LE GRAND MONARQUE ET LE GRAND PAPE

1. Ici est nettement marqué le passage de la fin des châtiments à l'instauration du Règne Spirituel.

2. Noyaye, ouv. cité, pp. 97 et 83.

3. Dite aussi de l'abbé Werdin, d'Otrante (1279). Elle est extraite du livre très curieux d'Henri Dujardin «L'oracle pour 1 840 et les années suivates» d'après la compilation de Pirus (cité par Novaye, p. 117). Voir aussi Abbé Tholon: «Le Sauveur de demain promis à l'Église et à la France à la veille des événements».
 

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Ce pasteur... fera la joie des élus du Seigneur, il promènera le bâton de l'apôtre par tous les pays. Il se fera entre les Églises grecque et latine une union indissoluble (par. 2 à 4, 6 et 7)»¹.

«Détail curieux, l'ensemble des prophéties est unanime à proclamer que ce pape, contrairement à la coutume établie depuis longtemps mais non absolue, ne sera pas italien»².

Note. Nous lisons dans une brochure, éditée en 1964 par les sectateurs de Michel Collin³, à la page 6 : «Dans la nuit de Noël 1942, (le père Miche!) reçut l'ordre de Dîeu, de fonder la croisade du rosaire et du magnificat, et de grouper une vingtaine de jeunes gens... pour en faire des croisés... Les voilà donc avec.., le père Michel comme aumônier, allant de village en village... Mais une femme suscitée par le diable, révéla publiquement' à la foule présente, que le Père Collin était le Grand Pape⁴ et que la France serait sauvée par un Roi...»

«Le Père du mensonge» (Jean VIII, 44) semble bien, effectivement, avoir dévoilé malgré lui son jeu, en faisant parler publiquement cette fenline, et en faisant apporter le témoignage de l'affirmation fallacieuse du «père Collin», Grand Pape, par les propres adeptes de Michel Collùl.

Car le futur Grad Pape, l'élu de Dieu, ne sera dévoilé, d'après les témoignages unanimes des «prophètes», que sur la fin de l'époque des châtiments et des tribulations.

Et, dans tous les cas, personne ne le connaît actuellement, sauf les âmes à qui Dieu a bien voulu le révéler.

Addenda I

Apostolat et Charité

«Apostolat n'éple pas activité, mais charité parfaite. Or, quels sont les apôtres qui s'efforcent de vivre d'abord de la vie du pur amour et qui, ayant sans cesse enrichi leur âme au contact du Saint (de Jésus) par l'oraison, le renoncement et le silence, peuvent ensuite déborder leur trésor de grâces sur l'Église tout entière? La faillite des œuvres provient de cette carence de la vie intérieure. Pour agir profondément sur les imes, il faut être des «saints». Mais un saint n'est pas l'~uvre d'un jour. Un saint est I'œuvre de la croix et de la Mère des douleurs. On ne peut suivre Jésus, exemplaire des apôtres, que si l'on se renonce et si l'on consent à porter sa croix. Or, cette parole est dure à entendre, dure à mettre en pratique. Elle nécessite de l'héroïsme. Et c'est à

I. Le texte de cette prédiction est tiré du Liber Mirabiis (1524), reproduit par Novaye, ouv. cité, p. 86.

2. Voir l'ouvrage cité de S. Jacquemin (pp. 136.138). 3. Voir ci-après p. 709, au sujet de Michel Coffin. 4. Ainsi souligne (italique) dans le texte original.

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cause de cet héroïsme si difficile à soutenir qu'il y a surtout des velléitaires parmi les apôtres, mais très peu de vrais crucifiés dont on puisse dire qu'âs sont les «humanités de surcroît» de Jésus. Notre Mère chérie peut seule former, en ses petits, de véritables disciples du Crucifié, c'est-à-dire de vrais cœurs christifiés, tout brûlants d'arnour, et tout transparents de l'idéal qu'ils incarnent et qu'ils vivent. Lorsqu'Elle (Marie) possède une àine, au point de la rendre une avec Elle, Elle perfectionne ses puissances apostoliques, afin de les rendre continuellement aglqmtes, quelle que soit, d'ailleurs, l'activité extérieure de cette âme.

Cette âme est, en Marie, incessamment occupée des besoins de la Sainte Église, et elle est «employée» par sa Mère, à l'œuvre d'enfantement spirituel qui est son œuvre propre, à Flie, Mère en la divine grâce. Si l'aboutissement de l'apostolat est la fécondité spiritueue, il est très évident que cette fécondité atteint son paroxysme en jitrie, elle seule étant la fécondité même, parce que participante de l'activité incessante qui la relie, par toutes les fibres de son irne, à la vie du Père, du Verbe et de l'Esprit-Saint.

Il ne faut pas se méprendre sur l'apostolat des contemplatifs. Ce sont eux qui ont le monopole de tout apostolat¹. Et c'est pourquoi Marie, Reine et Mère des contemplatifs, donne aux âmes enfermées dans son sein, le magnifique privilège de participer à son apostolat universel et direct sur toutes les âmes. Les réalisateurs ne sont pas, ici-bas, ceux auxquels on voit faire des Îuvres gigantesques. Ceux-ci ne font qu'usembler des pierres, qui, sans la prière des contemplatifs, ne se trouveraient jamais à portée de leur main, et qui ne sont cimentées que par leur amour-charité.

La puissance apostolique est tout entière l'apanage des âmes contemplatives. Plus une âme est contemplative, et plus sa puissance apostolique augmente. C'est la charité parfaite qui marque le niveau de notre apostolat, comme il marque le niveau de notre contemplation. Et lorsqu'un «actif» réussit dans sea Îuvres, on peut se dire qu'à la source, il y a une âme contemplative qui se consume et accumule pour lui des réserves de vie en se sacrifiant : merveilleux échange de la communion des saints !»²

Voici, par aflleurs, deux perles fines provenant du message de Jésus Miséricordieux à Cannela, du 16 novembre 1968:

«L 'apostolat, c'est la propagation de la foi par le moyen de l'arnour, feu divin infusé dans l'àme par l'Esprit-Saint. L'apostolat suppose une foi vive et une charité ardente.

Veux-tu un véritable portrait de l'apôtre ? Le voici: c'est un homme qui aime le Seigneur, qui s'efforce de correspondre à sa grâce, en L'imitant toujours davantage, et qui, s'abandonnant entre les bras de Dieu, remplit envers ses frères tous les devoirs que la charité lui iinpose, afin qu'attirés par eUe, il se tournent vers Dieu, l'aiment et le servent».

1. Les contemplatifs ne sont pas nécessairement dans les cloîtres. Dieu s'en choisit padout, en plein vent, a gré de son Bon Plaisir.

2. Marie de Fiésole, L'a toute-petitesse, texte inédit.

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Addenda II

Jésus, Roi des cœurs

Nous lisons dans Anne-Catherine Emmerich¹ : «Comme le soir approchait, Jésus dit à Pierre: «Avacez en mer et jetez vos filets pour pécher». Mais Pierre répondit : «Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre; cependant, sur votre parole, je jetterai le filet». Us remontèrent alors sur leurs barques avec leurs filets, et gagnèrent te large. Jésus congédia le peuple, et suivit sur sa nacelle la barque de Pierre... Lorsqu'ils furent arrivés à la haute mer, il leur dit où ils devaient jeter leurs filets...

Cependant, la nuit était venue. Les pécheurs avaient allumé des torches au bord des barques, du côté des filets. Ils les avaient jetés dans un endroit profond, après quoi ils voguèrent vers Chorozaïn, mais tes filets résistaient, et ils ne purent les retirer. Lorsqu'enfin, à force de rames, ils tes eurent amenés sur un bas-fond, ils les virent remplis de tant de poissons, que les mailles, en plusieurs endroits, s'étaient rompues. Alors, montat sur des caots, ils allèrent à ces filets qu'ils ne pouvaient entraîner, prirent les poissons à la main, les mirent dans les filets plus petits...

Tous étaient effrayés de cette pêche, car ils n'avaient jamais rien vu de semblable. Pierre surtout, était plongé dans ta stupeur; il comprenait qu'il n'avait pas encore suffisamment apprécié le Seigneur, car ils avaient travaillé en vain toute la nuit, et sur sa parole, ils avaient pris, en un instant, plus que d'habitude en des mois entiers...

Jésus se tenait là debout, et Pierre tout consterne se jÉtat à ses pieds, lui dit: «Retirez-vous de moi, Seigneur, parce que je suis un pécheur». Mais Jésus lui dit: «Ne crains point; désormais tu seras un pécheur d'hommes. Cependant Pierre, pénétré de son indignité, se reprochait de trop songer aux soins de la vie. Le jour à ce moment commençait à poindre, il était entre trois et quatre heures».

«Ce miracle nous apprend que c'est à ta parole de Jesus-Christ et à la toute-puissace de sa grâce qu'il faut attribuer tout succès, dans te ministère de la conversion des âmes».

Nous lisons d'autre part dans ta brochure de Marie-Provence², Et l'eau chanta. Cotignac :

«Au temps prévu, le Verbe devenu chair a préludé à la rénovation de l'honune en vivant un singulier mystère d'anéatissement, ayant pour seuls témoins Marie et Joseph; mystère qui ouvre sur nos actions d'efficacité de redoutables perspectives».

«Je vous le déclare en vérité, quiconque n'accueille pas le Royaume de Dieu en petit enfant, n'y entrera pas» (Marc X, 15. Luc XVIII, 17).

I. «Visions», t. II, pp. 139-140 et n. 1. Épisode de la pêche miraculeuse, rapporté par Lac (V, 411).

2. Pseudonyme de Mère A., religieuse. La brochure, publiée avec iinprimatur, se trouve en dépôt au Sanctuaire de Notre-Dame de Grâces à Cotignac (Var).

CHAPITRE XIV

LE GRAND MONARQUE

«Tu me mets à la tête des nations ; le peuple que j'ignorais m'est asservi... Vive Yahweh !»

Ps. XVII, 44,47.

«Tous les rois se prosterneront devant lui, toutes les nations lui seront assujetties».

Ps. IXXI, 11.

«Lorsque Moïse tenait ses mains élevées, Israël l'emportait... et Josué défit Amaleq et son peuple à la pointe de l'épée».

Exode XVII, 11, 13.

* Les textes de l'Écriture Sainte cités dans les trois premières pages de ce chapitre sont appliqués, par image et ressemblance (Cf. Gen. 1, 27 et V, 1), au Grand Monarque, qui se mettra totalement au service de Dieu et de l'Œuvre messianique.

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Jean le Baptiste présente l'Agneau et l'Évangile à saint Louis, modèle idéal des chefs d'État chrétiens, «l'arbitre de la chrétienté».

«J'ai tiré mon élu du milieu du peuple, je l'ai consacré de mon huile sainte ; ma main sera toujours avec lui, mon bras sera sa force».

Ps. 88, 20-22.

«Les ennemis de Dieu furent poursuivis et traqués; ceux qui inquiétaient le peuple furent livrés aux flammes ; ses adversaires apprirent à le craindre et à reculer devant lui ; tous ceux qui faIsaïent le mal perdirent leur audace il avait pris en main la libération de son peuple».

1^e Macch. III, 5-6.

Le 25 août 1970, septième (chiffre sacré) centenaire de l'aniiiversaire de la mort - du jour de la naissance au ciel (dies natalis) - de saint Louis, rappelé à Dieu au départ de la huitième croisade, à Tunis, le 25 août 1270 signe de Dieu.

Et... le 4 septembre 1970, premier centenaire de l'anniversaire de la proclamation de la République à l'Hôtel-de-Ville à Paris.

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LE GRAND MONARQUE

«Pourquoi ces nations en tumulte, ce vain grondement de peuples ?... les princes conspirent contre Dieu et contre son Christ...

Celui qui siège dans les cieux s'en amuse... puis, dans sa colère... il les frappe d'épouvante : «C'est moi qui ai sacré mon roi sur Sion, ma sainte montagne».

Ps. II, 1 6 passim.

Nous avons vu, d'après la prophétie de Prémol, et d'autres lui faisant écho, l'union du Grand Pontife et du Grand Monarque¹ qui doivent «renouveler la face de la terre» «Ils sont mon Verbe et mon Bras et c'est mon Esprit qui les guide».

Le pape sera français et le monarque, roi de France, «empereur d'Orient et d'Occident»². Mais comment se fera la jonction des deux au sein de la tourmente révolutionnaire ?

Le Saint-Siège sera vacant, le pape ayant subi le martyre. Epoque difficile pour élire un nouveau pape ; celui-ci sera élu d'une façon miraculeuse, désigné par le Ciel. Et cela sera nécessaire car le trône de Pierre sera occupé par le faux pape (l'antéchrist de Sœur Nativitas), instrument docile de la Subversion, alors toute-puissante.

Le Grand Pape monté sur le Siège Apostolique, qu'en sera-t-il du Monarque? Même sceau divin. Dieu le tient en réserve. Mais

I. Depuis l'année 1933, année des apparitions de Beauraing, nous entendons souvent parler du Grand Monarque. Mais c'est depuis de nombreux siècles, en réalité, que la question est posée. De très nombreux livres, brc»chures, articles de journaux ont pant sur ce sujet depuis bien longtemps.

2. Plusieurs prophéties au cours de ce chapitre montrent le role providentiel que jouera la France, par le Grand Monarque, pour la Restauration spirituelle du monde. C'est en effet à la France que Dieu a confié la mission d'assurer cette Restauration. Nous le verrons au chapitre XX «La mission divine de la France, «Fillc aînée de regfise», qui termine l'ouvrage.

A ce jour, selon diverses inforinations, nous avons eu connaissance de l'existence d'une quarantaine de personnes, se croyat ou se déclarat investies de la mission de Grand Monarque

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une remarque préalable s'impose d'office, que Mélanie nous a livrée

«A. mesure que les méchants avancent sur le terrain catholique, nous avons la lâcheté de reculer... Nous nous plions à toutes les exigences des ennemis de Dieu et des âmes. On proteste, me direz-vous ? Oui, on proteste ! Ce n'est pas cher ! Les premiers chrétiens protestaient avec leur sang, avec leur vie. Allons Nous ne sommes que des ombres de chrétiens ; nous craignons plus les châtiments des hommes que les peines de l'enfer. Croyez­vous que le bon Dieu donne un roi à la France avant de l'avoir justement et sévèrement châtiée ? »¹

D'après certaines prophéties, le monarque sera désigné par le Grand Pape, et le monarque ensuite deviendra le bras droit de Pierre, soutien du Saint-Siège, son secours dans la tempête. Il le défendra en ces temps périlleux.

Le pape quittera Rome. II ne semble pas qu'il soit victime à Rome. Si on peut appliquer au pape la prophétie d'Ezéchiel, relativement à la fuite du mi Sédécias, on voit le pape prendre son bagage d'émigrant et s'enfuir sans être reconnu : «Et toi, fils de l'homme, fais-toi un bagage d'émigrant, et émigre de jour, à leurs yeux ; émigre à leurs yeux, du lieu où tu es, dans un autre lieu... sors ton bagage, tomme un bagage d'émigrant, de jour à leurs yeux ; et toi, pars le soir à leurs yeux, comme on part pour émigrer. A leurs yeux, creuse un trou dans la muraille et sors par là ton bagage. A leurs yeux, mets-le sur ton épaule, emporte-le dans l'obscurité; voile-toi le visage, en sorte que tu ne voies pas la terre ; carie t'ai établi comme un signe pour la maison d'Israël»².

Ces paroles sont adressées au prophète lui-même qui exécute à la lettre l'ordre d'En-Haut, mais tout ceci est symbolique, et le Seigneur le dit en termes explicites : «Cet oracle est pour le prince qui est à Jérusalem, et pour toute la maison d'Israël qui se trouve dans cette ville.

Dis: Je suis pour vous un emblème : comme j'ai fait, ainsi il leur sera fait, ils iront en exil, en captivité. Le prince qui est au milieu d'eux mettra son bagage sur son épaule, dans l'obscurité, et partira ; on creusera un trou dans la muraille pour le faire sortir il se voilera le visage, en sorte qu'il ne voie pas de ses yeux la terre.

1. Lettre dc Mélanie de La Salette (Marie de la Croix) à l'abbé Rigaud, de Lànoges, du 26 septembre 1886. D'après La France chrétienne, du 29 décembre 1904, In L'Impartial, n° 31, nov.-déc. 1970.

2. Ezéchiel XII, 3-6.

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J'étendrai mon filet sur lui, et il sera pris dans mes rêts ; je l'emmènerai à Babylone, au pays des Chaldéens ; mais il ne le verra point, et là il mourra»¹.

Le prince qui est dans Jérusalem et la maison d'Israël, n'est-ce pas là une figure de l'Église en son siège : Rome ? «La phrase hébraïque est étrange, dit Crampon ; mot à mot le prince, cet oracle dans Jérusalem». La désignation en parait encore plus nette, le Saint Père n'est-il pas vraiment l'oracle de toute la chrétienté, l'oracle de Jérusalem ?

Rappelons maintenant quelques prophéties qui parlent du pape et de ses épreuves, puis du Grand Pape.

D'abord celle de Jean de Roquetaillade «A l'époque de ces tribulations, le pape devra s'enfuir de son siège avec les cardinaux et sa vie sera remplie de chagrin et de soucis. Il jouira d'un court répit dans un endroit où personne ne le reconnaîtra- Cette affliction dépassera tout ce que l'Église a enduré par le passe»².

Puis celle d'Élisabeth Canori-Mora «Le 8 décembre 1820, fête de l'Immaculée Conception de la Sainte Vierge, le Seigneur révèle à Élisabeth les trames ourdies, à Rome même, par les impies, pour détruire la religion catholique; il lui déclara qu'il allait frapper les hommes d'un châtiment terrible et que, pour ne point arrêter les coups de sa justice, il était résolu de ne plus accepter les prières et les sacrifices de ses âmes de predilection... Ordre donné aux saints apôtres Pierre et Paul de transférer la chaire apostolique»³.

Le pape Pie X a vu lui-même cette révolution à Rome et cette fuite du pape, nous l'avons vu, sans toutefois préciser qui en sera victime

«Ce que je vois est effrayant. Sera-ce moi ? Sera-ce mon successeur ? Ce qui est sur, c'est que le pape quittera Rome et, pour sortir du Vatican, il lui faudra passer sur les cadavres de ses prêtres».