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Publié le 03/04/2021 à 20:17 par laparousiedejesus Tags : sainte vehme diable rose croix claude martin

Le procés de Gilles de Raiz

 

Laissant de côté la figure archangélique de Jeanne d’Arc et sa fulgurante épopée, dont la conclusion semble aussi honteuse pour le roi d’Angleterre (qui voulut opiniâtrement cette lâcheté) que pour le roi de France (qui ne risqua point, dans le but de la prévenir, sa couronne et sa vie) : — toutes les phases de ce procès ont été ressassées et sont connues dans les plus infimes détails ; — il est temps de nous souvenir que nous avons promis d’esquisser le profil du fameux Maréchal de Bretagne, dont la légende s’est emparée pour en faire Barbe-bleue.

 

Ce magnifique et déplorable Gilles de Laval, seigneur de Retz (ou de Raiz), qui tenait par le sang à la noble famille des Montmorency, compta, vers la première moitié du XVe siècle, parmi les plus intrépides guerriers et surtout parmi les plus opulents seigneurs qui fussent alors. Sa barbe de jais avait des reflets cyaniques d’aile de corbeau, d’où le surnom de Barbe-bleue, et son œil oblique, des éclairs de férocité contenue et de luxure équivoque…

 

… Ruiné jusqu’à la corde et criblé de dettes par surcroît, le seigneur de Retz se vautrait, en désespoir de cause, dans les abominations de la plus noire Goétie. Les charlatans auxquels il s’était confié l’avaient un instant bercé de rêves chimériques : l’un devait lui composer des montagnes d’or par les procédés de l’alchimie ; l’autre se flattait de lui obtenir, par le secours de Satan, la possession des minières inépuisables, où fleurit la rose solaire sur l’arbre des séphiroth métalliques ; et l’accès de cavernes merveilleuses, toutes constellées de pierreries. Mais le prétendu disciple d’Hermès réussissait surtout à dissiper le peu d’or que les usuriers avaient encore fourni ; quant au souverain maître des Puissances de Ténèbres, il avait persuadé le Maréchal que le diable n’octroierait son aide qu’à de terribles conditions : au prix des sacrifices quotidiennement renouvelés, du sang le plus innocent et le plus pur...

 

Les enfants ne se retrouvant pas, la justice fit opérer des fouilles. Les souterrains des différents châteaux de Champtocé, de Machcoul et de Tiffauges vomirent au grand jour de l’enquête plus de deux cents petits cadavres horriblement mutilés. On en trouva jusque dans les latrines du château de la Suze…

 

… Condamné au feu, le 25 octobre 1440, comme assassin, sodomite, hérétique et sorcier ; il monta sur le bûcher dans le pré de Magdeleine, près de Nantes, ravi d’avoir obtenu comme une faveur dernière d’être environné jusque dans son supplice de ce luxe royal qui avait été sa vie, et qui s’effondrait, avec lui dans la mort[1]

 

CONFESSION DE MESSIRE LOUYS GAUFRIDY, Prince des Magiciens, depuis Constantinople jusqu’à Paris. —

… J’avoue que le Diable est un vrai singe de l’Église ; qu’on baptise au Sabbat au nom de Belzebuth, de Lucifer et autres ; qu’il y a douze prêtres qui y sont et qui y disent la messe tour-à-tour et que le Diable sert la messe ; que la torche qu’on élève quand la messe est à la consécration est fort lumineuse et puante. J’avoue que la cloche de la messe est de corne et que son bâton est de bois, pour la sonner. J’avoue qu’il y a quelques masques qui ont charge d’apporter un chat de leurs bastides, pour lui faire manger la communion, que les autres ne veulent manger. »…

… Voici, sous mes yeux, un curieux recueil du temps[2], où il est amplement traité de l’horrible et épouvantable sorcellerie de Loys Goffredy, prêtre de Marseille (pages 43 à 86) …C’était d’ailleurs un ecclésiastique publiquement scandaleux, et toute la férocité qui fut déployée contre lui par les juges et les inquisiteurs ne réussit pas à le rendre intéressant…

 

Je mets ces exemples traités par Stanislas de Guaita, pour montrer un peu ce que peut faire les ecclésiastiques au Vatican, dans les cathédrales et cryptes, à travers l’Europe et les cinq continents.

 

Voici encore, d’après Cadet de Gassicourt, la traduction d’un avis maçonnique en chiffre, qui fut répandu par les soins de Cagliostro, en France aussi bien qu’en Angleterre « À tous les maçons véritables, au nom de Jéhovah ! le temps est venu où l’on DOIT commencer la construction du nouveau temple de Jérusalem. Cet avertissement est pour inviter tous les véritables maçons à Londres de se réunir au nom de Jéhovah, le seul dans lequel est une divine

trinité, de se trouver demain soir, le 3 du présent 1786, sur les 9 heures, à la taverne de Reilly, great queen street (grande rue de la reine), pour y former un plan, et poser la pierre fondamentale du véritable temple dans ce monde visible... CAGLIOSTRO[3].

 

Réservant donc, sans la perdre de vue, cette scène si révélatrice du grand drame révolutionnaire, consultons l’auteur d’un intéressant et consciencieux travail paru, en 1819, sous ce titre : Des sociétés secrètes en Allemagne, de la secte des illuminés, du Tribunal secret, etc[4]

 

… Il est toutefois surprenant de lui voir écrire, quarante ans avant les publications du célèbre occultiste, des phrases de ce goût « Pour trouver la clef des Révolutions, depuis le supplice de Charles Ier jusqu’à celui de Louis XVI, il faut toujours en revenir à cette secte intraitable... Le bonnet rouge, que nous avons vu en 1793 devenir l’emblème des Jacobins, fut l’ornement des Indépendants britanniques lorsque Cromwell s’éleva au pouvoir. Sans aller plus loin, n’est-il pas bien singulier, qu’au plus fort de notre Révolution, les premiers rôles fussent remplis par les Pache, les Marat, les Clootz, les Lazouski, les Buoncirotti, les Miranda, tous Illuminés suisses, allemands, polonais, italiens et espagnols !... (page 179).

 

« Nous avons déjà vu qu’il y avait trois degrés dans l’Ordre des Illuminés. Le rang le plus élevé était celui du Grand Maître ; le duc d’Orléans en était revêtu en France peu d’années avant la Révolution... (p. 226).

 

« Les empereurs Joseph II et Léopold, qui avaient pénétré les secrets des illuminés, furent victimes de l’Aqua Toffana. — Le mouvement insurrectionnel du 5 octobre, ceux du 20 juin et du 10 août furent arrêtés dans des réunions d’adeptes et d’initiés, à la loge du Contrat social, rue Coq-Héron je le tiens d’un témoin oculaire. Robespierre a joué un rôle, mais il ne fut point initié[5] : c’est pourquoi il a été renversé. Il voulait s’isoler de la secte dont il était l’instrument : sa tête tomba sur l’échafaud...

 

« Jamais les Illuminés ne s’étaient vus si puissants ; ils disposaient, en 1793, de la hache du bourreau... Le génie, la valeur, les talents, les vertus, l’opulence, tout passa sous le fatal niveau de la guillotine : on vit dans le même tombereau Bailly et Custines, Malesherbes et Delaborde, Lavoisier et Westermam, Élisabeth et Vergniaud. Rien ne fut épargné on vit disparaître sous la faux des Illuminés triomphants tout ce qu’il y avait de majestueux et de sublime ; il ne resta que la bande noire...

 

« On me demandera, dans cette hypothèse, pourquoi le Grand Maître du Chapitre de Paris[6] et ses acolytes, après avoir renversé le trône, ont péri eux- mêmes sur l’échafaud ! Je répondrai par un fait avéré après leur triomphe, LES ILLUMINÉS SE DIVISÈRENT244 ; une partie se retira aux Jacobins et l’autre à la Convention : Les Jacobins, dominèrent jusqu’au 9 thermidor ; c’est alors que Camille Desmoulins, Hébert, Chaumette, Clootz et le Grand Maître du Chapitre furent traînés au supplice. Ce dernier eut beau renier son père à la tribune des Jacobins, et protester que sa mère avait prostitué son lit ; on savait où tendaient ses vœux : c’était trahir la secte ; il fut livré au bourreau... (pp. 181-183).

 

« La terre ne présenterait qu’un vaste amas de décombres et de ruines, si la Providence n’eût suscité tout à coup un homme que la fortune appela aux plus hautes destinées, et dont la chute, toute désirée qu’elle devait l’être, a replongé l’Europe dans une suite incalculable de Révolutions. La fameuse journée du 18 brumaire porta un terrible coup à la secte des Illuminés ; elle vit l’ouvrage de cinquante ans détruit en un jour par le pouvoir d’un soldat (p. 184).

« La chute de Buonaparte, due en grande partie aux Illuminés, ressuscita leur influence sur tous les points ; elle nous conduisit en peu d’années cette situation fausse que nous prenons pour le repos (p. 203).

 

« Cette ligue d’Illuminés, de Voyants invisibles, menace plus que jamais nos propriétés et nos vies ; le livre de sang est ouvert, on y inscrit des noms, et cent mille assassins, qui ont juré de n’épargner ni leurs parents ni leurs amis, sont en mouvement. Le malheureux Fualdès a succombé sous leurs coups (p. 256).

 

Nous pardonnera-t-on ces longues citations ? Elles étaient nécessaires. L’opinion qu’y émet le publiciste de 1819 est une singulière garantie de véracité pour les allégations d’Éliphas Lévi en 1855. Et quand on y joint les révélations de Cadet de Gassicourt, en date de 1796 (Tombeau de Jacques Molay, an V), le doute n’est plus guère permis.

 

Tous ce que Stanislas de Guaita, est affirmé dans les six cassettes vidéos de Jean Paul Régimbald sur les Illumunati. Il faut être confirmés par des occultistes comme cet auteur pour prouver que la Révolution en France fut fomentée par les francs-maçons et les illuminés de Bavière de l’époque, comme nous l’avons vue aussi par un certain Louis Blanc.

 

… La Monarchie profanée, terrassée et mise à néant, les Jacobins se tournent contre le Catholicisme. Chaumette, Anacharsis Clootz, dès l’année précédente, avaient ouvert la persécution ; sous Robespierre, elle atteint son paroxysme. La haine des Néo-Templiers n’était point assouvie, au spectacle de Philippe-le-Bel puni dans la personne de Louis XVI ; il fallait que le pauvre Pie VII payât à son tour la dette terrible contractée par Clément V[7]...

 

… Nul n’ignore le procès de Cagliostro, condamné à mort par arrêt de l’Inquisition, peine qui fut commuée par le pape en celle de détention perpétuelle. Reportons-nous à la vie de Joseph Balsamo, comte de Cagliostro, extraite de la Procédure instruite contre lui à Rome, en 1790, traduite d’après l’original italien imprimé à la chambre apostolique (Paris, 1791, in-8, portrait). Les pages 129-132 nous offrent le récit détaillé que fit Cagliostro devant ses juges, de son initiation aux mystères de l’illuminisme…

 

…Ces mots étaient suivis d’une formule de serment, conçuedans les expressions les plus horribles, que je ne puis me rappeler, mais qui contenaient l’engagement de détruire tous les souverains despotiques. Cette formule était écrite avec du sang et avait onze signatures, outre mon chiffre qui était le premier ; le tout encore écrit avec du sang. Je ne puis me rappeler tous les noms de ces signatures, à la réserve des nommés N., N., N., etc. Ces signatures étaient celles des douze Grands-Maîtres des Illuminés ; mais dans la vérité, mon chiffre n’avait pas été fait par moi, et je ne sais comment il s’y trouvait.

Ce qu’on me dit sur le contenu de ce livre, qui était écrit en français, et le peu que j’en lus me confirma encore que cette secte avait déterminé de porter ses premiers coups sur la France ; qu’après la CHUTE DE CETTE MONARCHIE, elle devait frapper l’Italie, et ROME EN PARTICULIER ; que Ximenès, dont on a déjà parlé, était un des principaux chefs ; qu’ils étaient alors au fort de l’intrigue, et que la Société a une grande quantité d’argent dispersé dans les banques d’Amsterdam, de Rotterdam, de Londres, de Gênes et de Venise[8]… » (P. 180-181.)

 

Sa double et secrète devise, le Temple Vivant ne l'a pas oubliée ; l'heure venue, il l’insufflera au coeur des artisans de sa vengeance testamentaire :

« Pulverise la tiare[9]» — foule aux pieds les lys[10] ! »

Et voici! La seconde partie du siècle de Voltaire verra la revanche des Templiers. Le but se devine à mesure que l’heure approche, mais la forme de l’évènement flotte encore indécise.

C’est ainsi que vers 1772, la postérité occulte de Jacques Molay revêt d'abord sous Adam Weishaupt, le caractère d'une vaste société secrète, ou se trame line conspiration contre l’autel et le trône. D'lngol-stadt, le foyer central de son incandescence, la secte aréopagite rayonne au loin sur l’Empire. La vieille Allemagne, minée sur toute son étendue, n'attend plus qu'une étincelle. Mais l'Électeur de Bavière est prévenu à temps[11]. II prend d'énergiques mesures, frappe ou bannit les conjures, et le complot échoué : l’illuminisme a vécu du moins le peut-on le croire ; mais la Révolution franchise démontrera, moins de vingt ans après, l’illusion qu'on s'est faite en pen-sant détruire le ferment templier, dont le grand coup frappe en Allemagne a seulement econduit I'lnvasion et dépaysé l’energie. Cette fois, rien ne peut mettre obstacle a la précipitation des conjonc-tures : un cataciysme d'une violence inconnue ébranlé tout d'abord la France, par contrecoup l’Europe et le monde[12].

 

LA SAINTE VEHME

 

Il n'est bruit que de nécro-mans pour offrir l'hospitalité de leurs corps au diable que de clercs pour exorciser le diable que de bourreaux pour brûler ou pendre les nécro- mans. C'est spécialement en l'honneur des sorciers que Charlemagne institue, sous le nom de Sainte Vehme(772), cette formidable société secrète, qui, sanctionnée à nouveau par le roi Robert (1404), terrorisera plus de trente générations[13]. D'abord en Westphalie, puis dans toute l'Europe centrale, les tribunaux de francs-juges ne tardent pas à se multiplier.multiplier. Les arrêts se prononcent en d'inacces- sibles cavernes où, par des chemins détournés, le prévenu est conduit, les yeux bandés et la tête nue. Pas de sentence intermédiaire entre la mort et l'acquittement, avec ou sans réprimande. Comme aussi manants et seigneurs tremblent de lire sur leur porte, un matin, l'ordre.de comparaître, cloué d'un coup de poignard Malheur vraiment à qui n'obéit pas à la citation des francs-juges! Fût-il cardinal ou prince du sang, fût-il empereur d'Alle- magne, il n'éludera point l'arrêt de mort prononcé par contumace, et sera frappé tôt ou tard

 

… « Le duc Frédéric de Brunswick, qui fut empereur un instant, avait refusé de se rendre à une citation des francs-juges il ne sor-tait plus qu'armé de toutes pièces et entouré de gardes. Mais un jour, il s'écarta un peu de sa suite et eut besoin de se débarrasser d'une par-tie de' son armure on ne le vit point revenir.

Les gardes entrèrent dans le petit bois où le duc avait voulu être seul un instant; le malheureux

expirait, ayant dans les reins le poignard de la Sainte Vehme et la sentence pendue au poignard.

On regarda de tous côtés et l'on vit un homme masqué qui se retirait d'un pas solennel per- sonne n'osa le poursuivre. [14] »

 

Il faut savoir que la Sainte Vehme existe toujours en Allemagne, et particulièrement en Prusse, Westphalie et Bavière.

 

La Rose-Croix prête asile à plus d'un prêtre catholique dans sa mystérieuse fraternité l'un d'eux même, docteur en Sorbonne et prédicateur d'élite, compte, sous le pseudonyme d'Alta, parmi les membres du Conseil suprême des douze[15].

 

Une distinction s'impose tout d'abord, entre lessociétésdogmatiquesoud’enseignement, et lesSociétés depropagandesou d'action. L'ordre des Philosophes Inconnus, dont nous avons touché un mot, pourrait être pris pour type des premières celui desfrancs-Jugesque nous avons signalé plus au long sous le nom de Sainte-Vehme, con- viendrait comme type des secondes.

D'autres, comme la Maçonnerie primitive, l'an-cienne Rose-Croix et la Rose-Croix rénovée, pro-cèdent à la fois de ces deux classes[16].

 

Le Martinisme, fondé, à l'instar de la Maçon-nerie, sur le Ternaire occulte, comprend trois

grades l'g (1er degré) correspond à l'Ap-prentimaçon l'Initié (2e degré) correspond au Compagnon ; l'Initiateur (S\1\[17]3e degré) cor-respond au maître. Toutefois, commele fait judicieusement observer notre frère Papus « L'instruction d'un membre du 1°degré des S\I\ dépasse de beaucoup, au point de vue traditionnel, non seulement celle d'un maître, mais celle d'un 33° franc-maçon~. » Également divisée en trois degrés, la Rose- Croix vient se greffer sur le Martinisme car, pour prétendre au 1" grade de la Rose-Croix, il faut se justifier titulaire du 3° grade martiniste (S\I\).C'est une condition formelle de l'ad-mission.

On peut donc être Initiateur S\I\sans s'affilier à l'ordre de la Rosé-Croix mais je le repète,[18]toutaffilié Rose-Croix, fut-il du 1ergrade, a néces-sairement gravi les trois degrés

[1] Ibid. p. 196-198-199

[2] Histoires tragiques de nôtre temps, par F. de Rosset. Paris, 1614, in-12.

[3] Ibid. pp. 202-228. Note de l’auteur :Le Tombeau de Jacques Molay, pages 36-37.

[4] Paris, Gide fils, 1819, in-8.

[5] Le publiciste fait erreur ici : Robespierre fut parfaitement initié ; il figurait même parmi les chefs du deuxième degré.

[6] Philippe-Égalité.

[7] Ibid. pp. 230-231-232-235

[8] Note de l’auteur : On lit dans cette même Vie de Cagliostro, publiée sur les documents du saint Office (édition italienne, 1790 ; traduction française, 1791), cette phrase significative, au sujet de la secte des Illuminés, dite de la Haute Observance : « Celle-là professe l’irréligion la plus décidée, emploiera la magie dans ses opérations ; sous le prétexte spécieux de venger la mort du Grand Maître des Templiers, elle a principalement en vue la destruction totalede la religion catholique et de la monarchie » (page 90).

[9] Latro ponlifex deleatur (L. P. D.). — Cf. la declaration des Rose-Groix, proclamant, en 1613, « que par leur moyen le triple Diademe du Pape sera réduit en poudre ». (Gabriel Naude, Instruct, à la France sur la vérité des freres de la Roze-Croix, p. 36

[10] Lilia pedibus destrue (L. P. D.).

[11] « On sait que des adeptes de cette société subver-sive, frappe d'un coup de tonnerre dans la rue et porte éva-noui dans la maison d'un particulier, laissa saisir sur lui 1'ecrit qui contenait le plan de la conspiration et les noms des principaux affidés. » (Histoire philos. du Genre humain, t. I, p. 103). Cet adepte, foudroyé à Ratisbonne aux côtes de Weishaupt lui-même, était un prêtr e renégat du nom de Lanz. Son portefeuille, saisi par la justice, fut envoyé a la Cour de Baviere.

[12] Sciences Maudites Tome II, Serpent de la Genèse, Seconde Septaine (Livre I), Stanislas de Guaita, Là Clef de la Magie Noire, (Ouvrage orné de nombreuses gravures), Éditions Hector & Henri Dureville ? Impremerie- Éditeurs, 23, rue Saint Merril, Paris IVe— 1920, pp. 320-321-322

[13] Note de l’auteur : La Sainte Vehme fonctionnait encore au commencement du XVIIIe siècle.

[14] Essais de Sciences Maudites, Tome 1, Au S euil du Mystère, (nouvelle édition corrigée, augmentée et refondue en divers points, avec deux belles figures magiques d'après Khunrath et un appendice entièrement inédit), par Stanislas DE Guaita, Paris, Carré, Éditeur Georges, 58, Rue ST-André-Des-Arts, 1890, p. 47-48 Note de l’auteur : Eliphas Lévi, Histoire de la Magie, pages 261-262.

[15] Ibid. p. 80. Note de l’auteur : Voir n"5, lesÉclaircissementssur la Rose-Croix

[16] Ibid. p. 150

[17] S\ I\ Supérieur Inconnu.

[18] Note de l’auteur : LesSociétés d'initiation en 1889, par Papus (l'Initiaton, n"7, page13).