bien plus, il érigea un temple à Jupiter sur l'emplacement même du temple du vrai Dieu, Dion Cassius, LxIX, 12, et il ordonna de placer sa propre statue à l'endroit même où avait été le Saint des saints. Nicéphore Calliste, 111, 24, t. CxLvV, col. 94%. Ce fut la consommation de « l’abomination de la désolation ».
On objecte contre cette explication de la prophétie de Notre-Seigneur que les actes idolâtriques des Romains et l'introduction des enseignes dans la ville sainte n’eu-rent lieu qu'après la prise de Jérusalem. Or le Sauveur recommande aux siens de quitter la cité maudite, lors-qu'ils verront l'abomination dans le lieu saint; ce qu’ils firent, en effet, en se réfugiant à Pella, avant le siège de Titus. Ils avaient donc reconnu les signes annoncés par le divin Maître avant l'investissement final de la ville et avant l'entrée des étendards des légions dans le temple.
Pour répondre à cette difficulté, quelques commenta-teurs ont fait remarquer que Jésus ne dit point : «Quand vous verrez l’abomination dans le temple, » mais dans «un lieu saint », …… ἁγίῳ, sans article ; le lieu est donc indéterminé, il ne désigne pas expressément le temple, ni même la cité sainte, et il peut bien être la Terre Sainte elle-même, de sorte que le signe avant-coureur de la ruine de Jérusalem devint manifeste dès que l'armée romaine, avec ses enseignes idolâtriques, campa autour de Jérusalem.
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La cessation du sacrifice perpétuel était considérée comme la pire des calamités. Dan., VIII, 11-43; xi, 31 ; XII, II. Le sacrifice perpétuel cessa d'être offert, pendant la guerre de Judée, le 17 thammouz (10 Juin 70) et les Juifs ont consacré la mémoire de ce jour par un jeune. Cf. Josèphe, Bell. jud., VI, II, 1; Taanith, IV, 6.
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Le commentaire sur Daniel d’Hyppolite [de Rome], nous apprend encore, qu’à partir de l’apparition de l’AntiChrist, seront supprimés le sacrifice et l’oblation offerts à Dieu et en tout lieu par les nations. Ce sacrifice et cet oblation, sont effectués par les chrétiens de la Gentilités, et non plus le peuple de Dieu, l’Israël dispersé à travers la Diaspora, après 135.
Hyppolite est le premier à écrire dans un langage clair la notion de l’eucharistie. La langue qu’utilise Hyppolite est le grec. Il est le dernier des Pères de l’Église d’origine Latine, à écrire ses livres dans cette langue.
L’AntiChrist selon Hyppolite est bien l’abomination de la désolation. Dans toutes les nations, dès le premier siècle, les villas romaines appartenant aux familles de notables, grecques et romaines, se constituent les assemblées. Dans ces ces cellules familiales, sont célébrés le sacrifice et l’oblation.
Le nom « messe » n’existait pas encore à l’époque d’Hyppolite [de Rome]. La définition que nous donne le Petit Robert de 1971, c’est l’office divin, acte de propitiation, avec entre autre, le sacrifice et l’oblation, selon le rite latin chez les catholiques. Le centre de la messe est le Sacrifice du Corps et du Sang de Jésus le Messie. C’est le sacrifice eucharistique. Hyppolite a raison d’écrire dans son commentaire sur Daniel, que le sacrifice perpétuel, est le sacrifice et l’oblation.
Les deux noms : sacrifice et oblation sont prononcées, en premier par la bouche même de saint Irénée de Lyon, dans son cinquième livre, Contre les Hérésies, Dénonciation et réfutation de la Gnose au Nom Menteur :
C'est pourquoi Daniel dit encore : « Le sanctuaire sera dévasté ; le péché a remplacé le sacrifice et la justice a été jetée par terre ; il a fait cela, et cela lui a réussi. » Et l'ange Gabriel, expliquant à Daniel les visions, disait de ce même Antéchrist : « A la fin de leur règne se lèvera un roi impudent de visage et habile à saisir les problèmes. Sa force sera considérable ; il fera de prodigieux ravages, réussira dans ses entreprises, fera périr les puissants et le peuple saint ; le joug de son carcan s’affermira ; la ruse sera dans sa main et il s'enorgueillira dans son cœur ; par la ruse il fera périr beaucoup de gens et se dressera pour la perte d'un grand nombre ; il les brisera de sa main comme des œufs. » Dans la suite, l'ange indique encore le temps de sa domination tyrannique, temps durant lequel seront persécutés les saints qui offrent à Dieu un sacrifice pur : « A la moitié de la semaine, dit-il, cesseront le sacrifice et la libation, et dans le sanctuaire sera l'abomination de la désolation, et jusqu'à la consommation du temps la consommation sera donnée par-dessus la désolation. » La « moitié de la semaine», ce sont trois ans et six mois.
Irénée de Lyon était le disciple et fils spirituel de Polycarpe de Smyrne. Irénée et Hyppolite de Rome parlent bien, selon les écrits prophétiques du livre de Daniel, de sacrifice et d’oblation. Il se situe bien, après la destruction du second temple. Au premier siècle de notre ère, il y eu les deux Guerres Juives. L’une, advient 70 après Jésus le Christ avec Vespassien et Titus, pendant la Guerre des Juifs relaté par Flavius Jospeh. Et la seconde, en 134 avec Bar Koshba accompagné de son prophète Nathan de Gaza. C’est dans cette période terrible que fut écrit un apocryphe redoutable, l’Apocalypse de Pierre.
Le temple à Jérusalem, fut détruit complètement à cette époque, où la déchirure se fit entre Juifs et Chrétiens. Dès le temps de Jésus, ceux qui croyaient à celui-ci furent exclus de la synagogue. En 135, les Juifs messianiques étaient excommuniés par les pharisiens des synagogue. Ils se dispersèrent et se fondirent dans la Gentilité. Mais de cela, j’en parle ailleurs dans mon livre La Parousie de Jésus Mara Natha (2003).
Il ne resta pas pierre sur pierre, depuis la venue de Julien l’Apostat, en 360 comme l’avait annoncé Jésus le Messie. « De ce que vous contemplez, viendront des jours où il ne restera pas pierre sur pierre qui ne soit jetée bas ».
Au temps de saint Irénée et saint Hyppolite, il ne restait que les restes et vestiges du temple connu par notre Seigneur Jésus, sur le mont Moriah. Le culte disparurent comme les sacrifices et oblations du matin et du soir, à partir de 67 de notre ère. Ce qui nous fait dire, que, sacrifice et oblation, sont inscrits dans le rite chrétien, dans la Voie du Salut, puis au sein l’église de la Gentilité.
Je continue avec Hyppolite sur son Commentaire de Daniel :
XXXV. Gabriel dit encore : Il reviendra et place et murailles seront rebâties. Et c’est bien arrivé. A son retour, le peuple rebâtit la ville, le temple et les remparts autour de la ville.
Il dit ensuite : Après les soixante-deux semaines, les temps seront épuisés... Il fera une alliance avec un grand nombre pendant une semaine et dans le milieu de la semaine sera interdit le sacrifice ainsi que l’oblation ; et sur le temple ; l'abomination de la dévastation. En effet, quand seront à leur terme les 62 semaines, que le Christ aura paru et que l'Évangile aura été annoncé en tout lieu, lorsque les temps seront accomplis, il restera une semaine, la dernière, au cours de laquelle paraîtront Élie et Enoch. Et c'est dans le milieu de cette semaine que viendra l'abomination de la désolation, c’est-à-dire l’Antéchrist, annonciateur de la désolation du monde. Quand celui-ci aura fait son appa-rition, seront supprimés le sacrifice et l’oblation offerts aujourd’hui à Dieu en tout lieu par les nations.
LA GRANDE APOSTASIE
… L. Tel est l’exposé du prophète sur l'Antéchrist. Il sera impudent, se nourrira de la guerre et sera un tyran, assez audacieux pour s’élever au-dessus de tout Dieu. Il se gonflera d’orgueil à cause de son armée, saccagera les forteresses de ses adversaires, bâtira de sublimes projets sur l’or, l'argent, les pierres précieuses, il prononcera des paroles prodigieuses contre Dieu, et voudra qu’on l’adore lui seul, comme Dieu unique.
Or l’Écriture ne cesse de parler de lui. C'est lui que des prophètes ont annoncé comme venant pour la perte d’un grand nombre. Le Seigneur a appuyé leur témoignage, les apôtres ont donné sur lui le même enseignement et Jean, dans son Apocalypse, a révélé de façon mystique son nom par les nombres1. Le Seigneur l’a décrit comme étant abomination de la désolation. L'Apôtre a enseigné qu’il apparaîtrait en qualité de fils du diable selon l’activité de Satan2.
… C’est alors en effet, que viendra une grande tribulation, telle qu'il n'y en a pas eu depuis la fondation du monde. Car des hommes seront envoyés en toutes directions, en toute ville, en tout pays pour exter-miner les fidèles. Les Juifs se réjouiront de leur mort, les nations seront dans l’allégresse, les infidèles leur viendront en aide. Des saints erreront du couchant au levant, d’autres seront poursuivis du levant au midi, d’autres se cacheront dans les montagnes et les cavernes, parce que partout I’ « abomination » leur fera la guerre, les tuera sur terre et sur mer, par ordre de l’Antéchrist.
L'ABOMINATION DE LA DÉSOLATION
LIV. Daniel a prédit deux abomi-nations, celle de l’anéantissement, et celle de la désolation. Celle de l'anéantissement n’est autre que celle d’Antiochus; et celle de la désolation n’est autre que celle du monde entier, quand viendra l’Antéchrist, selon la parole de Daniel : Il se lèvera pour la perte d’un grand nombre, il partagera la terre gratuitement, jettera la poussière sur elle, et la terre d'Egypte ne sera pas sauvée... Ceux-ci seuls se sauveront de sa main ; Edom, Moab et la puissance des fils d’Ammon.
… LV. DE L ANTÉCHRIST
Cet Antéchrist, qu’ils auront proclamé roi que tous glorifieront, devenu pour le monde « abomination de la désolation » régnera pendant mille deux cent quatre-vingt-dix jours, selon la parole de Daniel : Ils feront l'abo-mination de la désolation pendant mille deux cent quatre-vingt-dix jours. Heureux celui qui aura attendu et atteint mille trois cent trente-cinq jours!1 Car quand l’abomination apparaîtra et fera la guerre aux saints, tous ceux qui pour-ront survivre aux jours de son règne et tenir encore quarante-cinq jours, de manière à atteindre la fin d’une période de cinquante jours, auront atteint le royaume des cieux.
Hyppolite dans son livre sur l’AntiChrist n’a-t-il pas écrit ceci :
Voici ce qu’il dit[43] : « Il confirmera son alliance avec plusieurs dans une semaine, et à la moitié de la semaine, l’holocauste et le sacrifice seront abolis. » Or, il a voulu parler ici d’une dernière semaine d’année, qui précédera la fin du monde ; c’est vers le milieu de cette semaine que paraîtront les prophètes Énoch et Élie : car il est annoncé qu’ils prêcheront, couverts de sacs, durant mille deux cent soixante jours, pour amener les peuples à faire pénitence[44].
L’abolition du sacrifice perpétuel correspond bien avec la venue d’Énoch et Élie, les deux témoins dans le livre de l’Apocalypse selon saint Jean. Ils viennent eux aussi, dès premier jour, des 1260 jours, c’est à dire 3 ans et demi ou quarante-deux mois. Ce sont trois évènement fondamentaux, voir jaillir le commencement de la grande tribulation comme jamais il y eu, et comme mais il n’y aura plus, selon ce qu’a annoncé Jésus le messie, dans l’évangile de saint Mathieu. La venue de l’un deux témoins, prophétisé, entre autre par Malachie.
Voici que je vais vous envoyer Elie le prophète, avant que n'arrive le Jour de Yahvé, grand et redoutable. Il ramènera le coeur des pères vers leurs fils et le coeur des fils vers leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d'anathème.
Nous savons que le septième patriarche n’est toujours pas mort. Nous l’apprenons dans Berechit, ou la Genèse des patriarches d’avant Abraham.