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Déferlante de psychotrope

Publié le 08/09/2014 à 12:06 par laparousiedejesus Tags : cathimones phénéthylamines siamois tryptamines drogues cannabinoides synthèses
La déferlante des drogues de synthèse

 

 

Dans le milieu des «free parties», les amateurs de produits de synthèse recherchent les mêmes effets que ceux des drogues classiques.

 

Massivement distribuées via Internet, ces nouvelles substances chimiques constituent un défi pour les pouvoirs publics.

Aiguillonné par une logique de concurrence sauvage visant à répondre aux besoins d'une nouvelle génération de toxicomanes, le marché des stupéfiants est en pleine métamorphose. Au point que la traditionnelle barrette de haschisch ou le «rail» de poudre doit désormais se disputer la part du lion avec une panoplie de psychotropes d'un genre inquiétant et assez original que les experts nomment les nouveaux produits de synthèse. Concoctées par des chimistes de haut vol en Chine, en Inde ou dans certains pays de l'Est comme la Pologne, distribuées à échelle industrielle via Internet, ces drogues moléculaires censées imiter les effets «euphorisants» de la marijuana, de lacocaïne, des amphétamines ou encore de l'ecstasy sont autant de bombes à retardement auprès d'un public prêt à jouer aux apprentis sorciers pour expérimenter des sensations fortes. Cannabinoïdes de synthèse qui ont déjà tué des adolescents en Turquie, cathinones en poudre qui démultiplient les effets stimulants de la feuille de khat, phénéthylamines siamois des amphétamines aux propriétés parfois hallucinogènes, ou tryptamines moléculaires inspirés de l'ayahuasca utilisée par la médecine chamanique… Pas moins de 124 produits ont été identifiés en France, dont 36 pour la seule année 2013.

«Il y a quelques années, les consommateurs prenaient des substances récréatives et relaxantes, rappelle François Thierry, patron de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS). Accoutumés aujourd'hui à des produits qui ne leur font plus rien ou presque, en proie à un phénomène de société où certains veulent se “décoller” la tête en faisant des sports extrêmes ou en se livrant au binge drinking - “biture express” -, ils sont à la recherche d'une marchandise qui maximise en un temps record les effets psychoactifs…» Dans cette dynamique, les nouvelles drogues de synthèse, où la dose se pèse au milligramme près, risquent de faire des ravages. Utilisées notamment pendant la guerre du Vietnam pour que les pilotes de l'US Air Force puissent enchaîner les missions jour et nuit, elles sont apparues en France dès 2008 avec la méphédrone, un «psycho stimulant» qui peut provoquer des troubles cardiaques et des hémorragies cérébrales. Commercialisées sous forme de comprimés et de poudre, ces substances «psychédéliques» présentent un défi pour les pouvoir publics car elles permettent de contourner la législation sur les produits prohibés. À chaque fois, les services répressifs ont fini par les inscrire au tableau des stupéfiants. Mais les «drugs designers», avec toujours un coup d'avance, contournent l'interdiction en modifiant à la marge la formule chimique classée. Dopé par des prix cassés, un puissant réseau de distribution postale à domicile et des taux de concentration record, le déferlement des «prods» moléculaires risque de bousculer les habitudes des dealers.

«?Une marchandise qui maximise les effets en un temps record…»

François Thierry, patron de l'OCRTIS

«En 2013, nos services ont déjà confisqué quelque 393 kg et 2000 cachets de psychotropes de synthèse, principalement au sein des centres de fret express, confie-t-on à la Direction générale des douanes. Il ne passe guère une semaine sans qu'il y ait une saisie à Roissy…» Baptisés K2, Fubinaca, Spice, Mr Smiley, Black Mama ou encore JWH-018, les cannabinoïdes sont vendus sur des dizaines de sites francophones comme engrais, sels de bain, mais aussi sous forme de spray que le consommateur peut vaporiser sur du tabac à rouler ou de la nourriture. Incolore et inodore, ce «shit» moléculaire serait aussi dilué par les vapoteurs dans les réservoirs de leurs cigarettes électroniques. «Nous savons que ces produits circulent en France et que des gens cherchent à investir, confie François Thierry, qui souligne l'extrême complexité des enquêtes. À la différence des narcos traditionnels, les trafiquants de produits de synthèse n'ont rien à planter, ni à récolter. Ils profitent en outre de facilités de conditionnement et de transport sans rapport avec ceux qui doivent transiter des centaines de kilos de stups malodorants à travers la France.» Habitués à faire tomber les filières en identifiant les logisticiens, les investisseurs, les commanditaires ou encore les transporteurs, les services répressifs vont devoir revenir aux anciennes méthodes en ciblant un usager pris de malaise avant de remonter une filière. Ainsi, en avril 2013, un étudiant en psychologie s'est fait prendre alors qu'il déambulait pieds nus et délirant dans les rues de Brest. Dans sa chambre, les policiers ont découvert un laboratoire contenant 20.000 euros de matériel et encombré de gélules et de fioles. Pour corser les psychotropes de synthèse, de la cocaïne chimique liquide circule également dans des sirops, des bouteilles de rhum et des flacons de lessive. Face à ce déluge de molécules, les douaniers intensifient depuis juin la traque grâce à un «chromatographe» qui passe au crible les cocktails les plus complexes. Dans de la poudre beige, ils ont ainsi démasqué un dérivé de mescaline jusqu'alors inconnu, puissant hallucinogène d'habitude tiré d'un cactus. À l'échelle de l'Europe, une nouvelle substance est identifiée par semaine.

 

Source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/09/07/01016-20140907ARTFIG00121-la-deferlante-des-drogues-de-synthese.php