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Date de création : 28.12.2010
Dernière mise à jour :
14.06.2025
2476 articles
Il n'y a pas que de mauvaises nouvelles dans le monde. Cela nous rappelle aussi le jour où il y eut des attentats en Israël sous l'ère d'Ariel Sharon, des femmes Palestinniennes donnèrent leur sang pour les victimes Juives. Le tremblement de terre en Grèce puis en Turquie, le uns et les autres donnèrent leur sang pour sauver des viues Grecques et Turques.
Donner son sang, c'est la vie, le plus cher, le plus beau. Ce n'est pas utopique, mais très concret. Voila la puissance de la vie, plus que la solidarité, mais le respect absolue de la vie. C'est faire le pont (pontif) entre des barrières ethniques, des abîmes de haine, des gouffres d'indifférences tenaces. La vie est plus forte que le mort, malgré les apparences.
Des blessés syriens soignés en Israël
Un reportage de Telepace Terre Sainte
Federica Foiadelli
JéRUSALEM, 9 avril 2014 (Zenit.org) - « Trois années se sont déjà déroulées depuis les manifestations de mars 2011 qui ont entraîné la Syrie dans une tragique guerre civile qui n’est pas encore terminée. Alors que de nombreux pays du monde restent silencieux ou n’essayent que de simples tentatives pour trouver des solutions politiques au conflit, quelques pays voisins se démènent pour fournir une aide humanitaire au peuple syrien. La majorité des aides sont offertes par les pays arabes voisins. Moins spectaculaire mais plus inattendu est la manière dont l’État d’Israël, officiellement ennemi de la Syrie depuis des décennies, s’investit dans cette aide humanitaire au lieu de s’engager dans le conflit », indique, ce mercredi 9 avril, le site du Patriarcat latin de Jérusalem, qui propose cette synthèse du reportage fait en italien par « Telepace Terre Sainte ».
***
Depuis février 2013, des centaines de Syriens blessés ont été accueillis en Israël pour recevoir des soins médicaux dans divers hôpitaux de la Galilée. L’un des plus actifs est l’hôpital de Safed qui, depuis l’année dernière, a admis environ 250 Syriens. Ces personnes qui ont besoin de soins ont commencé à apparaître en Israël et avoir l’autorisation d’y entrer temporairement à partir du 17 février 2013, malgré la guerre en cours.
?Le directeur de l’hôpital de Safed, le Dr Oscar Embon, explique comment il est possible que les Syriens blessés atteignent cette clinique : « Les Syriens blessés dans la guerre civile arrivent à la frontière avec Israël. Des soldats israéliens surveillent mais, quand ils les voient, ils décident de les transférer vers un centre médical géré l’armée dans la zone frontalière. Après une première inspection, les personnes ayant des problèmes moins graves sont directement soignés sur place puis renvoyés en Syrie. Ceux dont le cas est plus préoccupant sont envoyés à l’hôpital. Puis les soldats nous appellent pour nous prévenir et nous demander de nous préparer : “entre 30-40 minutes, vous recevrez un certain nombre de patients”. 15% de ces blessés sont des enfants de moins de 18 ans. 10% sont des femmes, le reste sont des hommes. L’âge des patients varie de quelques mois à 70 ans. Nous avons aussi eu quatre naissances dans cet hôpital ».
?Au moment où ils atteignent l’hôpital, « ils ont presque tous besoin d’opérations de chirurgie plastique ou de chirurgie réparatrice de la peau et des muscles, témoigne le Dr Shokrey Kassis, chef du département de chirurgie plastique. Il y a aussi des cas d’amputation des jambes ou des mains. Nous faisons ce que nous pouvons pour sauver leur vie ».
L’hôpital de Safed ne fournit pas seulement des soins médicaux, mais aussi un service d’accompagnement psychologique aux patients syriens, parce que beaucoup souffrent non seulement de leurs blessures physiques, mais aussi de symptômes post-traumatisme liés à la guerre, aux atrocités dont ils ont été témoins. Il est donc compté parmi le personnel de l’hôpital un certain nombre de travailleurs sociaux chargés d’établir un lien beaucoup plus étroit, presque familier, avec ces gens. Issa Fares, travailleur social en charge des relations avec les patients syriens, a déclaré: « J’essaye de leur donner des informations en arabe sur ce leur état de santé et sur leur avenir proche. Si ces personnes ont des parents en dehors de l’hôpital, j’essaye de les contacter. Dans la mesure du possible, je leur donne aussi des vêtements quand ils rentrent chez eux, ou des prothèses pour ceux qui sont amputés d’un membre, et je tente d’établir une relation sincère avec eux pour comprendre s’ils ont des besoins urgents de soins psychologiques ».
?L’hôpital dispose également d’un certain nombre de volontaires-clown, comme Johnny Khbeis :«Je suis ici depuis quatre mois et travaille surtout avec les enfants syriens blessés. La guerre est terrible, c’est la première fois de ma vie que je vois une guerre d’aussi près ».
?Mais comment se passe leur sortie de l’hôpital ? En moyenne, ils y restent environ trois semaines, mais selon la gravité de leurs blessures, ils peuvent rester plusieurs mois. Parfois, il peut y avoir une étape intermédiaire de séjour à l’hôpital militaire dans le Golan. D’autres sont raccompagnés à la frontière par l’armée parce qu’ils ne veulent pas retourner en Syrie. Mais ces cas sont très rares. « Tout le monde veut retourner dans sa famille. Ils disent qu’ils préfèrent y mourir sous les bombes que de rester ici. Ils aiment leur patrie, la Syrie », explique Issa Fares .
?Des patients expliquent aussi qu’il est dangereux pour leurs familles et pour eux-mêmes de rester dans un pays officiellement en guerre avec la Syrie.
Accueilli à l’hôpital après une explosion, un patient témoigne : « Ils m’ont traité avec grand respect. Je remercie tous les médecins, infirmières et divers employés. Mais je n’ai pas peur de retourner en Syrie. Je crains seulement d’être là, parce que je ne sais pas où ma famille. J’ai entendu dire que après avoir reçu des bombes et des missiles sur notre pays, ils sont tous partis, mais je ne sais pas où. J’ai peur de cela, mais je veux revenir pour continuer ma vie. Je ne peux pas quitter mon pays ».
Telepace Holy Land TV
Traduction du Patriarcat latin de Jérusalem
Source : http://www.zenit.org/fr/articles/des-blesses-syriens-soignes-en-israel
A Safed, des médecins israéliens au chevet de rebelles syriens
LE MONDE | 31.01.2014 Par Laurent Zecchini (Jérusalem, correspondant)
Ce samedi 16 février 2013, jour de shabbat, le professeur Alexander Lerner, chef du service de chirurgie orthopédique de l'hôpital Ziv de Safed, était à son domicile. L'appel téléphonique de l'armée lui annonçant que sept blessés graves allaient arriver sous peu aux urgences était laconique. Il s'agissait de sept Syriens gravement atteints. Il n'a pas réfléchi longtemps : « Une fois que vous êtes devant un blessé, vous ne pensez pas à sa nationalité : c'est un patient qui a besoin de soins, c'est tout. Tout le monde à l'hôpital a réagi impeccablement. »
Le docteur Amer Hussein (un Druze), chef du service des urgences, se souvient : « C'étaient manifestement des combattants, dans un sale état. Ils pouvaientavoir entre 20 et 30 ans, certains étaient inconscients. » Ces blessés, comme les suivants, avaient été acheminés jusqu'à la frontière (ligne de cessez-le-feu de 1973) par l'Armée syrienne libre (ASL), quelque part sur les hauteurs du Golan, et réceptionnés par des soldats israéliens. Le colonel Tarif Bader (un Druze aussi) est le chef du commandement médical pour la région nord d'Israël. Sa zone de compétence couvre les frontières libanaise et syrienne, lesquelles sont « calmes mais pas pacifiques », précise-t-il.
Israël étant toujours officiellement en état de guerre avec la Syrie, l'accueil de blessés syriens n'allait pas de soi. Pourtant, assure le colonel Bader, « cela s'est fait naturellement. La réponse positive de ma hiérarchie est venue très vite : décision a été prise de sauver des vies ». L'officier médecin (il est pédiatre) ne veut pas élaborer, mais le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Benny Gantz, est intervenu pour donner son feu vert, tout comme, vraisemblablement, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
PLUS DE 600 SYRIENS SOIGNÉS EN ISRAËL
Au bout d'un mois, explique le colonel Bader, « nous avons compris qu'il ne s'agissait pas d'un épisode isolé ». Un hôpital militaire de campagne a été rapidement installé dans la zone concernée (probablement proche de la ville syrienne de Kuneitra), et bientôt les tentes ont été remplacées par des mobil-homes mieux adaptés aux conditions climatiques du Golan. Aujourd'hui, 25 médecins et infirmiers y travaillent. Le centre médical dispose d'une vingtaine de lits et, ne pratiquant que des soins de première urgence, ne peut pas accueillirtous les blessés qui se présentent.
Les cas les plus graves sont acheminés à l'hôpital Ziv de Safed, à celui de Nahariya (non loin de la frontière libanaise) et à l'hôpital Rambam d'Haïfa. Six des sept premiers blessés sont repartis en Syrie au bout de trois semaines, le septième restant hospitalisé plus d'un mois. Depuis, l'information selon laquelle Israël soigne les blessés de la guerre civile s'est répandue en Syrie : de 26 blessés en mars 2013, on est passé à 102 en octobre, et à une centaine par mois depuis. En tout, plus de 600 Syriens ont été soignés en Israël, dont 232 à Ziv.
Qui sont-ils ? « Cela ne nous concerne pas, assure le colonel Bader, ce sont des blessés, hommes, femmes et enfants, nos valeurs et le serment d'Hippocrate nous commande de les soigner. » Mais les chirurgiens peuventdéduire beaucoup des blessures qu'ils soignent. Plus de 90 % des patients sont des hommes, en grande majorité des combattants rebelles. Ils ont été blessés par balles, éclats d'obus et de bombes. Les femmes et les enfants, eux, sont souvent atteints lors de destruction des maisons.
Presque tous les blessés sont originaires de la région frontalière. Ils arrivent en vêtements civils, et il est très rare qu'ils soient munis d'une lettre d'un praticien syrien. « En Israël, nous avons une vaste expérience de la chirurgie de guerre,souligne le professeur Lerner. Nous savons tout de l'histoire médicale de nos soldats, mais rien des blessés syriens. » Les autorités israéliennes maintiennent l'anonymat de tous les blessés pour ne pas mettre leur vie en danger.
DIALOGUE DIFFICILE
« Tous sont anxieux à l'idée que leur identité puisse être révélée. Israël est un pays ennemi, et aucun des deux camps [celui du président Assad comme celui des rebelles] ne leur pardonnerait d'être venus se faire soigner ici », souligne le colonel Bader. Et, en effet, aucune négociation n'est envisageable avec le soldat de la police militaire en faction devant les chambres occupées par les hommes, qu'il sera impossible de rencontrer.
Avec les femmes et les enfants, le dialogue est autorisé, mais difficile. Vêtue de noir, Asmaa est une Bédouine âgée, venue avec deux de ses petits-enfants, Samir et Aya, victimes de terribles blessures aux membres inférieurs.
Samir est sur une chaise roulante, pieds amputés. Aya a eu plus de chance : opérée une première fois, elle est repartie en Syrie, puis elle est revenue au bout de deux mois pour une nouvelle intervention chirurgicale : « Le docteur Lerner avait sauvé son pied, mais il avait dû le couper en partie. Maintenant il va le “rallonger” », explique fièrement Fares, un travailleur social (druze) de l'hôpital. Samir, lui, va être équipé de deux prothèses, qui lui permettront derepartir.
Celles-ci ont été financées grâce à la souscription que Fares a lancée auprès de plusieurs communautés musulmanes de Galilée. Les dons des villages arabes israéliens et de kibboutz se sont multipliés : vêtements, chaussures, objets de toilette, jouets et friandises pour les enfants. Les médecins israéliens et les infirmières de Ziv ont reçu de nombreuses marques de reconnaissance de la part des blessés syriens.
L'armée israélienne, de son côté, qui a longtemps maintenu le secret sur cette opération humanitaire, a fini par comprendre qu'elle avait tout à gagner à la faireconnaître. « Bien sûr, reconnaît le docteur Oscar Embon, que c'est une belle image pour la réputation, parfois critiquée, de l'armée israélienne. »