Histoire et Prophétie : Raoul Auclair

Nous allons encore donner la parole à Raoul Auclair sur un de ses plus fameux livres: Histoire et Prophétie:

            Le Jour de Yahvé.

En 1917, commence une sorte de temps où, “il n’y a plus de temps”. Et qui est un temps extraordinaire. Un temps où continue de vivre ce qui est mort et où commence à vivre ce qui n’est pas encore né. C’est le temps de l’épanouissement de la hideuse fleur du mystère d’iniquité don’t le fruit sera l’Antéchrist au faîte de la tige de la Arbre de la mort. Et c’est aussi le “Jour de Yahvé”.  Jour de colère, et de ténèbres, et de sang, que ce jour-là!

            Mais c’est aussi,… une certaine heure à venir de Técapitulation de ce qui fut et de Préfiguration de ce quiu sera.

            Le Sens de l’Histoire entraîne les hommes vers Babylone; et ils iront à Babylone. L’Eschatologie mène le peuple de Dieu à Jérusalem. Orn les uns et les autres arriveront en même temps, qui cheminent en même temps. Là, ensemblen à ce terme où finit le temps “où il n’y a plus de temps”, commencent les nouveaux Temps, le septième Jour. Et ce sera la chute de Babylone qui ouvrira la porte de Jérusalem[1].

            Nous voici donc, nous autres, engagés dans les vicissitudes de la sixième Eglise, l’Eglise de la Consolation. La Consolation? Assurément, il n’y paraît point! Il n’y paraît pas encore…

            Or, de même qu’entre l’Agonie du Christ et son arrestation pour le conduire au Tribunal de la Mort, il y eut la Consolation des Anges au Jardin des Oliviers, de même semle-t-il, ce mystère de consolation sera réservé à l’Eglise.

            La gloire crépusculaire… ce sixième âge serait marqué par la tenue d’un Concile, le plus grand qui fut jamais, et que l’unité des chrétiens se reformerait en ce temps-là…

            Mais les hommes qui ont comme refait l’unité spirituelle — Ah! Ce baiser de Consolation et de Réconciliation sur la Montagne de l’Agonie, à Jérusalem, entre l’Eglise d’Orient et l’Eglise d’Occident!… Craignons seulement que ce soit le grand hoquet de l’Agonie qui brise les derniers liens…

            Car, ne l’oublions pas: l’Eglise de la Gloire crépusculaire, Philadelphie (qui veut dire “amour des frères”), est aussi l’Eglise de l’Agonie et de la Tribulation commencée, brusquement suspendue…

            Il nous faudra bien aussi nour réjouir dans sa gloire. Oh! Comme cette gloire sera belle! Oh! Comme cette gloire sera courte!…

            En vérité, en ce bienheureux  instant, Dieu retient le monde qui tombait sous le poids du péché de la terre, afin, semble-t-il, que les hommes puissent contempler le visage de la Miséricorde avant que retentissent l’ultime décret de la Justice.

Le Jour des  Rameaux et la Passion de l’Eglise.

            Dans le mystère de la vie de l’Eglisen confrontée aux mystère de la vie Christ — le Membres devant passer par où passe la Tête — la Gloire du sixième Age correspond à la journées des Rameaux. Voici: Jésus monte à Jérusalem pour y mourir, car l’heure est venue pour lui d’accomplirce pour quoi il est venu. Or, plutôt que d’être aussitôt conduit à l’autel du sacrifice, on aclame le fils de David, on proclame sa royauté, et il s’avance en triomphateur! Brève allégresse et courte royauté! Cinq jours plus tard  ce sera la Croix…

           Qu’est-ce à dire  que tout cela? Mais que se passa-t-il le 19 avril 2005? Mais l’élection du nouveau Pape à Rome. Car notre bienheureux Pape Jean Paul II partit rejoindre Jésus dans Sa gloire le 02 avril de la même année. Le Jour de l’enterrement de De Labore Solis, ce fut le Jour des Rameaux. La Multitude des Nations, des rois, princes, chefs religieux de toutes les religions, furent présents sur la grande place de Saint Pierre. Et seul, face à tous, Joseph Ratzinger fit un dernier hommage à celui qui se fatigua be aucoup pour l’Unité. Le sentiment qui se dégagea fut réellement le Jour des Rameaux pour l’Église. Le Commencement du Jour des Rameaux. Ce Jour très bref, qui précède le Tribunal de la Mort pour l’Église, est la gloire de l’Olivier. Et oui! Le nouveau Pape, Joseph Ratzinger, Benoît XVI est vriament De gloria Olivæ. C’est le très bref temps de la Consolation. Mais qu’est-ce que cette Consolation?  Mais tout simplement la Seconde Pentecôte, l’Unité de l’Église, Une et Sainte. Et enfin, les Juifs Messianiques avec les Juifs viennent en courant auprès de Nous leurs Frères Cadés. Comme put le dire Raoul Auclair, l’glise de Philadelphie est l’Amour entre Frères.

            Ce temps de la gloire de l’Olivier d’Or, est identhique à celui des Hébreux du temps de Moïse avant de passer dans la Mer des roseaux. Dieu, marqua son Peuple de son Signe. Nous, de même, marqués du Signe de la Croix, seront renforcés du Signe de l’Esprit de Feu. L’unique Israël sera l’Unique Cierge Pascal, Celui qui passe de la Mort à la Vie éternel, prenant tout sur son Passage.

            Marie… la Vierge… la Nouvelle Arche d’Alliance,… est engagée dans la guerre du peuple de Dieu. C’est elle qui mène le combat eschatologique. Elle, la Femme du dernier Jour, promise dès l’origine pour vaincre celui qui vainquit par Eve, la Femme du premier Jour. L’autre, l’Adversaire n’a point changé. Il était le Serpent du premier Jour; il est à présent le Dragon du dernier Jour[2].

           C’est pour cela que nous voyons de plus en plus de film sur les dragons. Les BD font aussi l’apologie. La pub sur un véhicule Renault met en scène une route qui devient un Dragon. Les Manga animent de plus en plus de Dragons. Bilbo le Hobbit de Tolkien, retrace un énorme Dragon face aux Nains et Gandalf. Le troisième Opus avec le docteur cannibal Lecter, s’appelle Dragon Rouge. Et pour finir, le communisme Russe fut le réel Dragon rouge dréssé contre l’Église.

            On a dit qu’Israël est une île minuscule dans l’océan de l’Islam. Et c’est vrai. L’Islam bat à ses bords comme la mer sur un récif. Mais c’est un récif de granit. Non pas seulement parce que ce peuple rajeuni a en lui la force que donne l’enthousiasme,  mais parce que, s’il a été rassemblé et reformé, c’est Dieu qui l’      a voulu et que nulle puissance sur la terre ne peut briser les décrets du Ciel…

Le peuple de Dieu, c’est cela que nous, chrétiens, devons réapprendre, car notre salut et le leur est un même salut et nous nous sauverons ensemble et l’un par l’Israël des Juifs, et le nouel Israël, l’Israël des Chrétiens, sont, l’un et l’autre, l’Israël de Dieu. Et que ce qui est opposition pour les hommes ne l’est point pour Dieu.

            Quand notre Ere commença, il y a six mille ans, le soleil de la Precession entrait  dans le signe du Taureau… En Egypte, on honorait le bœuf Apis, allégorie sensible sous laquelle était adoré le dieu Osiris…

           Du temps d’Abraham ce fut le temps du Bélier, comme immolé. Le Messie Jésus inogura le temps du Poisson, Hictus. Et enfin en nos  Jours mauvais, c’est le temps du Verseau. C’est l’Homme qui verse son Eau de l’erreur sur le monde, l’AntiChrist. Comme dit Catherine de Sienne, “ma nature c’est le feu”. Le Bélier est de feu. Et le Nouveau Bélier de Dieu va répandre la Colère de l’Agneau Immolé.

            Le monde — notre monde — étant “mort” en 1917, comme tout corps mort, il est soumis au processus d ela décomposition.

            Son cadavre pue. Nous le sentons tous. Nous en sommes tous suffoqués. Mais il n’est que la dissolution de la morale, la bestialité désormais affiché et la pornographie qui s’étale et nous provoque;  il y a aussi la dissolution de la pensée dans la philosophie: de la parole dans la littérature; de la forme dans la peinture et de l’harmonie dans la musique… Nous sommes donc là, véritablement en présence d’un phénomène de mort, lequel libère de façon anarchique ce que la vie retenait dans les liens de l’unité et de la beauté.

            Et tel est ce premier phénomène de la mort du monde, dans laquelle la plupart sont saisis, participant à son effroyable processus.

Nous comprenons bien la corruption des fonctionnaires, et surtout de la part des haut fonctionnaires de l’état français, par exemple. Le monde est totalement corrompu et corrupteur. Les mœurs sont absoluement dépravés come nous le savons. Les dessous de table, la Mafia mondiale arrose tous le monde pour avoir le pouvoir. Le Illuminati corrompent chaque puissance égal pour assouvir leur projet tordu du Gouvernement Mondial déjà existant. Le grand Ver qui pourrit la grosse Pomme, qu’est notre pauvre Monde, est encore une fois, le gros Dragon Rouge Feu (Marduk en Sumérien).

Il n’y a plus de futur.

            Cette mort du monde est la caractéristique du Jour de Yahvé. Cette mort du monde, tout le monde l’éprouve. Et, ce qui est affreux, c’est qu’on la ressent comme une mort et non point comme un passage, une traversée, ainsi que fut l’Exode, cettre préfiguration. La science s’en mêle. Les futurologues voient l’humanité buter sur un mur. Un  terme est là, tout proche, et qu’elle ne pourra franchir. Quand l’homme a perdu son âme, et avec son âme l’espérance, conscient tout à coup de la fin du futur, il ne peut plus que chercher pour oublier, à s’étourdir dans les frénésies des sens, ou à tenter de se dissoudre dans les effryables ivresses de la drogue.

            Ainsi, nul ne peut échapper aux rigueurs du Jour de Yahvé. Ceux qui ne le traversent pas, à la manière d’une épreuve, se sachant marcher vers le Jour de d e gloire du Seigneur, sont pris dans ses remous, roulés dans ses ténèbres, suffoqués dans ses miasmes, tandis que les peuples eux-mêmes vont de guerres en révolutions, et d’anarchies en tyrannies[3].

            Au reste, l’Ecriture ne nous apprend-elle pas que se sera à l’heure de son plus total triomphe, alors que tout lui sera soumis, que Satan sera abattu dans la chute de l’Antéchrist?

            Quand le Christ parut en son premier Avènement, il vint dans le silence et lemystère. Quand il surgira dans son second Avènement, tout l’unnivers le verra. Cela se fera dans une grande gloire précédée d’un grand fracas. Et ce fracas, précisement, c’est l(horrible tumulte du Jour de Yahvé…

            Le Jour de Yahvé est défini comme:

                                   Jour de colère,

                                   Jour de ténèbres,

                                   Jour de jugement,

                                   Jour de châtiment,

                                   Jour d’épouvante,

                                   Jour de feu,

                                   Jour de tribulation,

                                   Jour de guerres et de révolutions,

                                   Et Jour universel.

L’on peut encore dire ceci: le Jour de Yahvé s’ouvre avec la venue et la victoire de l’Antéchrist Légion ; il se clôt avec la venue et la victoire de l’Antéchrist-Homme de péché.

Car, voici, rassemblés sous la bannière de Gog, chef autocrate de toutes les Russies, les satellites de l’Europe, les peuples du Moyen-Orient, les Arabes et les Noirs d’Afriques[4]!

Enfin, si Tarsis est l’Amérique n’est-ce point elle, justement par son or et son immense puissance financière, (dailleurs enpartie aux mains des Juifs!) qui permit à Israël de fonder son état et,  fondé, de le maintenir? Mais écoutons plutôt Isaïe (60, 9) :

Les vaisseaux de Tarsis viendront les premiers pour ramener tes fils de loin, avec leur or et leur argent.

L’Egypte

L’épée surviendra en Egypt…

Koush, Pout et Loud, et toute l’Arabie, Loub et les Hommes des pays alliés, avec eux tomberont par l’épée. (Ez. 30, 4-5)

Or, que si la richesse du monde — le pétrole — reste sous-jacente à cette coalition immense, Israël n’en demeure pas moins le centre et le prétexte de la lutte. Parce qu’Israël est objet de la haine d’Ismaël qui est, lui, possesseur des gisements de naphte que se disputent les deux géants de la terre.

Dans les temps anciens, vit-on jamais pareil acharnement de la part des ennemis d’Israël? Mais à présent, les Arabes le pressent de tous côtés e tle veulent jeter à la mer…

Et c’est bien là, dans sa cruelle vulgarité, le cri des nations arabes qui enserrent Israël et le cernent comme d’un rempart d’où toute issue lui est refusée.

Je me dresse contre toi, Pharaon, roi d’Egypte, grand Dragon accroupi au milieu de tes Nils. Toi qui adit: MON FLEUVE EST A MOI, C’EST MOI QUI ME LE SUIT FAIT! (Ez. 29, 3)

Et encore:

Le pays d’Egypte deviendra désert et désolation, et l’on saura que je suis Yahvé. Car il a dit: “LE FLEUVE EST À MOI, C’EST MOI QUI L’AI FAIT!” (Ez. 29, 9).

Ce Pharaon qui  a dit cela fut Nasser. Mais quel est ce fleuve? C’est bien sur le canal de Suez. Il fut construit par un ingénieur Français, Ferdinand de Lesseps, en 1869. Et l’Angleterre en devint le principal actionnaire en 1875. Nasser en 1956 fit la guerre contre les Anglais, les Français et les Israeliens. Ce canal est le nerd de la guerre économique pour tout le Moyen Orient. Cette guerre est économique. Ce pays actuellement est en conflit larvé avec les Frères Musulmans et Ozni Moubarak, le successeur d’El Saddat, tient le pays dans son ensemble. L’Egypte est l’eau lourde de la région. Il suffit que les fondamendalitse Musulmans fassent basculer le pays, et toute la mosaïque explose et les Nils deviennent du Sang.

Les Sept Églises de l’Apocalypse sont la période de l’Église et le Règne spirituel de Jésus. La sixième  Église, Philadelphie, est l’Église de la Gloire de l’Olivier, la seconde Pentecôte. Et la Septième, celle de laodicée, est celle où regnera dans peu de temps l’Antichrist en personne.

N’oublions jamais, que la troisième guerre prévue par Albert Pyke, et qui précipitera la Venue de l’AntiChrist commence avec le conflit entre Israël et les pays alentours comme l’Égypte.

Et je vis; et voici un cheval blanc ; celui qui le montait avait un arc et une couronne ; et il s’en alla vainqueur et pour vaincre. (6, 2)

L’on reconnait ici le Christ… En un mot, il reste aux hommes d’entrer victorieux dans la victoire du Fils d el’homme.

Voici que vient le Prince de ce monde!

Il était là, et pourtant, il vient! Eh bien, là est la clé de toute l’Apocalypse.

Le Prince de ce monde, vaincu par le Christ d’une défaite éternelle, doit être chassé, temporellement par celui qui l’introduisit, l’homme. Le Christ est vainqueur ; la couronne qu’il porte en sa main, il l’a tient de Dieu ; mais il veut que ce soient les hommes qui la lui ceignent[5].

Le combat! Il n’y a point de combat entre le Christ et Satan! Il n’est nul affrontement possible entre le Créateur et la créature. Le Christ a vaincu, non pas Satan, mais la Mort par acceptation de la mort. Il a détruit l’œuvre de Satan ; mai il laisse aux hommes, vaincus par Satan, le soin et l’obligation d ela vaincre à leur tour. L’Apocalypse c’est cela, précisémement: ce combat.

Smyrne.

Smyrne signifie: myrrhe, symbole de la mort. Et tel était le sens d ela myrrhe apportée par les Mages au nouveau-né de Béthléem, ce Dieu-homme qui acceptait  la mort des hommes pour redonner aux hommes la vie en Dieu.

Al’ange de lEglise de Syrme écris: Ainsi parle le premier et le dernier, celui qui est mort et qui a repris vie. (2, 8)

Voici en effet que bondit le Cheval blanc, monté par un nouveau Cavalier, lui aussi armé d el’arc pour la guerre et cient d ela couronne pour régner. Et c’est Clovis, ce Barbare, mais sur qui s’est posée lamain de Dieu.

Les Princes qui se sont partagé les dépouilles du vieil Empire sont eux-mêmes devenus des séniles pour avoir épousé la déliquescence romaine et pour s’être abandonnés à l’hérésie arienne. Mais avec Clovis, ce sauvage, cette âme vierge comme une terre inculte qu’il suffit de débrousailler, Dieu va permettre qui puisse s’ouvrir le Temps des Nations, dont la naissance est exprimée dans l’allégorie de la troisime Eglise: Pergame.

Pergame

            Et voici, soudain, dans cet univers désagrégé, que l’Esprit descend sur un homme, le plus fruste, le plus faible, le plus barbare des Barbares, un franc, Clovis. Désigné, comme David,  par un prophète, il est oint d el’onction de David et, sur l’heure, il part pour conquérir et rassembler ce qui sera le premier royaume chrétien, la France.