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Le Pape est unintrus semon la Curie bien romaine

Publié le 04/11/2015 à 00:40 par laparousiedejesus Tags : vatileaks rome gianluigi nuzzi pape chemin de croix flammarion paris scandale corruption
Au Vatican, « le pape lui-même est vu comme un intrus »

 

LE MONDE | 03.11.2015 à 10h30 | Propos recueillis par Philippe Ridet (Rome, correspondant)

 

 

 

Gianluigi Nuzzi, à Rome en 2012. Il y a trois ans, des documents confidentiels du pape Benoît XVI étaient publiés dans la presse italienne, et rassemblés dans un livre du journaliste italien Gianluigi Nuzzi, après des fuites émanant du majordome du souverain pontife. Le scandale qui s’ensuivit, surnommé « VatiLeaks », révéla l’existence d’un large réseau de corruption et de favoritisme. Le nouvel ouvrage de M. Nuzzi, Chemin de Croix(Flammarion, 332 p., 20 euros), offre de nouvelles révélations sur les affaires financières du Vatican.

Dans votre livre, vous évoquez une « guerre au Vatican ». Qui sont les belligérants ?

Quand on est un laïc comme vous et moi, on cherche à simplifier entre les « bons » et les « méchants », les « rouges » et les « noirs », etc. Voilà sept ans que je m’intéresse au plus petit État du monde. Le Saint-Siège est le terrain idéal pour les doubles voire les triples jeux. Les camps et les alliances sont mouvants, se font et se défont au gré d’intérêts parfois obscurs pour les non-spécialistes. Disons qu’il y a d’un côté le pape et les experts laïcs et religieux dont il s’est entouré pour réformer l’Église, et de l’autre le système curial qui s’oppose à François par des moyens légaux, comme l’inertie, et des moyens illégaux, tels que les vols ou l’intimidation.


Comment se déroule cette « guerre » ?

François a cherché, au travers des nominations, à dépasser les clivages et les affrontements entre les clans pour maintenir l’unité de l’Eglise. Mais les faits témoignent des obstacles qui ont été mis au travers de sa route. Les ennemis de François sont les mêmes que ceux de Benoît XVI. Ce qui s’est passé avec la révélation de la fausse maladie du pape, le coming out du prêtre polonais Krzysztof Charamsa et la lettre des cardinaux est une véritable tentative de délégitimation de François. Laisser entendre, sans aucune preuve, qu’il souffre d’une tumeur au cerveau, même bénigne, est une manière de mettre en doute ses facultés mentales. Tout ceci se produit en outre à un moment de son histoire où l’Eglise n’a jamais été aussi faible et où le pape cherche à donner plus de responsabilités aux laïcs et aux femmes au sein de la curie.

Ce qui frappe dans votre enquête, c’est aussi l’amateurisme et la légèreté avec lesquels est géré le Vatican…

Dans mon livre, il y a de vrais exemples de corruption ou de malversation, comme les marchandises qui disparaissent des magasins pontificaux. Et puis il y a l’inertie et la médiocrité managériale de la curie en général, comme le démontrent les embauches injustifiées, le déficit du système de retraite ou encore le fait qu’il n’existe pas d’inventaire des propriétés immobilières du Saint-Siège. Les prêtres sont plus doués pour s’occuper des âmes que d’argent. Mais le Vatican est aussi un État composé de multiples intérêts croisés, de chantages permanents. Personne ne contrôle personne, ce qui permet aux marchands de vivre heureux dans le temple.


Le Vatican est-il techniquement en faillite ?

En tous les cas en état de pré-faillite. C’est un marécage qui a déjà englouti Benoît XVI. François connaîtra-t-il le même sort ? Les finances de certains dicastères sont dans le rouge. Le denier de Saint-Pierre, qui devrait aider à secourir les pauvres, sert en grande partie à combler les trous dans les finances de la curie et à permettre à l’État de fonctionner. Les cardinaux n’ont aucun rapport avec l’argent. Ils ne dépensent même pas 3 euros pour s’acheter un sandwich. Je ne sais pas si la corruption est plus grave que l’amateurisme. Dans tous les cas, cette situation fait peur. Ce qui me frappe le plus est le climat lourd, crépusculaire dans lequel vit aujourd’hui le Vatican.


Votre livre fourmille de documents inédits et confidentiels, dont un enregistrement d’une intervention du pape. Comment les avez-vous obtenus ?

Commençons par une précision. Lorsque j’ai été contacté par Paolo Gabriele, le majordome du pape qui m’a permis de révéler l’affaire VatiLeaks et d’écrire mon livre Sua Santità [éd. Chiarelettere, 2012, traduit en français sous le titreSa Sainteté, éd. Privé], il m’a assuré de son total désintérêt financier. Il fallait, disait-il, faire connaître ce qui se passait au sein de la curie. Les acteurs de cette affaire ont tous été écartés par François et privés de leur pouvoir.
Après la sortie du livre, je me suis occupé d’autre chose. Je travaille désormais à une émission de télévision [« Quarto Grado », sur la chaîne Rete 4]. Je n’avais pas l’intention de me remettre à un nouveau livre sur le Vatican. Mais en 2013, après l’élection de François, j’ai obtenu quelques informations sur les obstacles et les difficultés que rencontrait le pape, et je me suis remis au travail. Les personnes qui m’ont aidé veulent elles aussi que certaines choses se sachent, parce qu’elles ne parviennent plus à faire leur travail au sein de l’Église. J’ajoute que les livres que j’ai écrits auparavant me désignent naturellement comme leur interlocuteur.


Deux personnes ont été arrêtées. Elles sont soupçonnées d’être vos informateurs…

Je suis étonné que la Vatican réponde par les arrestations. Mais, en relisant le livre, je comprends qu’il puisse faire peur dans certains secteurs de la curie. Les scandales que je décris n’ont rien à voir avec l’Évangile.


Vous racontez un cambriolage au sein d’une des instances mises en place par François pour réformer le Vatican. Êtes-vous certain qu’aucun des documents volés ne se trouve dans votre livre ?

Absolument sûr.


Votre livre peut-il être lu comme un plaidoyer pour le pape ?

Il se défend très bien tout seul.



François peut-il réussir là où Benoît a échoué ?

L’équipe qu’il a mise en place pour l’aider a du mal à faire collaborer les différents dicastères. Ses membres sont vus comme des intrus. Dans une certaine mesure, le pape François lui-même est vu comme un intrus. Il est plus facile pour lui de réconcilier les Etats-Unis et Cuba que de réformer le plus petit Etat du monde. Il essaye de changer à la fois les mentalités, les lois et les hommes. C’est une révolution douce, même s’il est un monarque absolu.
Mais on peut modifier toutes les lois et toutes les règles possibles, si la mentalité de ceux qui doivent les appliquer ne change pas, c’est inutile. Ce livre tente de sonder un puits dont je ne connais même pas la profondeur. Mais la situation est peut-être pire que ce que j’ai raconté.


 



Rome

Vatileaks : deux livres et un scandale au Vatican

 

M.H
Créé le 03/11/2015 / modifié le 03/11/2015 à 18h20

 

         

 

Orage sur la cité du Vatican, hier soir (lundi 11 janvier). © FILIPPO MONTEFORTE / AFP Orage sur la cité du Vatican le lundi 11 janvier 2013. © FILIPPO MONTEFORTE / AFP

 

Après l'arrestation, le week-end de la Toussaint, de deux anciens membres de la commission pour la réorganisation des services économico-administratifs du Vatican soupçonnés d'avoir transmis des documents confidentiels, deux livres à paraître dans les prochains jours, et qui s'appuieraient largement sur ces documents, révèlent des scandales financiers au Vatican. 

 

 

« Les personnes qui m’ont aidé veulent […] que certaines choses se sachent, parce qu’elles ne parviennent plus à faire leur travail au sein de l’Église », explique Gianluigi Nuzzi dans un entretien accordé au Monde. À l’en croire, le journaliste qui avait déjà déclenché le premier scandale Vatileaks avec la publication de Sa Sainteté  (éd. Privé) n’avait pas l’intention de travailler à nouveau sur le Vatican. Ce sont des informations sur « les obstacles […] que rencontrait le pape »qui l’ont décidé à se mettre au travail. 
De fait, son nouveau livre Chemin de croixà paraître le 11 novembre chez Flammarion, est au coeur d'une nouvelle affaire Vatileaksdont les contours commençent à se dessiner. Mgr Lucio Angel Vallejo Balda et Francesca Chaouqui, deux membres de l’ancienne commission pour la réorganisation des services économico-administratifs du Vatican, ont été arrêtés ce week-end par la gendarmerie vaticane car ils sont soupçonnés d’avoir transmis des documents confidentiels à l'auteur de Chemin de Croix ainsi qu'à Emiliano Fittipaldi, auteur d’Avarice, un autre livre à paraître jeudi en Italie sur le même sujet. 

Le Vatican, État en pré-faillite ?

Selon Gianluigi Nuzzidans Le Monde, c’est « la guerre au Vatican ». La situation, faite de « doubles voire triples jeux » et « d’alliances […] mouvantes », met aux prises « d’un côté le pape et les experts laïcs et religieux dont il s’est entouré pour réformer l’Eglise, et de l’autre le système curial qui s’oppose à François par des moyens légaux, comme l’inertie, et des moyens illégaux, tels que les vols ou l’intimidation. »
Les révélations du livre, dont Le Monde publie des extraits, dépeignent un État en situation de « pré-faillite », en proie aux malversations et à la corruption. Des marchandises seraient volées quotidiennement dans les entrepôts du Vatican pour être revendues ; des cardinaux seraient logés aux frais du Vatican pour des loyers insignifiants, ou gratuitement ; l’administration qui gère le patrimoine immobilier du plus petit État du monde serait incapable d’en fournir l’inventaire exhaustif ; 80 % du denier de Saint-Pierre (l’œuvre papale pour aider les plus pauvres) servirait à boucher les trous dans les finances du Vatican.
La liste n’est pas exhaustive. Les extraits publiés par Le Monde reviennent aussi sur un cambriolage méthodique, l’œuvre de professionnels, commis le 30 mars 2014 dans les locaux de l’ancienne commission pour la réorganisation des services économico-administratifs du Vatican (COSEA), un lieu « hautement symbolique de la révolution engagée par le pape ». De cette même commission, Mgr Vallejo Balda et Francesca Chaouqui, arrêtés ce week-end au Vatican, étaient respectivement secrétaire et membre.
Francesca Chaouqui, libérée depuis, s'est défendue sur sa page Facebook d'avoir trahi le pape et d'être « un corbeau ».Dans le Corriere della Serra,elle clame son innocence et charge Mgr Vallejo Balda. 

Délégitimation

Le pape François peut-il mener à bien la vaste réforme entreprise ? Il est « lui-même vu comme un intrus », assure Gianluigi Nuzzi au Monde. « Il est plus facile pour lui de réconcilier les États-Unis et Cuba que de réformer le plus petit État du monde. » Une « véritable entreprise de tentative de délégitimation de François » serait à l’œuvre au Vatican. La lettre des cardinaux pendant le synode, la rumeur sur une tumeur au cerveau du pape, le coming-out du père Krzysztof Charamsa en feraient partie. Même s’il ne le dit pas clairement, les raisons de la renonciation de Benoît XVI sont à chercher dans cette situation qu’il appelle « un marécage ».
Gianluigi Nuzzi n’oppose pas le pape actuel à son prédécesseur : « les ennemis de François sont les mêmes que ceux de Benoît XVI »,croit-il savoir.

Des révélations qui n'aident pas le pape

Dans un communiqué publié lundi 3 novembre et annonçant l'arrestation des deux protagonistes accusés d'avoir fait fuiter les documents, le Saint-Siège se montrait limpide : « Les publications de ce genre ne contribuent en aucune façon à établir la clarté et la vérité, mais plutôt à créer de la confusion et des interprétations partielles et tendancieuses. Nous devons absolument éviter l'erreur de penser que cela est un moyen d'aider la mission du Pape »
Emiliano Fittipaldi, auteur d’Avarice, l’autre livre qui aurait bénéficié de documents confidentiels, défend lui son travail dans La Stampa. Aux accusations du communiqué du Vatican, il répond qu’« une telle enquête peut alarmer parce qu'elle révèle la distance entre le positionnement pour les pauvres du pape et le fonctionnement réel de la machine vaticane »,selon l'AFP.