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Le Fascisme islamique de Hamed Abdel-Samad

Publié le 14/03/2017 à 05:42 par laparousiedejesus Tags : fascisme islamique hamed abdel samad charia muslim france terrorisme jihad terreur erreur
Le Fascisme islamique de Hamed Abdel-Samad
Hamed Abdel-Samad : «L'idée du djihad est aussi vieille que l'islam lui-même»
 

Par Alexandre Devecchio
Publié le 10/03/2017 à 16h38

 

Le Germano-Egyptien Hamed Abdel-Samad est l'un des plus grands spécialistes de l'islam politique en Europe. La traduction de son best-seller,Le Fascisme islamique, sort finalement en France, chez Grasset, six mois après que son éditeur initial a renoncé à le publier.

« Le Fascisme islamique. Une analyse», de Hamed Abdel-Samad. Traduit de l'allemand par Gabrielle Garnier. Grasset, 304 p., 20 €.

« Le Fascisme islamique. Une analyse», de Hamed Abdel-Samad. Traduit de l'allemand par Gabrielle Garnier. Grasset, 304 p., 20 €. - Crédits photo : ,

Né en 1972 près du Caire, fils d'imam, Hamed Abdel-Samad est l'un des penseurs de l'islam les plus reconnus en Allemagne. Menacé de mort par les islamistes, il vit sous protection policière. Son essai, Le Fascisme islamique, immense succès en Allemagne en 2014, aurait dû être publié en français à l'automne 2016 par la maison d'édition Piranha qui en avait acquis les droits. Mais son directeur, Jean-Marc Loubet, s'était ravisé pour des raisons de sécurité, mais aussi pour ne pas «apporter de l'eau au moulin de l'extrême droite». Après que l'affaire a suscité un tollé en Allemagne, il paraît aujourd'hui chez Grasset. L'auteur y dresse un parallèle entre l'idéologie fasciste et l'islamisme, en remontant jusqu'aux origines du Coran. Pour Hamed Abdel-Samad, l'idéologie fascisante est ancrée dans les racines de l'islam: «L'islamisme n'est pas la trahison d'une religion immaculée, mais la tare originelle de sa traduction dans le champ politique.»

Dans votre dernier livre, vous expliquez que l'islamisme est un fascisme…

Je fais la comparaison à trois niveaux: l'idéologie, la structure organisationnelle et les objectifs. Islamisme et fascisme partagent le monde entre le bien et le mal, considèrent leurs adeptes comme des élus et le reste du monde comme des ennemis. Ils nourrissent tous deux leurs adeptes du poison de la haine et des ressentiments, déshumanisent leurs ennemis et appellent à leur extermination. La haine est idéalisée en vertu, et la lutte mystifiée en expérience transcendante. Pour ces deux idéologies, la lutte n'est pas seulement le moyen pour atteindre des objectifs politiques mais devient un but en soi. Aussi bien dans l'islamisme que dans le fascisme, on ne combat pas pour vivre, mais on vit pour combattre. Le principe du chef est central dans les deux cas. Le chef - ou, le cas échéant, le prophète - possède l'accès exclusif à la vérité absolue. Il est chargé d'une mission sacrée afin d'unir la nation et d'éliminer les ennemis. On ne peut pas le critiquer car toute l'identité du peuple (l'oumma) dépend de lui. Les deux idéologies s'emploient à dominer le monde et le rééduquer ensuite.

L'islam est né au VIIe siècle dans la péninsule arabique, le fascisme et le nazisme sont des idéologies du XXe siècle…

Le fascisme n'est pas seulement une idéologie politique, mais aussi une religion politique avec ses prophètes, ses secrets, ses vérités absolues et ses épiphanies sacrées. L'islam n'est pas seulement une religion, mais aussi une idéologie politique avec une mission clairement définie. L'islam fait encore aujourd'hui partie de notre réalité politique. Mahomet continue à régner depuis sa tombe et décide de la vie et de la mort.

«L'islam modéré est un islam qui attend seulement sa chance de prendre le pouvoir. Nous nous souvenons tous de l'attitude d'Erdogan quand il avait besoin du soutien de l'Occident. Depuis, il a montré son vrai visage»

Selon vous, il n'existe pas d'islamisme modéré. Pourquoi?

L'islam n'a pas été créé afin de faire partie d'un ordre mondial façonné par les hommes, mais pour modeler le monde depuis le haut. Il se montre sous un jour modéré seulement là où il n'a pas (encore) conquis le pouvoir. Là où il détient les rênes politiques et juridiques, il pratique des prisons à ciel ouvert et l'oppression des minorités, le mépris de la femme et des droits de l'homme. L'islam modéré est un islam qui attend seulement sa chance de prendre le pouvoir. Nous nous souvenons tous de l'attitude d'Erdogan quand il avait besoin du soutien de l'Occident. Depuis, il a montré son vrai visage.

L'une des thèses les plus provocantes de votre livre est que l'idéologie fascisante est ancrée dans les racines mêmes de l'islam…

«Les Frères musulmans ainsi que l’État islamique ne font rien d'autre que ce que Mahomet et ses adeptes ont fait auparavant: la conquête, l'esclavage, l'assassinat des prisonniers de guerre et l'exécution de peines corporelles»

L'islam est né politique. C'est sa tare de naissance: Mahomet n'était pas seulement prophète, mais aussi chef d'armée, législateur, juge et ministre des Finances. Le mélange entre croyance, pouvoir, guerre et législation est ancré dans le Coran. Ce ne sont pas les Frères musulmans qui ont commencé à diviser le monde en croyants bénis et incroyants damnés, mais Mahomet. L'idée du djihad comme combat pour la cause divine est aussi vieille que l'islam lui-même. Dieu lui-même se décrit comme guerrier dans le Coran, qui tue des incroyants de ses mains. Les Frères musulmans ainsi que l'Etat islamique ne font rien d'autre que ce que Mahomet et ses adeptes ont fait auparavant: la conquête, l'esclavage, l'assassinat des prisonniers de guerre et l'exécution de peines corporelles.

Ils ne font pas mauvais usage du Coran, ils traduisent seulement en actes ce que le Coran exige. Il y a 206 passages dans le Coran qui glorifient la violence et la guerre. La décapitation des incroyants y est exigée à deux reprises. On peut bien sûr lire tous ces passages en les plaçant dans leur contexte historique, mais le Coran s'entend lui-même comme la parole directe et ultime de Dieu pour les hommes. Il se présente comme un manifeste politique et une constitution valables pour tous les temps. C'est là qu'il y a un problème. L'intangibilité du Coran et du Prophète empêche la conceptualisation historique de ces passages et la possibilité de les déclarer inopérants pour notre vie d'aujourd'hui. Nous avons besoin d'un discours post-coranique et post-prophétique!

Une telle critique ne risque-t-elle pas «d'essentialiser» les musulmans?

Je n'ai jamais dit que tous les musulmans étaient des fascistes. Certes, il n'y a pas d'islam modéré, mais seulement des musulmans modérés. Tous les musulmans ne sont pas des corans ambulants. L'islam est multiple. L'aspect spirituel et social est agréable et important pour les hommes. L'aspect politique et juridique est dépassé et porte des caractéristiques fascistoïdes. Parmi les musulmans, beaucoup ont neutralisé dans leur vie quotidienne la dimension politique de l'islam, et ce depuis longtemps. Beaucoup de musulmans sont des démocrates, non pas parce que l'islam possède une orientation démocratique, mais parce que ce sont des personnes raisonnables et pragmatiques. Pour autant, on ne peut pas dire que 99,9% des musulmans soient pacifiques. Car la paix ne signifie pas seulement l'absence de violence et de terreur, mais l'élimination des structures et des cadres qui mènent à la violence. La plupart des musulmans ne commettent certes pas d'attentats terroristes, mais beaucoup d'entre eux soutiennent la théologie de la violence qui en est le fondement. Beaucoup sont certes contre l'Etat islamique, cependant ils ne s'opposent ni à l'idée du califat ni à la charia en soi.

Comment expliquez-vous l'antisémitisme dans le monde arabe? Est-il uniquement lié au conflit israélo-palestinien?

«L'antisémitisme a davantage à voir avec l'échec du monde arabe et avec l'éducation. On nourrit la population avec le poison de la haine»

On peut comprendre quand un Palestinien à Gaza ou un Libanais dans le Liban-Sud condamne Israël parce qu'ils ont perdu leur maison ou leur famille dans la guerre. Cependant, que des Marocains ou des Mauritaniens, qui n'ont strictement rien à voir avec ce conflit, haïssent les juifs de manière pathologique relève d'autre chose. Les juifs, dans le Coran, sont désignés à plusieurs reprises comme étant des escrocs, des incroyants ou encore les descendants des singes ou des porcs. Allah, dans le Coran, applaudit les musulmans qui tuent des juifs et les chassent de leurs villes. Mahomet a prophétisé que les musulmans et les juifs se battront les uns contre les autres jusqu'à la fin du monde. Que, pendant la lutte finale, les juifs devront se cacher derrière des rochers et des arbres, et que ceux-ci s'écrieront alors: «O musulman, derrière moi se cache un juif, viens le tuer.» Cette exclamation célèbre de Mahomet est aujourd'hui enseignée dans toutes les écoles coraniques.

L'antisémitisme a davantage à voir avec l'échec du monde arabe et avec l'éducation. On nourrit la population avec le poison de la haine et la prive d'énergies importantes dont on a besoin pour être productif. Il faut croire que les dirigeants, qu'ils soient islamistes ou laïques, ont besoin d'ennemis et de boucs émissaires pour déplacer l'attention de leur propre misère et canaliser la colère de la population vers une autre cible. Le fait que Mein Kampf et Les Protocoles des Sages de Sion fassent partie des best-sellers de longue durée dans le monde arabe est une preuve de son indigence. Kant, Voltaire et John Lock sont des inconnus pour la plupart. Et ce n'est pas la faute d'Israël.

En France, le débat sur l'islam est très vif. Est-ce également le cas en Allemagne?

De soi-disant spécialistes-ès-terrorismes ont cru pendant longtemps que l'Allemagne serait à l'abri parce qu'elle jouissait d'une image positive dans le monde arabe et avait à l'époque condamné la guerre contre l'Irak. Puis, le fait qu'elle n'ait pas d'histoire coloniale au Proche-Orient a fait croire à certains que l'Allemagne allait être épargnée. Mais les terroristes islamistes haïssent l'Occident non seulement parce qu'il s'est engagé militairement dans le monde musulman, mais aussi parce qu'il est décadent et incroyant et qu'il empêche les musulmans d'exécuter le plan divin et de rétablir l'ordre du monde sous la domination de l'islam.

On a cru que l'ouverture des frontières et la culture de l'accueil envers les réfugiés musulmans allaient protéger l'Allemagne de la haine islamiste. Mais c'est exactement le contraire qui s'est produit. Cologne marque une césure. L'opinion a basculé quand la population a tout à coup compris que beaucoup des réfugiés qui avaient été accueillis avec des couvertures et des peluches par des femmes ont justement importuné ou violenté ces mêmes femmes quelques mois plus tard. Et c'est seulement après l'attaque au marché de Noël de Berlin à la fin de l'année dernière que l'on a compris que la politique des frontières ouvertes pouvait aussi représenter un danger existentiel.

«Une partie de la gauche n'analyse même plus les problèmes, elle ne fait que les moraliser. Or, ce n'est pas une protection pour les musulmans, sinon une forme de racisme qui consiste à abaisser le niveau d'exigence»

En France, l'écrivain Kamel Daoud a été accusé d'islamophobie pour avoir lié les viols de Cologne à la misère sexuelle du monde musulman…

Je connais Kamel Daoud mais aussi l'attitude hostile à l'égard de sa critique de l'islam de la part des musulmans et de la gauche française. J'ai rencontré ce même cas de figure en Allemagne. Plutôt que d'affronter la critique de manière rationnelle, on essaie de diffamer celui qui critique et de le réduire au silence. Depuis le 11 Septembre, des musulmans tentent de démonter la critique de l'islam en mettant en avant l'islamophobie ou le racisme. Mais plutôt que de défendre l'islam avec autant de véhémence, ils feraient mieux de chercher les véritables raisons de la violence et de la misère dans le monde musulman. Et plutôt que d'attaquer des voix critiques comme Kamel Daoud ou moi-même, ils feraient mieux de s'élever contre l'Etat islamique ou contre l'islam politique en Europe.

Cela est valable pour la gauche aussi, qui en temps normal n'a pas de problème avec la critique de la religion tant qu'il s'agit du christianisme, mais qui fait du chantage - en parlant de racisme - aux détracteurs de l'islam. Une partie de la gauche n'analyse même plus les problèmes, elle ne fait que les «moraliser». Or, ce n'est pas une protection pour les musulmans, sinon une forme de racisme qui consiste à abaisser le niveau d'exigence. On n'attend pas des musulmans qu'ils puissent supporter les mêmes critiques que les adeptes d'autres religions, on les transforme en victimes, les empêchant ainsi de régler les problèmes dont ils sont eux-mêmes responsables.

Alors, que faire pour enrayer la percée de l'islamisme…

«L'islam a besoin d'une sécularisation et d'un processus démocratique. L'éducation de la haine dans les mosquées et dans les foyers doit cesser»

L'islam a besoin d'une sécularisation et d'un processus démocratique. L'éducation de la haine dans les mosquées et dans les foyers doit cesser. Le sentiment d'humiliation permanente et de paranoïa par rapport à l'Occident doit être surmonté. Les Etats occidentaux et démocratiques ne doivent pas permettre, au nom de la tolérance, que les intolérants construisent leurs propres infrastructures et diffusent leur idéologie. Nous ne devons pas seulement débattre de ce que nous devrions offrir aux musulmans, mais aussi de ce que nous attendons d'eux.

Nous sommes en droit d'attendre une égalité du traitement et, par conséquent, que Mahomet et le Coran puissent être critiqués tout autant que Jésus et la Bible. Nous pouvons aussi attendre d'eux qu'ils interviennent davantage pour lutter contre la théologie de la haine plutôt que d'organiser des campagnes de promotion de l'islam. Qu'ils descendent plus souvent dans la rue pour protester contre l'Etat islamique, au lieu de s'énerver contre des caricaturistes et des détracteurs de l'islam. L'islam n'a pas de problème d'image, il a un problème avec lui-même et avec l'interprétation de ses textes sacrés et de sa mission politique.

Vous avez vous-même eu des difficultés à publier votre livre en France.

Oui, les éditions Piranha auraient dû publier mon livre en septembre 2016. Mais seulement quelques semaines avant la date de publication, la maison d'éditions a annulé la publication. Après les attentats de Charlie Hebdo, du Bataclan et de Nice, elle a eu peur de devenir une cible des islamistes pour la publication d'un livre intitulé Le Fascisme islamique. J'aurais compris si cela s'était arrêté à cet argument, car c'est en effet une question de vie et de mort et je n'attends pas que tout un chacun prenne les mêmes risques que moi. Mais la maison a voulu transformer cette nécessité en vertu, et la peur en argument moralisateur.

Le renoncement à la publication devait ainsi protéger les musulmans de la montée de l'extrémisme de droite en France. Mais ce retrait n'était rien d'autre qu'une génuflexion lâche face aux islamistes et à l'extrême droite. Nous ne pouvons pas lutter contre les radicaux si nous passons sous silence des débats nécessaires. Celui qui veut empêcher que des racistes et des extrémistes s'emparent du thème de l'islam et des migrations et l'exploitent à des fins de haine et d'exclusion doit mener ce débat honnêtement et publiquement dans l'espace politique et intellectuel. Je n'aurais jamais pu imaginer qu'un éditeur argumente ainsi dans le pays de Voltaire en 2016. Heureusement que la maison Grasset a décidé de publier le livre. Voltaire n'est pas encore à terre. Mais pour combien de temps?

 

 

Source : http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/03/10/31003-20170310ARTFIG00200-hamed-abdel-samad-l-idee-du-djihad-est-aussi-vieille-que-l-islam-lui-meme.php